Euro 2012 : partisans déchaînés à Gênes
Soccer mardi, 12 oct. 2010. 20:26 samedi, 14 déc. 2024. 21:03
GENES - Le comportement violent de nombreux supporteurs serbes a entraîné l'arrêt définitif du match Italie-Serbie, comptant pour les qualifications de l'Euro-2012, après notamment des lancers de fumigènes en direction de la pelouse et du public italien, mardi au stade Marassi de Gênes.
"La décision de suspendre le match a été prise par l'arbitre (Craig Thomson) car il n'y avait plus de garantie de sécurité", a indiqué le directeur général de la Fédération italienne, Antonello Valentini.
"C'est une grande amertume, pour tous nos tifosi, pour le public de Gênes, pour les Serbes aussi", a-t-il ajouté.
"On ne joue pas", a lâché pour sa part, le sélectionneur italien, Cesare Prandelli.
Sportivement, la Serbie risque des sanctions, comme la suspension de matches à domicile ou la perte de cette rencontre sur tapis vert.
Le match était retardé à cause de premiers lancers de fumigènes et les deux équipes quittaient même le terrain. Les joueurs serbes sont alors allés en direction de leurs supporteurs, pour leur demander de s'asseoir, les applaudissant et levant les pouces.
"Nous avons demandé à nos tifosi de se calmer", a dit le capitaine serbe Dejan Stankovic au micro de la Rai (il joue à l'Inter Milan).
Les joueurs retournaient peu de temps après sur la pelouse et le match commençait avec 35 minutes de retard (21h25) mais était arrêté définitivement après six minutes par l'arbitre.
De nouveaux projectiles enflammés partis de la tribune des supporteurs serbes ont visé la tribune latérale occupée par des supporteurs italiens, et la pelouse. L'un d'entre eux a atterri près du gardien italien Emiliano Viviano.
Des policiers casqués s'étaient massés au pied de la tribune où étaient installés les supporteurs serbes sur deux étages, et d'où sont partis des fumigènes, certains lancés dans les pieds du public, vite éteints par les stadiers.
Après l'interruption, les joueurs italiens ont salué le public, puis le stade s'est vidé. Les quelque 1.600 supporteurs serbes ont quitté ensuite le stade sous escorte policière.
Des bagarres avec la police ont éclaté sur le parvis du stade où ils étaient parqués, et 14 personnes blessées ont été hospitalisées. Deux se trouvent dans un état grave.
Selon les services de secours, l'un des blessés est un carabinier qui souffre d'un traumatisme crânien tandis qu'un supporteur serbe a été hospitalisé avec un traumatisme facial.
Avant le match, des échauffourées avaient éclaté dans Gênes entre supporteurs serbes et forces de l'ordre. Un fumigène avait également été lancé en direction du bus des joueurs italiens.
Les supporteurs de la Serbie sont redoutés pour leur comportement, mais "nous n'avions aucune information nous permettant d'évaluer à quel point cette rencontre état à risques", a expliqué l'officier de police responsable de la sécurité du match, Roberto Massucci.
Le gardien Wladimir Stojkovic avait été agressé par ses propres supporteurs en arrivant au stade. "Il a été intimidé en descendant du bus", a dit M. Massucci. Il s'était réfugié dans le vestiaire des Italiens, a raconté Prandelli, et avait demandé à ne pas jouer la rencontre. Il était remplacé par Zeljko Brkic.
Formé à l'Étoile Rouge, l'un des deux grands clubs du Belgrade, il a été menacé par des supporteurs de son ancien club, qui lui reprochent de jouer désormais pour le grand rival, le Partizan, ont expliqué des journalistes serbes.
"Que dire? a lancé Prandelli. C'est une grande déception, surtout il y avait tant d'enfants au stade, pour voir ce spectacle...
"La décision de suspendre le match a été prise par l'arbitre (Craig Thomson) car il n'y avait plus de garantie de sécurité", a indiqué le directeur général de la Fédération italienne, Antonello Valentini.
"C'est une grande amertume, pour tous nos tifosi, pour le public de Gênes, pour les Serbes aussi", a-t-il ajouté.
"On ne joue pas", a lâché pour sa part, le sélectionneur italien, Cesare Prandelli.
Sportivement, la Serbie risque des sanctions, comme la suspension de matches à domicile ou la perte de cette rencontre sur tapis vert.
Le match était retardé à cause de premiers lancers de fumigènes et les deux équipes quittaient même le terrain. Les joueurs serbes sont alors allés en direction de leurs supporteurs, pour leur demander de s'asseoir, les applaudissant et levant les pouces.
"Nous avons demandé à nos tifosi de se calmer", a dit le capitaine serbe Dejan Stankovic au micro de la Rai (il joue à l'Inter Milan).
Les joueurs retournaient peu de temps après sur la pelouse et le match commençait avec 35 minutes de retard (21h25) mais était arrêté définitivement après six minutes par l'arbitre.
De nouveaux projectiles enflammés partis de la tribune des supporteurs serbes ont visé la tribune latérale occupée par des supporteurs italiens, et la pelouse. L'un d'entre eux a atterri près du gardien italien Emiliano Viviano.
Des policiers casqués s'étaient massés au pied de la tribune où étaient installés les supporteurs serbes sur deux étages, et d'où sont partis des fumigènes, certains lancés dans les pieds du public, vite éteints par les stadiers.
Après l'interruption, les joueurs italiens ont salué le public, puis le stade s'est vidé. Les quelque 1.600 supporteurs serbes ont quitté ensuite le stade sous escorte policière.
Des bagarres avec la police ont éclaté sur le parvis du stade où ils étaient parqués, et 14 personnes blessées ont été hospitalisées. Deux se trouvent dans un état grave.
Selon les services de secours, l'un des blessés est un carabinier qui souffre d'un traumatisme crânien tandis qu'un supporteur serbe a été hospitalisé avec un traumatisme facial.
Avant le match, des échauffourées avaient éclaté dans Gênes entre supporteurs serbes et forces de l'ordre. Un fumigène avait également été lancé en direction du bus des joueurs italiens.
Les supporteurs de la Serbie sont redoutés pour leur comportement, mais "nous n'avions aucune information nous permettant d'évaluer à quel point cette rencontre état à risques", a expliqué l'officier de police responsable de la sécurité du match, Roberto Massucci.
Le gardien Wladimir Stojkovic avait été agressé par ses propres supporteurs en arrivant au stade. "Il a été intimidé en descendant du bus", a dit M. Massucci. Il s'était réfugié dans le vestiaire des Italiens, a raconté Prandelli, et avait demandé à ne pas jouer la rencontre. Il était remplacé par Zeljko Brkic.
Formé à l'Étoile Rouge, l'un des deux grands clubs du Belgrade, il a été menacé par des supporteurs de son ancien club, qui lui reprochent de jouer désormais pour le grand rival, le Partizan, ont expliqué des journalistes serbes.
"Que dire? a lancé Prandelli. C'est une grande déception, surtout il y avait tant d'enfants au stade, pour voir ce spectacle...