Des sanctions contre le Paris SG
Soccer mercredi, 30 avr. 2008. 15:13 jeudi, 12 déc. 2024. 10:47
PARIS - Le Paris SG a été exclu de la Coupe de la Ligue 2008-2009 par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), mercredi, pour sa responsabilité dans l'affaire de la banderole anti-Ch'tis déployée lors de la finale de la Coupe de la Ligue le 29 mars.
"Le retrait de points ne s'imposait pas, a expliqué le président de la commission, Jacques Riolacci, car la connotation raciste n'a pas été établie. La commission de discipline n'a pas trouvé dans la banderole qui a choqué beaucoup de monde, et qui exhale des pestilences désagréables, des éléments purement racistes".
"Il est incontestable que s'en prendre à une communauté, à un ensemble de population qui revendique un mode de vie et une identité commune, s'apparente à une forme de xénophobie, a ajouté M. Riolacci. Le distinguo est très subtil, d'ailleurs, le procureur de la République de Bobigny a basé son enquête sur la provocation à la haine et à la violence".
Un retrait de points aurait été dramatique pour le Paris SG, qui lutte pour son maintien en Ligue 1.
A trois journées de la fin (9 points à prendre au maximum), le club de la capitale est toujours 18e et premier relégable, à égalité de points (38 pts) avec Toulouse (diff. -6) et Lens (diff. -8), mais une moins bonne différence de buts (-9 pour le PSG).
Pour une affaire de banderole similaire à Bastia ("Kébé, on est pas raciste, la preuve: on t'enc..."), le club corse, qui joue en Ligue 2, s'était vu retirer, en appel, 2 points au classement en raison de "la passivité des dirigeants du club bastiais dans la gestion de l'incident", avait expliqué la Commission supérieure d'appel de la Fédération (FFF).
Au Stade de France, lors de cette finale, la banderole "Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis" avait été déployée, suscitant une vague d'indignations sans précédent dans les milieux sportifs et politiques après un incident en France dans un stade de football.
"Le retrait de points ne s'imposait pas, a expliqué le président de la commission, Jacques Riolacci, car la connotation raciste n'a pas été établie. La commission de discipline n'a pas trouvé dans la banderole qui a choqué beaucoup de monde, et qui exhale des pestilences désagréables, des éléments purement racistes".
"Il est incontestable que s'en prendre à une communauté, à un ensemble de population qui revendique un mode de vie et une identité commune, s'apparente à une forme de xénophobie, a ajouté M. Riolacci. Le distinguo est très subtil, d'ailleurs, le procureur de la République de Bobigny a basé son enquête sur la provocation à la haine et à la violence".
Un retrait de points aurait été dramatique pour le Paris SG, qui lutte pour son maintien en Ligue 1.
A trois journées de la fin (9 points à prendre au maximum), le club de la capitale est toujours 18e et premier relégable, à égalité de points (38 pts) avec Toulouse (diff. -6) et Lens (diff. -8), mais une moins bonne différence de buts (-9 pour le PSG).
Pour une affaire de banderole similaire à Bastia ("Kébé, on est pas raciste, la preuve: on t'enc..."), le club corse, qui joue en Ligue 2, s'était vu retirer, en appel, 2 points au classement en raison de "la passivité des dirigeants du club bastiais dans la gestion de l'incident", avait expliqué la Commission supérieure d'appel de la Fédération (FFF).
Au Stade de France, lors de cette finale, la banderole "Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis" avait été déployée, suscitant une vague d'indignations sans précédent dans les milieux sportifs et politiques après un incident en France dans un stade de football.