Des primes à géométrie variable
Soccer mercredi, 21 juin 2006. 12:41 samedi, 14 déc. 2024. 21:42
HAMELIN (AP) -- Les "smicards" du Togo ont menacé de faire grève avant d'affronter la Suisse en raison de primes jugées trop faibles. Les Français, leur prochain adversaire vendredi à Cologne, devraient toucher en cas de qualification pour les huitièmes de finale du Mondial des "primes raisonnables".
D'autres équipes nationales n'hésiteraient pas à généreusement arroser les joueurs en cas de bon parcours au Mondial.
Personne n'est donc logé à la même enseigne parmi les 32 finalistes de la Coupe du monde. La FIFA ne devrait-elle pas se substituer aux fédérations et verser des primes équivalentes aux joueurs de toutes les formations en fonction de leurs résultats?
"Cette philosophie parait bonne, mais elle est irréaliste", a déclaré à l'AP Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de soccer (FFF).
"Ce n'est pas réalisable car chaque pays voudra garder la responsabilité des primes. Derrière les primes, il y a de nombreuses choses comme le marketing, les indemnités journalières, etc. Les pays ne sont pas prêts à modifier leurs façons de faire, même si dans l'esprit une répartition équitable paraît plus juste", explique-t-il.
Pour la France, les primes ont été négociées avant le Mondial, entre les dirigeants du soccer national et Willy Sagnol qui représentait les joueurs.
"Les joueurs ont privilégié la gagne et la volonté d'aller le plus loin possible à un marchandage quelconque", souligne Jean-Yves Le Huédé, le directeur de la communication à la FFF.
Les joueurs ne toucheront rien en cas d'élimination avant les 8es de finale du Mondial allemand, comme il y a quatre ans. Eliminés au premier tour de la Coupe du monde en Asie, les Français n'avaient rien perçu de la FFF.
"Ces primes raisonnables sont largement inférieures à ce qui se pratique au niveau européen", affirme Le Huédé.
La polémique autour des primes des joueurs togolais a finalement pris fin. Le conflit avait conduit le sélectionneur Otto Pfister à quitter brièvement ses fonctions et les joueurs à menacer de boycotter la rencontre face à la Suisse.
Le problème a été réglé grâce à l'intervention de la FIFA et les joueurs ont affirmé se concentrer désormais sur le match face à la France. "Nous avons reçu l'argent", a assuré Emmanuel Adebayor mercredi. "Tout est réglé".
D'autres équipes nationales n'hésiteraient pas à généreusement arroser les joueurs en cas de bon parcours au Mondial.
Personne n'est donc logé à la même enseigne parmi les 32 finalistes de la Coupe du monde. La FIFA ne devrait-elle pas se substituer aux fédérations et verser des primes équivalentes aux joueurs de toutes les formations en fonction de leurs résultats?
"Cette philosophie parait bonne, mais elle est irréaliste", a déclaré à l'AP Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de soccer (FFF).
"Ce n'est pas réalisable car chaque pays voudra garder la responsabilité des primes. Derrière les primes, il y a de nombreuses choses comme le marketing, les indemnités journalières, etc. Les pays ne sont pas prêts à modifier leurs façons de faire, même si dans l'esprit une répartition équitable paraît plus juste", explique-t-il.
Pour la France, les primes ont été négociées avant le Mondial, entre les dirigeants du soccer national et Willy Sagnol qui représentait les joueurs.
"Les joueurs ont privilégié la gagne et la volonté d'aller le plus loin possible à un marchandage quelconque", souligne Jean-Yves Le Huédé, le directeur de la communication à la FFF.
Les joueurs ne toucheront rien en cas d'élimination avant les 8es de finale du Mondial allemand, comme il y a quatre ans. Eliminés au premier tour de la Coupe du monde en Asie, les Français n'avaient rien perçu de la FFF.
"Ces primes raisonnables sont largement inférieures à ce qui se pratique au niveau européen", affirme Le Huédé.
La polémique autour des primes des joueurs togolais a finalement pris fin. Le conflit avait conduit le sélectionneur Otto Pfister à quitter brièvement ses fonctions et les joueurs à menacer de boycotter la rencontre face à la Suisse.
Le problème a été réglé grâce à l'intervention de la FIFA et les joueurs ont affirmé se concentrer désormais sur le match face à la France. "Nous avons reçu l'argent", a assuré Emmanuel Adebayor mercredi. "Tout est réglé".