Domenech critique les officiels
Soccer mardi, 20 juin 2006. 12:44 dimanche, 15 déc. 2024. 01:55
HAMELIN (AP) - Raymond Domenech a durci le ton concernant l'arbitrage de la Coupe du monde de soccer, jugeant non seulement que l'équipe de France a été pénalisée lors de ses deux premiers matches, mais aussi que la Suisse est avantagée.
"On demande aux arbitres de nous accorder des buts quand on les met ou quand il y a penalty de nous le siffler", a déclaré le sélectionneur des Bleus. "Ca commence à bien faire. Une fois, on peut se tromper. Mais apparemment pour les Suisses, ils se sont trompés deux fois. Patrick Muller a le droit de jouer au handball dans la surface de réparation."
"Je pense que les Suisses ont été largement favorisés sur deux matches par l'arbitrage, car il y a aussi penalty pour le Togo de la même manière qu'il y en avait un en notre faveur", a-t-il dit.
Domenech pense que "pour le moment, oui, le résultat du groupe a été faussé".
La Suisse est en tête du groupe G après avoir fait match nul contre la France 0-0 et battu le Togo 2-0. Contre les Bleus, Muller avait involontairement arrêté une frappe de la main dans la surface, sans être pénalisé.
Contre la Corée, la France a fait match nul 1-1, mais un but valable inscrit par Patrick Vieira n'a pas été validé par l'arbitre.
"Si on rajoute le carton jaune de "Zizou" lors du premier match contre les Suisses... C'est la seule fois où un arbitre (dans cette Coupe du monde) a mis un carton à un joueur pour un coup franc tiré (trop vite), j'ai vérifié", a dit Domenech.
"Il faudrait qu'ils fassent vite un bilan, qu'ils n'attendent pas la fin du premier tour pour le faire, car on a encore des matches à jouer", déclare Domenech à l'attention de la FIFA, organisatrice de
l'épreuve, qui a déclaré avant la compétition vouloir un arbitrage "irréprochable".
Domenech a lancé une pique à l'encontre de Joseph Blatter, le président suisse de la FIFA, qui aurait déclaré que la France avait gâché de nombreuses occasions lors de ses deux premiers matches.
"S'il faut marquer six buts pour se mettre à l'abri, que le deuxième ne suffit pas, et que les arbitres ont le droit de nous en enlever parce qu'ils pensent qu'on est trop fort et qu'on doit en marquer plus, je suis d'accord avec lui... On ne peut pas dire ça. On ne peut pas accepter des fautes d'arbitrage répétées en notre défaveur. L'avis technique, tout le monde peut en donner, il (Blatter) a été joueur, il a un avis. Si on avait marqué toutes les occasions de buts sur deux ans, on en serait à 180 buts sur 20 matches. On ne l'a pas fait. Mais cette fois-ci, on l'a fait, c'est dommage."
"On n'a pas eu une décision favorable, jamais", a-t-il ajouté. "Je n'en connais pas les raisons, mais on peut contester que sur deux matches, on a trois décisions qui nous pénalisent vraiment."
Plus généralement, Domenech juge l'arbitrage "pointilleux".
"Il y a une forme d'excès dans certaines décisions qui me paraissent surprenantes", a-t-il dit.
Le sélectionneur espère maintenant une révolte de ses joueurs. "J'espère que ça marque les joueurs dans le sentiment de la révolte, car c'est de l'injustice. Pour un sportif de haut niveau, ce n'est pas de l'abattement, c'est l'inverse. On sait qu'il faut se battre aussi contre ça, on va faire attention."[[PUBPC]]
"On demande aux arbitres de nous accorder des buts quand on les met ou quand il y a penalty de nous le siffler", a déclaré le sélectionneur des Bleus. "Ca commence à bien faire. Une fois, on peut se tromper. Mais apparemment pour les Suisses, ils se sont trompés deux fois. Patrick Muller a le droit de jouer au handball dans la surface de réparation."
"Je pense que les Suisses ont été largement favorisés sur deux matches par l'arbitrage, car il y a aussi penalty pour le Togo de la même manière qu'il y en avait un en notre faveur", a-t-il dit.
Domenech pense que "pour le moment, oui, le résultat du groupe a été faussé".
La Suisse est en tête du groupe G après avoir fait match nul contre la France 0-0 et battu le Togo 2-0. Contre les Bleus, Muller avait involontairement arrêté une frappe de la main dans la surface, sans être pénalisé.
Contre la Corée, la France a fait match nul 1-1, mais un but valable inscrit par Patrick Vieira n'a pas été validé par l'arbitre.
"Si on rajoute le carton jaune de "Zizou" lors du premier match contre les Suisses... C'est la seule fois où un arbitre (dans cette Coupe du monde) a mis un carton à un joueur pour un coup franc tiré (trop vite), j'ai vérifié", a dit Domenech.
"Il faudrait qu'ils fassent vite un bilan, qu'ils n'attendent pas la fin du premier tour pour le faire, car on a encore des matches à jouer", déclare Domenech à l'attention de la FIFA, organisatrice de
l'épreuve, qui a déclaré avant la compétition vouloir un arbitrage "irréprochable".
Domenech a lancé une pique à l'encontre de Joseph Blatter, le président suisse de la FIFA, qui aurait déclaré que la France avait gâché de nombreuses occasions lors de ses deux premiers matches.
"S'il faut marquer six buts pour se mettre à l'abri, que le deuxième ne suffit pas, et que les arbitres ont le droit de nous en enlever parce qu'ils pensent qu'on est trop fort et qu'on doit en marquer plus, je suis d'accord avec lui... On ne peut pas dire ça. On ne peut pas accepter des fautes d'arbitrage répétées en notre défaveur. L'avis technique, tout le monde peut en donner, il (Blatter) a été joueur, il a un avis. Si on avait marqué toutes les occasions de buts sur deux ans, on en serait à 180 buts sur 20 matches. On ne l'a pas fait. Mais cette fois-ci, on l'a fait, c'est dommage."
"On n'a pas eu une décision favorable, jamais", a-t-il ajouté. "Je n'en connais pas les raisons, mais on peut contester que sur deux matches, on a trois décisions qui nous pénalisent vraiment."
Plus généralement, Domenech juge l'arbitrage "pointilleux".
"Il y a une forme d'excès dans certaines décisions qui me paraissent surprenantes", a-t-il dit.
Le sélectionneur espère maintenant une révolte de ses joueurs. "J'espère que ça marque les joueurs dans le sentiment de la révolte, car c'est de l'injustice. Pour un sportif de haut niveau, ce n'est pas de l'abattement, c'est l'inverse. On sait qu'il faut se battre aussi contre ça, on va faire attention."[[PUBPC]]