Est-ce que ce sera l'année de l'Espagne?
Soccer jeudi, 10 juin 2010. 22:13 jeudi, 12 déc. 2024. 16:55
JOHANNESBURG, Afrique du Sud - Pour ses premiers pas sur le sol africain 80 ans après sa création en 1930, la Coupe du monde de soccer, qui s'amorce vendredi, en Afrique du Sud, pourrait être le théâtre d'une première pour l'Espagne, championne d'Europe en titre et plus que jamais venue conquérir un titre qui lui a toujours échappé malgré plusieurs talentueuses générations.
Auteur d'un grand chelem durant ses dix matchs éliminatoires, la sélection de Vicente Del Bosque, dont le jeu s'inspire de la maîtrise technique et collective de Barcelone, peut s'appuyer sur les individualités de très grand talent que sont le Valencien David Villa, le Liverpuldien Fernando Torres, les stratèges Xavi Hernandes (Barcelone) ou Cesc Fabregas (Arsenal).
Pour autant, quelques-unes de ses stars (Torres, Fabregas, Iniesta) abordent la compétition dans une forme incertaine, ce qui risque de nuire à la qualité de l'ensemble. Par ailleurs, la Roja n'a jamais su véritablement apprivoiser l'épreuve et, excepté en 1950, elle n'a jamais dépassé le stade des quarts de finale.
Le soccer européen s'exporte mal et aucune des quatre formations du Vieux Continent ayant inscrit son nom au palmarès (Italie, Allemagne, France et Angleterre) n'a été sacrée hors de l'Europe. C'est en revanche une spécialité du Brésil. Quatre des cinq titres du recordman des victoires ont été remportés hors de l'Amérique du Sud.
Déçu par son parcours en 2006 et son élimination en quart de finale, le Brésil a placé à la tête de la Seleçao l'ancien milieu défensif Dunga. Entraîneur porté sur la rigueur, Dunga a ajouté aux qualités de jeu naturelles de son équipe une base défensive renforcée pour permettre au Brésil d'accueillir l'épreuve en 2014 en étant tenant du titre.
Le Brésil doit toutefois s'attendre à un premier tour délicat au sein du groupe G, le "Groupe de la mort", où figurent également la Côte d'Ivoire, le Portugal et la modeste Corée du Nord.
Tel ne devrait pas être le cas de l'Argentine qui devrait dominer le groupe B et bien lancer sa campagne mondiale. Quatre fois finaliste, deux fois victorieuse (1978 et 1986), l'Argentine attend beaucoup du sorcier Diego Maradona, à qui elle a confié sa sélection, et encore plus du génie barcelonais Lionel Messi, qui tarde toutefois à confirmer en équipe nationale l'immense talent qu'il manifeste en club.
Avec le Brésil et l'Argentine, seules cinq autres nations - toutes européennes : Allemagne, Angleterre, France, Italie et Pays-Bas - ont participé aux douze dernières finales. L'Italie défend son titre acquis aux dépens de la France en 2006 et compte pour cela sur une brochette de joueurs très expérimentés, dont neuf champions du monde.
L'Allemagne a toujours atteint les quarts de finale et entame la compétition en habituée du dernier carré. Mais la Mannschaft déplore l'absence de Michael Ballack, son leader blessé à quelques semaines du départ en Afrique du Sud. Finalistes malheureux en 1974 puis en 1978, les Pays-Bas disposent à nouveau d'une génération d'exception et d'un potentiel offensif impressionnant. Promis à un premier tour sans trop de difficulté, les "Oranje" sont toutefois exposés au risque de croiser la route du Brésil en quarts de finale.
De son côté, la France, hésitante en phase de qualification, décevante voire inquiétante lors des matchs de préparation, devra trouver, dans un premier tour pas si évident, un style et des certitudes laissant espérer un bon parcours.
Enfin l'Angleterre a perdu, avec la blessure de Rio Ferdinand, le patron de sa défense, mais conserve un potentiel très conséquent. Avec un Wayne Rooney qui resterait sur la forme de sa saison et la science tactique de son technicien italien Fabio Capello, l'Angleterre peut rêver d'aller plus loin que les quarts de finale, auxquels elle est abonnée.
Pour la première fois, six équipes africaines disputeront le tournoi. À l'Afrique du Sud, qualifiée d'office, sont venues se joindre l'Algérie, la Côte d'Ivoire, la Cameroun, le Ghana et le Nigeria. L'Afrique du Sud aura pour objectif minimum de sortir de sa poule, car jamais un pays organisateur n'a été éliminé au premier tour. Le Cameroun et la Côte d'Ivoire peuvent caresser des ambitions plus élevées et notamment celle de devenir la première nation du continent africain à se hisser en demi-finale.
Auteur d'un grand chelem durant ses dix matchs éliminatoires, la sélection de Vicente Del Bosque, dont le jeu s'inspire de la maîtrise technique et collective de Barcelone, peut s'appuyer sur les individualités de très grand talent que sont le Valencien David Villa, le Liverpuldien Fernando Torres, les stratèges Xavi Hernandes (Barcelone) ou Cesc Fabregas (Arsenal).
Pour autant, quelques-unes de ses stars (Torres, Fabregas, Iniesta) abordent la compétition dans une forme incertaine, ce qui risque de nuire à la qualité de l'ensemble. Par ailleurs, la Roja n'a jamais su véritablement apprivoiser l'épreuve et, excepté en 1950, elle n'a jamais dépassé le stade des quarts de finale.
Le soccer européen s'exporte mal et aucune des quatre formations du Vieux Continent ayant inscrit son nom au palmarès (Italie, Allemagne, France et Angleterre) n'a été sacrée hors de l'Europe. C'est en revanche une spécialité du Brésil. Quatre des cinq titres du recordman des victoires ont été remportés hors de l'Amérique du Sud.
Déçu par son parcours en 2006 et son élimination en quart de finale, le Brésil a placé à la tête de la Seleçao l'ancien milieu défensif Dunga. Entraîneur porté sur la rigueur, Dunga a ajouté aux qualités de jeu naturelles de son équipe une base défensive renforcée pour permettre au Brésil d'accueillir l'épreuve en 2014 en étant tenant du titre.
Le Brésil doit toutefois s'attendre à un premier tour délicat au sein du groupe G, le "Groupe de la mort", où figurent également la Côte d'Ivoire, le Portugal et la modeste Corée du Nord.
Tel ne devrait pas être le cas de l'Argentine qui devrait dominer le groupe B et bien lancer sa campagne mondiale. Quatre fois finaliste, deux fois victorieuse (1978 et 1986), l'Argentine attend beaucoup du sorcier Diego Maradona, à qui elle a confié sa sélection, et encore plus du génie barcelonais Lionel Messi, qui tarde toutefois à confirmer en équipe nationale l'immense talent qu'il manifeste en club.
Avec le Brésil et l'Argentine, seules cinq autres nations - toutes européennes : Allemagne, Angleterre, France, Italie et Pays-Bas - ont participé aux douze dernières finales. L'Italie défend son titre acquis aux dépens de la France en 2006 et compte pour cela sur une brochette de joueurs très expérimentés, dont neuf champions du monde.
L'Allemagne a toujours atteint les quarts de finale et entame la compétition en habituée du dernier carré. Mais la Mannschaft déplore l'absence de Michael Ballack, son leader blessé à quelques semaines du départ en Afrique du Sud. Finalistes malheureux en 1974 puis en 1978, les Pays-Bas disposent à nouveau d'une génération d'exception et d'un potentiel offensif impressionnant. Promis à un premier tour sans trop de difficulté, les "Oranje" sont toutefois exposés au risque de croiser la route du Brésil en quarts de finale.
De son côté, la France, hésitante en phase de qualification, décevante voire inquiétante lors des matchs de préparation, devra trouver, dans un premier tour pas si évident, un style et des certitudes laissant espérer un bon parcours.
Enfin l'Angleterre a perdu, avec la blessure de Rio Ferdinand, le patron de sa défense, mais conserve un potentiel très conséquent. Avec un Wayne Rooney qui resterait sur la forme de sa saison et la science tactique de son technicien italien Fabio Capello, l'Angleterre peut rêver d'aller plus loin que les quarts de finale, auxquels elle est abonnée.
Pour la première fois, six équipes africaines disputeront le tournoi. À l'Afrique du Sud, qualifiée d'office, sont venues se joindre l'Algérie, la Côte d'Ivoire, la Cameroun, le Ghana et le Nigeria. L'Afrique du Sud aura pour objectif minimum de sortir de sa poule, car jamais un pays organisateur n'a été éliminé au premier tour. Le Cameroun et la Côte d'Ivoire peuvent caresser des ambitions plus élevées et notamment celle de devenir la première nation du continent africain à se hisser en demi-finale.