Espagne-Tunisie : deux styles opposés
Soccer dimanche, 18 juin 2006. 12:44 dimanche, 15 déc. 2024. 09:31
STUTTGART (AFP) - La rencontre Espagne-Tunisie du Mondial-2006 de football (Gr.H), lundi à Stuttgart (19h00 GMT), met en présence deux équipes aux styles opposés selon le sélectionneur de la Tunisie, Roger Lemerre, alors que l'Espagnol Xavi juge, au contraire, qu'elles pratiquent un jeu similaire.
"Cela sera la confrontation de deux styles", a affirmé samedi l'entraîneur français au camp de base de la Tunisie à Schweinfurt (sud).
"Son football ressemble au nôtre", avait déclaré Xavi vendredi à propos du futur adversaire de l'Espagne. "Nous avons vu peu de choses (de la Tunisie), avait-il ajouté, mais c'est peut-être un adversaire plus technique que l'Ukraine."
"Nos joueurs aussi sont bons et ont peut-être un peu plus de puissance", assurait Roger Lemerre.
"C'est normal qu'il pense cela de son équipe", a expliqué dimanche le gardien de la "Seleccion", Iker Casillas, lors de la conférence de presse d'avant-match. "Ca me semble logique".
Mêmes joueurs
Le sélectionneur espagnol Luis Aragones semblait surtout redouter le milieu de terrain tunisien. "Ils ont un milieu de terrain très fort, soulignait-il. C'est une équipe très technique avec un gros physique."
Pour lui faire face, le "Sage" Aragones devrait faire appel aux mêmes joueurs que contre l'Ukraine (victoire 4-0).
"Vu comment ça se passe jusqu'ici, il est logique que l'entraîneur continue à faire confiance aux mêmes joueurs", confiait samedi le jeune milieu Francesc Fabregas, entré en jeu devant les Ukrainiens.
En cas de victoire au stade Gottlieb-Daimler de Stuttgart, la "Seleccion" serait assurée de se retrouver en 8e de finale, voire même de terminer à la première place en fonction du résultat de l'autre match, Arabie Saoudite-Ukraine.
Pour la Tunisie, une défaite ne serait évidemment pas une bonne chose, surtout si l'Ukraine, son adversaire lors du dernier match, venait à battre l'Arabie Saoudite. Mais elle ne serait pas éliminée.
"On va jouer pour gagner", a déclaré dimanche Roger Lemerre, qui fêtait ses 65 ans. "Mais un match nul contre l'Espagne serait déjà un très bon résultat pour la Tunisie", a ajouté le sélectionneur des "Aigles de Carthage", précisant que le résultat de l'autre match n'aurait aucune influence.
Lemerre, éliminé dès le premier tour du Mondial-2002 à la tête de l'équipe de France, comptera sur un sursaut d'orgueil de ses joueurs, décevants face à l'Arabie Saoudite lors du premier match (2-2).
"Combat collectif"
"La priorité, c'est la motivation, avait-t-il expliqué samedi. Ce doit être un combat collectif. Nous devons donner 100% car les attentes sont grandes."
Le défenseur Rahdi Jaidi a admis que les Tunisiens avaient mal joué contre les Saoudiens. "Nous savons tous que nous n'avons pas bien joué, a-t-il dit. Nous allons tenter de mieux nous concentrer et de mieux jouer. Peut-être qu'il y aura une surprise."
Pour tenter de surprendre les Espagnols, les Aigles de Carthage seront privés de leur attaquant d'origine brésilienne Santos.
"C'est définitif, il ne jouera pas", avait déclaré vendredi le médecin de la sélection tunisienne, Hamed Kammoun, estimant qu'il était encore trop tôt pour que le buteur reprenne la compétition.
Santos s'était blessé le 7 juin lors d'un match de préparation contre une sélection régionale de Bavière (sud de l'Allemagne) et avait été remplacé après 30 minutes de jeu. Il avait déjà manqué le rendez-vous contre l'Arabie saoudite, mercredi à Munich.
"Cela sera la confrontation de deux styles", a affirmé samedi l'entraîneur français au camp de base de la Tunisie à Schweinfurt (sud).
"Son football ressemble au nôtre", avait déclaré Xavi vendredi à propos du futur adversaire de l'Espagne. "Nous avons vu peu de choses (de la Tunisie), avait-il ajouté, mais c'est peut-être un adversaire plus technique que l'Ukraine."
"Nos joueurs aussi sont bons et ont peut-être un peu plus de puissance", assurait Roger Lemerre.
"C'est normal qu'il pense cela de son équipe", a expliqué dimanche le gardien de la "Seleccion", Iker Casillas, lors de la conférence de presse d'avant-match. "Ca me semble logique".
Mêmes joueurs
Le sélectionneur espagnol Luis Aragones semblait surtout redouter le milieu de terrain tunisien. "Ils ont un milieu de terrain très fort, soulignait-il. C'est une équipe très technique avec un gros physique."
Pour lui faire face, le "Sage" Aragones devrait faire appel aux mêmes joueurs que contre l'Ukraine (victoire 4-0).
"Vu comment ça se passe jusqu'ici, il est logique que l'entraîneur continue à faire confiance aux mêmes joueurs", confiait samedi le jeune milieu Francesc Fabregas, entré en jeu devant les Ukrainiens.
En cas de victoire au stade Gottlieb-Daimler de Stuttgart, la "Seleccion" serait assurée de se retrouver en 8e de finale, voire même de terminer à la première place en fonction du résultat de l'autre match, Arabie Saoudite-Ukraine.
Pour la Tunisie, une défaite ne serait évidemment pas une bonne chose, surtout si l'Ukraine, son adversaire lors du dernier match, venait à battre l'Arabie Saoudite. Mais elle ne serait pas éliminée.
"On va jouer pour gagner", a déclaré dimanche Roger Lemerre, qui fêtait ses 65 ans. "Mais un match nul contre l'Espagne serait déjà un très bon résultat pour la Tunisie", a ajouté le sélectionneur des "Aigles de Carthage", précisant que le résultat de l'autre match n'aurait aucune influence.
Lemerre, éliminé dès le premier tour du Mondial-2002 à la tête de l'équipe de France, comptera sur un sursaut d'orgueil de ses joueurs, décevants face à l'Arabie Saoudite lors du premier match (2-2).
"Combat collectif"
"La priorité, c'est la motivation, avait-t-il expliqué samedi. Ce doit être un combat collectif. Nous devons donner 100% car les attentes sont grandes."
Le défenseur Rahdi Jaidi a admis que les Tunisiens avaient mal joué contre les Saoudiens. "Nous savons tous que nous n'avons pas bien joué, a-t-il dit. Nous allons tenter de mieux nous concentrer et de mieux jouer. Peut-être qu'il y aura une surprise."
Pour tenter de surprendre les Espagnols, les Aigles de Carthage seront privés de leur attaquant d'origine brésilienne Santos.
"C'est définitif, il ne jouera pas", avait déclaré vendredi le médecin de la sélection tunisienne, Hamed Kammoun, estimant qu'il était encore trop tôt pour que le buteur reprenne la compétition.
Santos s'était blessé le 7 juin lors d'un match de préparation contre une sélection régionale de Bavière (sud de l'Allemagne) et avait été remplacé après 30 minutes de jeu. Il avait déjà manqué le rendez-vous contre l'Arabie saoudite, mercredi à Munich.