Dopage : la FIFA doit harmoniser ses règles
Soccer mardi, 22 mars 2005. 12:05 dimanche, 15 déc. 2024. 03:54
TUNIS (AFP) - Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) Richard Pound, a affirmé mardi qu'il était nécessaire que la Fédération internationale de soccer (FIFA) harmonise ses règlements avec le code mondial antidopage, au cours d'une conférence de presse à Tunis.
"La FIFA a adopté le code antidopage mais elle doit changer ses règlements pour qu'il n'y ait pas de conflits", a déclaré M. Pound, qui participait à une conférence internationale en Tunisie.
"L'une des difficultés qu'affronte l'Agence, c'est que chaque fédération dispose de ses propres règlements", a-t-il indiqué, ajoutant que l'AMA travaillait actuellement sur le cas "le plus compliqué", la FIFA, en vue d'harmoniser la lutte contre le dopage.
Le code mondial antidopage a été élaboré par l'AMA et adopté par les différentes Fédérations internationales, les Comités olympiques et les sportifs.
S'agissant de l'évolution du phénomène du dopage, le président de l'AMA a estimé que "d'une manière générale, on n'a pas remarqué une augmentation notable du nombre des tests positifs".
Les taux, stables, se situent entre 1 et 2% des cas testés et les stéroïdes anabolisants constituent plus du tiers des substances prohibées détectées, a-t-il précisé.
"On reste prudent sur les statistiques car il pourrait y avoir de nouvelles substances que nous ne connaissons pas encore", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'un budget plus important (14 millions de dollars/10,6 millions d'euros en 2005) était consacré à la recherche de nouvelles substances pouvant être utilisées par les athlètes.
M. Pound participait à une conférence internationale sur le "Sport et la santé", du 21 au 24 mars à Hammamet (60 km au sud de Tunis), à l'initiative de la Tunisie et en collaboration avec l'Organisation des nations unies (ONU).
Ce séminaire fait partie d'une série de rencontres à l'occasion de l'Année internationale du sport et de l'éducation physique, objet d'une résolution de l'ONU à l'initiative de la Tunisie.
"La FIFA a adopté le code antidopage mais elle doit changer ses règlements pour qu'il n'y ait pas de conflits", a déclaré M. Pound, qui participait à une conférence internationale en Tunisie.
"L'une des difficultés qu'affronte l'Agence, c'est que chaque fédération dispose de ses propres règlements", a-t-il indiqué, ajoutant que l'AMA travaillait actuellement sur le cas "le plus compliqué", la FIFA, en vue d'harmoniser la lutte contre le dopage.
Le code mondial antidopage a été élaboré par l'AMA et adopté par les différentes Fédérations internationales, les Comités olympiques et les sportifs.
S'agissant de l'évolution du phénomène du dopage, le président de l'AMA a estimé que "d'une manière générale, on n'a pas remarqué une augmentation notable du nombre des tests positifs".
Les taux, stables, se situent entre 1 et 2% des cas testés et les stéroïdes anabolisants constituent plus du tiers des substances prohibées détectées, a-t-il précisé.
"On reste prudent sur les statistiques car il pourrait y avoir de nouvelles substances que nous ne connaissons pas encore", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'un budget plus important (14 millions de dollars/10,6 millions d'euros en 2005) était consacré à la recherche de nouvelles substances pouvant être utilisées par les athlètes.
M. Pound participait à une conférence internationale sur le "Sport et la santé", du 21 au 24 mars à Hammamet (60 km au sud de Tunis), à l'initiative de la Tunisie et en collaboration avec l'Organisation des nations unies (ONU).
Ce séminaire fait partie d'une série de rencontres à l'occasion de l'Année internationale du sport et de l'éducation physique, objet d'une résolution de l'ONU à l'initiative de la Tunisie.