Des tests de dépistage seront effectués au Mondial 2002
Soccer mercredi, 30 janv. 2002. 14:58 samedi, 14 déc. 2024. 01:54
PARIS (AP) - Le président de la Commission médicale de la FIFA, le Dr Michel D'Hooghe, a affirmé lundi dans un entretien accordé au journal L'Equipe que des tests de détection de l'érythropoiétine (EPO) seraient effectués pendant la prochaine Coupe du monde de soccer au Japon et en Corée du Sud.
Le Dr D'Hooghe, membre du comité exécutif de la FIFA, a précisé que la méthode urinaire française du laboratoire de Châtenay-Malabry serait utilisée.
"J'ai lu le rapport technique du directeur de la commission médicale du Comité international olympique, lequel a opté pour un double contrôle sang-urine. Mais nous n'utilisons pas les contrôles sanguins à la FIFA", a-t-il indiqué.
Jusqu'à présent, l'EPO n'a jamais été détectée dans les grandes compétitions internationales de soccer, et la mise en place de tests de dépistage au Mondial constituerait une première. Cependant, la méthode française a été fortement décriée ces derniers temps pour son manque de fiabilité.
"Les risques juridiques sont importants, c'est vrai. Nous le savons. (...) Mais j'ai le droit et le devoir de prendre cette décision. Il ne me semble pas possible aujourd'hui, et alors que l'EPO est sur la liste des produits interdits, de mettre en place des contrôles sérieux sans la rechercher. Je mène ce combat, et j'irai jusqu'au bout", a-t-il poursuivi.
M. D'Hooghe, qui ne peut "exclure l'utilisation de l'EPO" car il "n'existe pas de cordon sanitaire autour du soccer", a ajouté que l'instauration de tests de dépistage n'avait pas pour but de se conformer aux directives de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui vise l'harmonisation de la lutte antidopage planétaire. La FIFA n'a toujours pas signé de protocole d'accord avec l'AMA.
"S'il est clair que nous collaborerons avec eux, il est tout aussi clair que nous ne signerons pas d'accord avec l'AMA pour nous aligner sur son fonctionnement et ses règles. Nous n'avons pas de leçons à recevoir de l'Agence mondiale antidopage. D'ailleurs, nous sommes très largement mieux organisés qu'eux."
Le Dr D'Hooghe a par ailleurs souligné que des contrôles antidopage inopinés avaient déjà été effectués pendant les éliminatoires de la Coupe du monde.
"Nous avons eu, à l'arrivée, deux ou trois positifs (...). Nous pouvons également annoncer que chacune des 32 sélections présentes en Asie sera contrôlée au moins une fois lors des matches amicaux qui vont précéder l'épreuve."
Le Dr D'Hooghe, membre du comité exécutif de la FIFA, a précisé que la méthode urinaire française du laboratoire de Châtenay-Malabry serait utilisée.
"J'ai lu le rapport technique du directeur de la commission médicale du Comité international olympique, lequel a opté pour un double contrôle sang-urine. Mais nous n'utilisons pas les contrôles sanguins à la FIFA", a-t-il indiqué.
Jusqu'à présent, l'EPO n'a jamais été détectée dans les grandes compétitions internationales de soccer, et la mise en place de tests de dépistage au Mondial constituerait une première. Cependant, la méthode française a été fortement décriée ces derniers temps pour son manque de fiabilité.
"Les risques juridiques sont importants, c'est vrai. Nous le savons. (...) Mais j'ai le droit et le devoir de prendre cette décision. Il ne me semble pas possible aujourd'hui, et alors que l'EPO est sur la liste des produits interdits, de mettre en place des contrôles sérieux sans la rechercher. Je mène ce combat, et j'irai jusqu'au bout", a-t-il poursuivi.
M. D'Hooghe, qui ne peut "exclure l'utilisation de l'EPO" car il "n'existe pas de cordon sanitaire autour du soccer", a ajouté que l'instauration de tests de dépistage n'avait pas pour but de se conformer aux directives de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui vise l'harmonisation de la lutte antidopage planétaire. La FIFA n'a toujours pas signé de protocole d'accord avec l'AMA.
"S'il est clair que nous collaborerons avec eux, il est tout aussi clair que nous ne signerons pas d'accord avec l'AMA pour nous aligner sur son fonctionnement et ses règles. Nous n'avons pas de leçons à recevoir de l'Agence mondiale antidopage. D'ailleurs, nous sommes très largement mieux organisés qu'eux."
Le Dr D'Hooghe a par ailleurs souligné que des contrôles antidopage inopinés avaient déjà été effectués pendant les éliminatoires de la Coupe du monde.
"Nous avons eu, à l'arrivée, deux ou trois positifs (...). Nous pouvons également annoncer que chacune des 32 sélections présentes en Asie sera contrôlée au moins une fois lors des matches amicaux qui vont précéder l'épreuve."