Des prisonniers mis à contribution?
Soccer jeudi, 21 juin 2007. 11:29 dimanche, 15 déc. 2024. 03:48
VARSOVIE - Jusqu'à 20 000 prisonniers pourraient participer à la construction en Pologne de stades et d'autres infrastructures indispensables pour l'Euro-2012 de football confié à la Pologne et à l'Ukraine, ont indiqué jeudi les autorités pénitentiaires.
Il s'agit d'un programme, cofinancé par des fonds européens, de réinsertion sociale des détenus, a précisé le chef adjoint de la direction nationale des prisons, Pawel Nasilowski.
"Des consultations sont en cours (...) il est entendu que les prisonniers resteraient sous bonne garde à l'extérieur des pénitenciers", a déclaré M. Nasilowski lors d'une colloque sur la réinsertion de la population carcérale.
Très fière de se voir confier, conjointement avec l'Ukraine, l'organisation de l'Euro-2012, la Pologne deviendra un immense chantier pour assurer le succès du championnat, avec des autoroutes, des stades et des hôtels à construire ou à rénover.
Actuellement, un supporteur qui voudrait relier Gdansk, dans le nord de la Pologne à Donetsk, dans le sud-est de l'Ukraine, doit rouler pendant plus de 22 heures, sans compter les arrêts et l'attente aux frontières. Il n'y a que 23 kilomètres d'autoroute entre les deux villes.
Selon M. Nasilowski, quelque 34% des détenus travaillent volontairement en Pologne, où le taux de la population carcérale, 228 sur 100 000 habitants, représente plus du double de celui de la France ou de l'Allemagne.
Il s'agit d'un programme, cofinancé par des fonds européens, de réinsertion sociale des détenus, a précisé le chef adjoint de la direction nationale des prisons, Pawel Nasilowski.
"Des consultations sont en cours (...) il est entendu que les prisonniers resteraient sous bonne garde à l'extérieur des pénitenciers", a déclaré M. Nasilowski lors d'une colloque sur la réinsertion de la population carcérale.
Très fière de se voir confier, conjointement avec l'Ukraine, l'organisation de l'Euro-2012, la Pologne deviendra un immense chantier pour assurer le succès du championnat, avec des autoroutes, des stades et des hôtels à construire ou à rénover.
Actuellement, un supporteur qui voudrait relier Gdansk, dans le nord de la Pologne à Donetsk, dans le sud-est de l'Ukraine, doit rouler pendant plus de 22 heures, sans compter les arrêts et l'attente aux frontières. Il n'y a que 23 kilomètres d'autoroute entre les deux villes.
Selon M. Nasilowski, quelque 34% des détenus travaillent volontairement en Pologne, où le taux de la population carcérale, 228 sur 100 000 habitants, représente plus du double de celui de la France ou de l'Allemagne.