D. Drogba trace la route des Ivoiriens
Soccer samedi, 4 févr. 2012. 16:52 dimanche, 15 déc. 2024. 06:46
MALABO - La Côte d'Ivoire, grande favorite de la Coupe d'Afrique des Nations 2012, a fait respecter la logique en se qualifiant pour les demi-finales de l'épreuve grâce notamment à un doublé de Didier Drogba face à la Guinée Équatoriale (3-0), qui a vu sa magnifique aventure se terminer cruellement, samedi à Malabo.
Le co-organisateur de la Coupe d'Afrique peut maudire la star et capitaine des Éléphants, son véritable bourreau sur deux exploits individuels : un but de près après une énorme erreur du défenseur Fernando (36e) puis une tête surpuissante sur un coup franc parfait de Yaya Touré (70e).
Drogba, sauveur patenté des Ivoiriens, a ainsi porté son total à trois buts dans le tournoi et confirmé qu'il était éternel malgré le poids des ans, lui qui fêtera son 34e anniversaire le 11 mars.
Le magnifique coup franc de Yaya Touré en pleine lucarne (82e) n'a fait ensuite qu'entériner la large domination d'une formation qui s'est montrée à la hauteur de son statut de prétendante no 1 au titre.
La Côte d'Ivoire peut donc poursuivre son rêve de décrocher enfin son deuxième trophée continental, son obsession après une longue attente de 20 ans. Pour la génération Drogba, cette quête passera par un rendez-vous mercredi en demi-finale contre le vainqueur du quart de finale entre le Gabon et le Mali, dimanche à Libreville.
Comme depuis le début de cette CAN, les Ivoiriens ont laissé le spectacle au vestiaire pour se contenter d'un froid réalisme. Certes, Drogba aurait pu libérer bien avant les Éléphants s'il avait réussi à transformer un penalty dès la 24e minute de jeu à la suite d'une faute indiscutable de Konaté sur Zokora. Mais le buteur de Chelsea est tombé sur Danilo, le gardien équato-guinéen, en état de grâce.
Solidité collective
Cette année, les troupes de François Zahoui ne sont pas venues pour amuser la galerie mais bien pour repartir au pays avec la coupe et c'est surtout leur solidité collective qui frappe aux yeux et non leurs individualités pourtant au-dessus du lot, mis à part le légendaire Drogba.
Les Ivoiriens savent bien que pour aller au bout de la CAN, ils auront besoin de cette assise défensive qui leur a si souvent fait défaut. La leçon des dernières années a été retenue et c'est un bloc compact et hermétique qui est en train de tranquillement tracer sa route vers un possible sacre. Avec aucun but encaissé en quatre rencontres, la Côte d'Ivoire s'est bel et bien racheté une conduite.
Face à un tel rouleau compresseur, la Guinée Équatoriale n'a pu opposer que son courage et l'appui de son public, des atouts qui lui ont permis de renverser des montagnes et d'éliminer le Sénégal pour s'inviter dans le top 8 africain.
Sélection la moins bien classée de la CAN par la FIFA (151e), le Nzalang Nacional ne pouvait toutefois pas faire de miracles à chacune de ses sorties. Elle aura déjà eu le mérite de limiter un temps les dégâts avant de sombrer corps et âme. Sa Coupe d'Afrique restera cependant une indéniable réussite.
Le co-organisateur de la Coupe d'Afrique peut maudire la star et capitaine des Éléphants, son véritable bourreau sur deux exploits individuels : un but de près après une énorme erreur du défenseur Fernando (36e) puis une tête surpuissante sur un coup franc parfait de Yaya Touré (70e).
Drogba, sauveur patenté des Ivoiriens, a ainsi porté son total à trois buts dans le tournoi et confirmé qu'il était éternel malgré le poids des ans, lui qui fêtera son 34e anniversaire le 11 mars.
Le magnifique coup franc de Yaya Touré en pleine lucarne (82e) n'a fait ensuite qu'entériner la large domination d'une formation qui s'est montrée à la hauteur de son statut de prétendante no 1 au titre.
La Côte d'Ivoire peut donc poursuivre son rêve de décrocher enfin son deuxième trophée continental, son obsession après une longue attente de 20 ans. Pour la génération Drogba, cette quête passera par un rendez-vous mercredi en demi-finale contre le vainqueur du quart de finale entre le Gabon et le Mali, dimanche à Libreville.
Comme depuis le début de cette CAN, les Ivoiriens ont laissé le spectacle au vestiaire pour se contenter d'un froid réalisme. Certes, Drogba aurait pu libérer bien avant les Éléphants s'il avait réussi à transformer un penalty dès la 24e minute de jeu à la suite d'une faute indiscutable de Konaté sur Zokora. Mais le buteur de Chelsea est tombé sur Danilo, le gardien équato-guinéen, en état de grâce.
Solidité collective
Cette année, les troupes de François Zahoui ne sont pas venues pour amuser la galerie mais bien pour repartir au pays avec la coupe et c'est surtout leur solidité collective qui frappe aux yeux et non leurs individualités pourtant au-dessus du lot, mis à part le légendaire Drogba.
Les Ivoiriens savent bien que pour aller au bout de la CAN, ils auront besoin de cette assise défensive qui leur a si souvent fait défaut. La leçon des dernières années a été retenue et c'est un bloc compact et hermétique qui est en train de tranquillement tracer sa route vers un possible sacre. Avec aucun but encaissé en quatre rencontres, la Côte d'Ivoire s'est bel et bien racheté une conduite.
Face à un tel rouleau compresseur, la Guinée Équatoriale n'a pu opposer que son courage et l'appui de son public, des atouts qui lui ont permis de renverser des montagnes et d'éliminer le Sénégal pour s'inviter dans le top 8 africain.
Sélection la moins bien classée de la CAN par la FIFA (151e), le Nzalang Nacional ne pouvait toutefois pas faire de miracles à chacune de ses sorties. Elle aura déjà eu le mérite de limiter un temps les dégâts avant de sombrer corps et âme. Sa Coupe d'Afrique restera cependant une indéniable réussite.