Derrière Lyon, le bal des irréguliers
Soccer dimanche, 28 janv. 2007. 15:05 jeudi, 12 déc. 2024. 06:55
PARIS (AFP) - Les difficultés inhabituelles de Lyon (deux points en quatre matches) restent sans conséquence aucune dans la course au titre de champion de France, parce que l'OL avait jusqu'ici bien engrangé mais surtout parce que ses concurrents font des merveilles dans l'irrégularité.
Jamais, depuis cinq ans qu'il monopolise la couronne nationale, Lyon n'avait traversé une aussi mauvaise passe en L1: deux points sur douze possibles après les défaites face à Toulouse (0-2) et Bordeaux (1-2), et les nuls contre Monaco (0-0) et Nice (1-1). Et ce avec trois matches à Gerland!
Pour retrouver une moisson aussi maigre, il faut remonter à janvier-février 2000. Autant dire à une autre époque.
Malgré cette série digne d'un relégable, l'avance lyonnaise a finalement peu fondu, passant de 17 points sur Lens au soir de la 18e journée à 13 devant Lille (avant le match de Lens, qui pouvait revenir à 12 points en cas de succès sur Saint-Etienne dimanche soir) à l'issue du 22e épisode.
Pas de quoi empêcher le président Aulas de préparer dans sa vitrine une petite place pour le trophée 2007.
A cela deux explications: la première partie monstrueuse des Lyonnais mais aussi l'incorrigible irrégularité de leurs rivaux, incapables d'enchaîner les bons résultats. Derniers exemples en date: Marseille et Bordeaux.
L'OM, pas verni sous les yeux de son probable futur propriétaire, Jack Kachkar, a chuté (0-2 au Mans) alors qu'il venait d'effacer son automne calamiteux grâce à trois victoires de rang.
Nancy méconnaissable
Les Girondins, trois jours après leur exploit à Lyon, ont eux tout gaspillé avec une défaite devant Lille (0-1).
Même constat pour Lens. Les Sang et or étaient les mieux placés derrière Lyon avant leur trou d'air mais, avec un nul face aux Lillois (1-1) et surtout une défaite à Lorient (0-1), ils n'ont pas su profiter du surplace du leader.
Quant à Nancy, rayonnant à l'automne, il est désormais méconnaissable. Encore battu (0-2) dimanche à Auxerre, le club lorrain (12e) a fait encore moins bien que Lyon avec seulement un point en quatre matches.
Tout le monde n'a pas l'effectif pléthorique de l'OL. Difficile, du coup, d'enchaîner les bonnes performances dans un mois de janvier aux pelouses difficiles et au calendrier surchargé.
Lille, vainqueur coup sur coup de Paris (1-0) puis de Bordeaux (1-0) avec une redoutable efficacité, va-t-il y parvenir? C'est l'objectif que doivent se fixer Claude Puel et ses Dogues. S'il négocie bien ses rendez-vous contre Nantes (23e journée) et Toulouse (24e), le Losc pourra peut-être s'offrir le choc contre Lyon dans la peau du dauphin, le 16 février, quelques jours avant les 8e de finale aller de Ligue des champions.
Mais pour l'instant, la vraie régularité - inquiétante celle-là - reste l'apanage du Paris SG (16e) et de Nantes (18e), avec des matches qui se suivent et se ressemblent au Parc des princes comme à la Beaujoire.
Si Paris joue mieux, comme samedi contre Sochaux (0-0), Paul Le Guen attend toujours son premier but en Ligue 1 (après deux 0-0 au Parc et une défaite 1-0 à Lille). Si Nantes croyait avoir trouvé la solution avec ses recrues Barthez et Pieroni, les deux défaites à Troyes (0-1) et contre Lorient (0-2) l'ont brutalement ramené dans la zone de relégation en compagnie de Nice (19e) et de Sedan, lanterne rouge défaite à domicile par Monaco (0-1).
Jamais, depuis cinq ans qu'il monopolise la couronne nationale, Lyon n'avait traversé une aussi mauvaise passe en L1: deux points sur douze possibles après les défaites face à Toulouse (0-2) et Bordeaux (1-2), et les nuls contre Monaco (0-0) et Nice (1-1). Et ce avec trois matches à Gerland!
Pour retrouver une moisson aussi maigre, il faut remonter à janvier-février 2000. Autant dire à une autre époque.
Malgré cette série digne d'un relégable, l'avance lyonnaise a finalement peu fondu, passant de 17 points sur Lens au soir de la 18e journée à 13 devant Lille (avant le match de Lens, qui pouvait revenir à 12 points en cas de succès sur Saint-Etienne dimanche soir) à l'issue du 22e épisode.
Pas de quoi empêcher le président Aulas de préparer dans sa vitrine une petite place pour le trophée 2007.
A cela deux explications: la première partie monstrueuse des Lyonnais mais aussi l'incorrigible irrégularité de leurs rivaux, incapables d'enchaîner les bons résultats. Derniers exemples en date: Marseille et Bordeaux.
L'OM, pas verni sous les yeux de son probable futur propriétaire, Jack Kachkar, a chuté (0-2 au Mans) alors qu'il venait d'effacer son automne calamiteux grâce à trois victoires de rang.
Nancy méconnaissable
Les Girondins, trois jours après leur exploit à Lyon, ont eux tout gaspillé avec une défaite devant Lille (0-1).
Même constat pour Lens. Les Sang et or étaient les mieux placés derrière Lyon avant leur trou d'air mais, avec un nul face aux Lillois (1-1) et surtout une défaite à Lorient (0-1), ils n'ont pas su profiter du surplace du leader.
Quant à Nancy, rayonnant à l'automne, il est désormais méconnaissable. Encore battu (0-2) dimanche à Auxerre, le club lorrain (12e) a fait encore moins bien que Lyon avec seulement un point en quatre matches.
Tout le monde n'a pas l'effectif pléthorique de l'OL. Difficile, du coup, d'enchaîner les bonnes performances dans un mois de janvier aux pelouses difficiles et au calendrier surchargé.
Lille, vainqueur coup sur coup de Paris (1-0) puis de Bordeaux (1-0) avec une redoutable efficacité, va-t-il y parvenir? C'est l'objectif que doivent se fixer Claude Puel et ses Dogues. S'il négocie bien ses rendez-vous contre Nantes (23e journée) et Toulouse (24e), le Losc pourra peut-être s'offrir le choc contre Lyon dans la peau du dauphin, le 16 février, quelques jours avant les 8e de finale aller de Ligue des champions.
Mais pour l'instant, la vraie régularité - inquiétante celle-là - reste l'apanage du Paris SG (16e) et de Nantes (18e), avec des matches qui se suivent et se ressemblent au Parc des princes comme à la Beaujoire.
Si Paris joue mieux, comme samedi contre Sochaux (0-0), Paul Le Guen attend toujours son premier but en Ligue 1 (après deux 0-0 au Parc et une défaite 1-0 à Lille). Si Nantes croyait avoir trouvé la solution avec ses recrues Barthez et Pieroni, les deux défaites à Troyes (0-1) et contre Lorient (0-2) l'ont brutalement ramené dans la zone de relégation en compagnie de Nice (19e) et de Sedan, lanterne rouge défaite à domicile par Monaco (0-1).