Des expulsés au match France-Italie
Soccer jeudi, 7 sept. 2006. 13:23 jeudi, 12 déc. 2024. 00:07
PARIS (AP) - Le sélectionneur de l'équipe nationale française de soccer, Raymond Domenech, a réagi jeudi à la polémique autour de la présence de dizaines d'expulsés du squat de Cachan au match France-Italie mercredi soir au Stade de France avec des billets offerts par le défenseur Lilian Thuram et le capitaine des Bleus Patrick Vieira. Il a ainsi apporté son soutien à ses joueurs.
"Cela ne me concerne pas, mais je voudrais préciser une chose: c'est qu'il ne s'agissait pas d'invitations mais de billets achetés par les joueurs eux-mêmes. Ils les ont payés et ils les ont offerts à qui ils veulent", a estimé Raymond Domenech.
Le sélectionneur a ensuite défendu ses hommes. "Ils ont le droit d'avoir un avis, ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent. Jusqu'à preuve du contraire, et je les soutiens, ce sont des adultes", a poursuivi Domenech. "Il ont le droit d'avoir des idées. Ne leur reprochez pas cela alors que jusqu'à présent, (on disait que) ce ne sont que des footballeurs qui ne savent pas penser, qui sont bêtes comme leurs pieds. Ils ont des idées et ils n'ont demandé à personne de faire de la publicité sur ce qu'ils ont fait".
En plaisantant, Domenech a encore indiqué: "Je ne me lance pas dans la politique. Je ne suis ni pour les uns, ni pour les autres". Et de conclure: "J'ai moi aussi le droit d'acheter des billets de les donner à qui je veux".
"Cela ne me concerne pas, mais je voudrais préciser une chose: c'est qu'il ne s'agissait pas d'invitations mais de billets achetés par les joueurs eux-mêmes. Ils les ont payés et ils les ont offerts à qui ils veulent", a estimé Raymond Domenech.
Le sélectionneur a ensuite défendu ses hommes. "Ils ont le droit d'avoir un avis, ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent. Jusqu'à preuve du contraire, et je les soutiens, ce sont des adultes", a poursuivi Domenech. "Il ont le droit d'avoir des idées. Ne leur reprochez pas cela alors que jusqu'à présent, (on disait que) ce ne sont que des footballeurs qui ne savent pas penser, qui sont bêtes comme leurs pieds. Ils ont des idées et ils n'ont demandé à personne de faire de la publicité sur ce qu'ils ont fait".
En plaisantant, Domenech a encore indiqué: "Je ne me lance pas dans la politique. Je ne suis ni pour les uns, ni pour les autres". Et de conclure: "J'ai moi aussi le droit d'acheter des billets de les donner à qui je veux".