LISBONNE - Le match retour des barrages de l'Euro 2012 entre le Portugal et la Bosnie sera « très serré », a affirmé lundi le sélectionneur du Portugal Paulo Bento, tout en se disant convaincu que ses hommes sauront s'imposer.

« Nous nous attendons à un match très serré, mais nous sommes tout à fait convaincus de pouvoir prendre le dessus », a déclaré l'entraîneur portugais de 42 ans lors d'une conférence de presse avant le match programmé mardi soir à Lisbonne.

Après le nul (0-0) rapporté vendredi de Bosnie, « nous continuons à avoir 50 % de chances d'être à l'Euro 2012 », a souligné Bento à Obidos (centre).

« C'est un bon résultat, qui comporte toutefois un certain risque car nous n'avons pas marqué de but à l'extérieur », a-t-il expliqué.

« Nous allons jouer contre une équipe qui a beaucoup de qualités techniques et qui dispose de joueurs avec beaucoup de qualités individuelles », a-t-il ajouté.

Ses joueurs devront, comme à l'aller, mettre beaucoup de pression sur les Bosniens afin de ne « pas leur donner le temps de réfléchir », selon lui.

« À la fin de ces 90 minutes, nous serons une équipe heureuse et, surtout, un pays heureux », a conclu l'entraîneur aux commandes de la Selecçao depuis septembre 2010.

L'affaire est en revanche très bien engagée pour la Croatie de Slaven Bilic, qui recevra la Turquie à Zagreb avec le grand confort d'une victoire 3-0 au match aller à Istanbul.

Les Turcs ne se font plus aucune illusion, et le quotidien Sabah titrait dès samedi : « Adieu l'Europe ». Ce devraient être également les adieux de Guus Hiddink, car le Néerlandais dirigera très vraisemblablement la Turquie pour la dernière fois.

Au passage, les Croates devraient effacer mardi le très mauvais souvenir de leur élimination face à la Turquie en quarts de finale de l'Euro 2008.

Les Irlandais à l'abri

En 2009, les barrages du Mondial 2010 avaient été fatals à l'Eire, éliminée par la France avec le fameux épisode de la main de Thierry Henry lors du match retour au Stade de France.

Les Irlandais semblent cette fois à l'abri de ce genre de désillusion, grâce à leur balade du match aller en Estonie, où ils se sont imposés 4-0.

Sauf très improbable accident mardi à Dublin, Robbie Keane et les siens devraient donc voir l'Ukraine et la Pologne cet été. Les Irlandais n'ont plus participé à un grand tournoi depuis 2002 et le Mondial au Japon et en Corée du Sud.

Le dernier barrage, entre la République tchèque et le Monténégro, est peut-être plus ouvert qu'il n'y paraît, même si les partenaires de Petr Cech ont les faveurs du pronostic grâce à leur succès 2-0 à domicile au match aller.

Mais les Tchèques ne se sont pas amusés lors de cette première manche et n'ont inscrit leur deuxième but que dans le temps additionnel. Dans leur stade de Podgorica, où les supporteurs sont très chauds, les Monténégrins vendront leur peau très cher.

Les équipes déjà qualifiées pour l'Euro (du 8 juin au 1er juillet) sont l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, l'Angleterre, la Grèce, la Russie, le Danemark, la Suède, la France, ainsi que l'Ukraine et la Pologne, pays co-organisateurs.