Domenech défie ses joueurs
Soccer jeudi, 22 juin 2006. 13:43 jeudi, 12 déc. 2024. 15:16
(PC) - A la veille d'affronter le Togo dans un match "couperet", le sélectionneur Raymond Domenech a mis la pression sur ses joueurs, les exhortant à forcer leur destin pour arracher leur qualification pour les huitièmes de finale du Mondial.
Les Français doivent battre les Africains par deux buts d'écart vendredi soir à Cologne pour être assurés de franchir la phase de poules et ne pas connaître une nouvelle désillusion après le fiasco de 2002, où les Bleus avaient été sortis au premier tour sans marquer le moindre but.
"Par rapport à 2002, je vois un signe extraordinaire", a commenté Domenech jeudi en conférence de presse. "Ils sont dans la même situation. En 2002, ils devaient marquer deux buts lors de leur dernier match, ils n'avaient pas réussi. Et on leur redonne cette chance-là! Il y a peu de gens à qui on donne deux fois la même chance dans une compétition pour prouver que c'était un accident. Ils ont leur destin entre leurs mains, à eux de le prendre. Deux fois de suite la même chance, c'est rare."
Domenech a ajouté que les discours devaient désormais cesser pour laisser place à la vérité du terrain.
"Mon travail n'est pas de lancer des messages optimistes aux gens", a-t-il déclaré. "Je travaille pour que mon équipe ait l'envie et la conviction pour gagner ce match. Le message, c'est sur le terrain. C'est ce qui va se passer demain (vendredi) qui sera le vrai message. Et les joueurs devront donner ce message: 'vous pouvez croire en nous, on vous le montre."
Domenech a transformé ses paroles en actes dès la fin de la conférence de presse, conviant ses joueurs à une causerie d'une bonne dizaine de minutes avant de débuter l'entraînement sur la pelouse du stade de Cologne.
Après leurs matches nuls contre la Suisse (0-0) et la Corée du Sud (1-1), les Bleus n'ont plus le droit à l'erreur. Selon leur sélectionneur, ils doivent cependant rester sereins. "Un match n'est jamais gagné avant d'être commencé ou terminé", a-t-il dit. "Ce qui va se passer sur le terrain donnera confiance. Je dois montrer (aux joueurs) ce qu'ils sont capables de faire, et qu'ils sont capables de le refaire. La confiance, ils se la créent et se construisent dessus."
En cas de qualification pour les huitièmes de finale, les Français affronteront probablement l'Ukraine ou l'Espagne. "Une victoire ne peut que nous faire monter d'un cran, car elle peut nous qualifier", a estimé le sélectionneur. "Il y aura donc forcément un match derrière. Il y aura peut-être une forme de déclic, car pour exister il faut gagner."
Contre les Togolais, Domenech devrait aligner en attaque le tandem composé de Thierry Henry et David Trezeguet. "Marquer tôt pourra avoir une incidence", a reconnu l'entraîneur. "C'est mieux pour mettre la pression. Mais si on doit marquer deux buts aux 93e et 94e minutes, je signe tout de suite. C'est vrai que je préférerai marquer le plus vite possible mais les Togolais ne seront pas forcément d'accord."
Les Français doivent battre les Africains par deux buts d'écart vendredi soir à Cologne pour être assurés de franchir la phase de poules et ne pas connaître une nouvelle désillusion après le fiasco de 2002, où les Bleus avaient été sortis au premier tour sans marquer le moindre but.
"Par rapport à 2002, je vois un signe extraordinaire", a commenté Domenech jeudi en conférence de presse. "Ils sont dans la même situation. En 2002, ils devaient marquer deux buts lors de leur dernier match, ils n'avaient pas réussi. Et on leur redonne cette chance-là! Il y a peu de gens à qui on donne deux fois la même chance dans une compétition pour prouver que c'était un accident. Ils ont leur destin entre leurs mains, à eux de le prendre. Deux fois de suite la même chance, c'est rare."
Domenech a ajouté que les discours devaient désormais cesser pour laisser place à la vérité du terrain.
"Mon travail n'est pas de lancer des messages optimistes aux gens", a-t-il déclaré. "Je travaille pour que mon équipe ait l'envie et la conviction pour gagner ce match. Le message, c'est sur le terrain. C'est ce qui va se passer demain (vendredi) qui sera le vrai message. Et les joueurs devront donner ce message: 'vous pouvez croire en nous, on vous le montre."
Domenech a transformé ses paroles en actes dès la fin de la conférence de presse, conviant ses joueurs à une causerie d'une bonne dizaine de minutes avant de débuter l'entraînement sur la pelouse du stade de Cologne.
Après leurs matches nuls contre la Suisse (0-0) et la Corée du Sud (1-1), les Bleus n'ont plus le droit à l'erreur. Selon leur sélectionneur, ils doivent cependant rester sereins. "Un match n'est jamais gagné avant d'être commencé ou terminé", a-t-il dit. "Ce qui va se passer sur le terrain donnera confiance. Je dois montrer (aux joueurs) ce qu'ils sont capables de faire, et qu'ils sont capables de le refaire. La confiance, ils se la créent et se construisent dessus."
En cas de qualification pour les huitièmes de finale, les Français affronteront probablement l'Ukraine ou l'Espagne. "Une victoire ne peut que nous faire monter d'un cran, car elle peut nous qualifier", a estimé le sélectionneur. "Il y aura donc forcément un match derrière. Il y aura peut-être une forme de déclic, car pour exister il faut gagner."
Contre les Togolais, Domenech devrait aligner en attaque le tandem composé de Thierry Henry et David Trezeguet. "Marquer tôt pourra avoir une incidence", a reconnu l'entraîneur. "C'est mieux pour mettre la pression. Mais si on doit marquer deux buts aux 93e et 94e minutes, je signe tout de suite. C'est vrai que je préférerai marquer le plus vite possible mais les Togolais ne seront pas forcément d'accord."