Des dizaines de milliers de fans allemands déçus à Berlin
Soccer dimanche, 30 juin 2002. 11:18 jeudi, 12 déc. 2024. 03:42
BERLIN (AFP) - Des dizaines de milliers de fans allemands se sont montrés déçus dimanche à Berlin après la défaite de la Mannschaft contre le Brésil (0-2) lors de la finale du Mondial-2002 de soccer, tout en saluant le parcours de leur équipe.
Revêtu du drapeau allemand en cape, Dominik, 21 ans, venu spécialement de Hanovre dimanche matin pour faire la fête à Berlin, résumait le sentiment général, en déclarant: "Ce n'est pas grave. Etre vice-champion du monde, c'est déjà extraordinaire pour l'Allemagne. Personne n'y aurait cru".
A l'issue du match, des milliers de supporteurs erraient dans les rues de Berlin, le drapeau bas, sous une pluie fine entrecoupée de rayons de soleil.
Le grand point de rassemblement a été la Potsdamer Platz, au centre de la capitale allemande, où près de 125.000 personnes, depuis le début du tournoi, dont quelque 3.000 dimanche, ont suivi sur écran géant les évolutions des joueurs du sélectionneur Rudi Voeller brandissant des drapeaux noir, rouge et or.
A chaque occasion, ils entonnaient une chanson sur l'air de "Guantanamera": "Un Rudi Voeller, il n'y en a qu'un Rudi Voeller", ou encourageaient le gardien Oliver Kahn par des "Ollie! Ollie!".
Le premier but de Ronaldo a été sifflé avec virulence, le second accueilli dans un silence mortel. Certains spectateurs ont aussitôt quitté les lieux, à l'instar de Nick, 16 ans, et Benjamin, 15 ans. "Pour nous, l'Allemagne est malgré tout championne du monde", ont-ils confié.
Le visage maquillé aux couleurs noir, rouge et or, ils vont faire la fête malgré la défaite, mais leur colère et leur déception visent Oliver Kahn, le gardien, qui aurait "vraiment dû mieux jouer".
"L'Allemagne était à deux doigts du titre, s'il n'y avait pas eu Ronaldo", souligne Benjamin.
Les premiers étaient arrivés dès 05h00 locales (03h00 GMT), alors que les portes de la place n'ouvraient qu'à 08h00 locales (06h00 GMT). Deux heures avant le début du match, plus personne ne pouvait y entrer.
Pendant le match, quasiment aucune voiture n'a circulé dans Berlin, a constaté la police. "Toutes les rues étaient vides, alors que dans tous les cafés et restaurants les supporteurs se pressaient devant les petits écrans", a-t-elle poursuivi.
Dans les trains convergeant vers la capitale, les conducteurs ont informé les passagers de l'évolution du match.
Dans le centre, des fans avaient remplacé les noms officiels des rues par les noms des nouveaux héros nationaux, comme Rudi Voeller ou Oliver Kahn.
Revêtu du drapeau allemand en cape, Dominik, 21 ans, venu spécialement de Hanovre dimanche matin pour faire la fête à Berlin, résumait le sentiment général, en déclarant: "Ce n'est pas grave. Etre vice-champion du monde, c'est déjà extraordinaire pour l'Allemagne. Personne n'y aurait cru".
A l'issue du match, des milliers de supporteurs erraient dans les rues de Berlin, le drapeau bas, sous une pluie fine entrecoupée de rayons de soleil.
Le grand point de rassemblement a été la Potsdamer Platz, au centre de la capitale allemande, où près de 125.000 personnes, depuis le début du tournoi, dont quelque 3.000 dimanche, ont suivi sur écran géant les évolutions des joueurs du sélectionneur Rudi Voeller brandissant des drapeaux noir, rouge et or.
A chaque occasion, ils entonnaient une chanson sur l'air de "Guantanamera": "Un Rudi Voeller, il n'y en a qu'un Rudi Voeller", ou encourageaient le gardien Oliver Kahn par des "Ollie! Ollie!".
Le premier but de Ronaldo a été sifflé avec virulence, le second accueilli dans un silence mortel. Certains spectateurs ont aussitôt quitté les lieux, à l'instar de Nick, 16 ans, et Benjamin, 15 ans. "Pour nous, l'Allemagne est malgré tout championne du monde", ont-ils confié.
Le visage maquillé aux couleurs noir, rouge et or, ils vont faire la fête malgré la défaite, mais leur colère et leur déception visent Oliver Kahn, le gardien, qui aurait "vraiment dû mieux jouer".
"L'Allemagne était à deux doigts du titre, s'il n'y avait pas eu Ronaldo", souligne Benjamin.
Les premiers étaient arrivés dès 05h00 locales (03h00 GMT), alors que les portes de la place n'ouvraient qu'à 08h00 locales (06h00 GMT). Deux heures avant le début du match, plus personne ne pouvait y entrer.
Pendant le match, quasiment aucune voiture n'a circulé dans Berlin, a constaté la police. "Toutes les rues étaient vides, alors que dans tous les cafés et restaurants les supporteurs se pressaient devant les petits écrans", a-t-elle poursuivi.
Dans les trains convergeant vers la capitale, les conducteurs ont informé les passagers de l'évolution du match.
Dans le centre, des fans avaient remplacé les noms officiels des rues par les noms des nouveaux héros nationaux, comme Rudi Voeller ou Oliver Kahn.