Barcelone dans la tourmente
Soccer jeudi, 6 oct. 2005. 12:35 jeudi, 12 déc. 2024. 15:28
MADRID (AFP) - Le champion d'Espagne en titre, le FC Barcelone, doit faire face à des accusations de collusion avec la Fédération espagnole de soccer (RFEF) mais, aussi et surtout, à une fronde de ses adversaires qui contestent la licence octroyée à son prodige argentin Lionel Messi.
"Leo est très bon et sans doute les autres ont-ils peur de lui. Tous devraient vouloir que les meilleurs joueurs du monde évoluent en Espagne mais ils ne veulent pas qu'il joue probablement par peur", estime le milieu de terrain et coéquipier de Messi, le Néerlandais Mark Van Bommel.
Du haut de ses 18 ans et d'un talent comparé à celui de l'idole "totale" du soccer Diego Armando Maradona, Lionel Messi fait trembler les autres clubs de la Liga. Le Deportivo La Corogne et le promu Alavés se sont en tout cas organisés pour tenter de barrer la voie des terrains au jeune Argentin.
Considéré extracommunautaire au début de la saison, Messi a en effet vu son statut changer en obtenant la nationalité espagnole le 26 septembre. Depuis cette date, il peut donc figurer sur une feuille de match aux côtés du Brésilien Ronaldinho, du Mexicain Rafael Marquez et du Camerounais Samuel Eto'o, qui occupent les trois places non communautaires auxquelles le Barça a droit, au même titre que les autres clubs de Liga.
Mais, le Depor et Alavés ont déposé un recours à la fédération estimant que la licence de Messi n'est pas valable car modifiée après le début de la saison 2005/06 le 27 août.
La RFEF semble vouloir donner raison au Barça et à Messi, formé en parti par le club catalan où il est arrivé à l'âge de 13 ans. "Messi est Espagnol, il a une licence junior et par conséquent il peut jouer, comme n'importe quel autre joueur junior espagnol", déclarait mercredi sur la radio Cadena Ser le porte-parole de l'organe dirigeant de la RFEF, Jorge Carretero.
Toutefois, l'alignement de la RFEF sur les arguments du Barça peut être interprété comme une nouvelle preuve de la présumée collusion entre le club catalan et l'institution.
Tête de cochon
Au lendemain du match contre Saragosse (2-2), au cours duquel le Barça a été mené 2-0, la presse madrilène n'hésitait pas à clamer que le champion en titre avait été honteusement favorisé par l'arbitrage: "Ca sent déjà bizarre" titrait même Marca, qui estime que l'arbitre de la rencontre, Carlos Megia Davila, a inventé un penalty et exclu à tort un défenseur de Saragosse. Et de rappeler les excellents rapports notoires entre le président de la RFEF, Angel Maria Villar, et Joan Laporta, le président du Barça.
Pour les détracteurs du club catalan, ce coup de pouce arbitral vient s'ajouter à une autre faveur accordée cet été au Barça par la Fédération. Condamné à deux matches de suspension pour les événements du "clasico" FC Barcelone-Real Madrid de novembre 2002 -où une tête de cochon avait été lancée à quelques mètres de Luis Figo- le club catalan n'a finalement jamais purgé sa peine se contenant d'une amende de 4.000 euros.
Le président du FC Séville José Maria del Nido y a vu comme une grosse injustice, son club ayant lui purgé une suspension de stade de quatre matches après les incidents survenus lors du derby contre le Betis le 6 octobre de la même année.
Il n'a d'ailleurs pas hésité à le faire savoir, avant de devenir un peu plus discret... après avoir obtenu le prêt cet été de Javier Saviola, l'attaquant argentin du FC Barcelone qui devait plutôt prendre au départ la direction de l'autre club de Barcelone, l'Espanyol.
"Leo est très bon et sans doute les autres ont-ils peur de lui. Tous devraient vouloir que les meilleurs joueurs du monde évoluent en Espagne mais ils ne veulent pas qu'il joue probablement par peur", estime le milieu de terrain et coéquipier de Messi, le Néerlandais Mark Van Bommel.
Du haut de ses 18 ans et d'un talent comparé à celui de l'idole "totale" du soccer Diego Armando Maradona, Lionel Messi fait trembler les autres clubs de la Liga. Le Deportivo La Corogne et le promu Alavés se sont en tout cas organisés pour tenter de barrer la voie des terrains au jeune Argentin.
Considéré extracommunautaire au début de la saison, Messi a en effet vu son statut changer en obtenant la nationalité espagnole le 26 septembre. Depuis cette date, il peut donc figurer sur une feuille de match aux côtés du Brésilien Ronaldinho, du Mexicain Rafael Marquez et du Camerounais Samuel Eto'o, qui occupent les trois places non communautaires auxquelles le Barça a droit, au même titre que les autres clubs de Liga.
Mais, le Depor et Alavés ont déposé un recours à la fédération estimant que la licence de Messi n'est pas valable car modifiée après le début de la saison 2005/06 le 27 août.
La RFEF semble vouloir donner raison au Barça et à Messi, formé en parti par le club catalan où il est arrivé à l'âge de 13 ans. "Messi est Espagnol, il a une licence junior et par conséquent il peut jouer, comme n'importe quel autre joueur junior espagnol", déclarait mercredi sur la radio Cadena Ser le porte-parole de l'organe dirigeant de la RFEF, Jorge Carretero.
Toutefois, l'alignement de la RFEF sur les arguments du Barça peut être interprété comme une nouvelle preuve de la présumée collusion entre le club catalan et l'institution.
Tête de cochon
Au lendemain du match contre Saragosse (2-2), au cours duquel le Barça a été mené 2-0, la presse madrilène n'hésitait pas à clamer que le champion en titre avait été honteusement favorisé par l'arbitrage: "Ca sent déjà bizarre" titrait même Marca, qui estime que l'arbitre de la rencontre, Carlos Megia Davila, a inventé un penalty et exclu à tort un défenseur de Saragosse. Et de rappeler les excellents rapports notoires entre le président de la RFEF, Angel Maria Villar, et Joan Laporta, le président du Barça.
Pour les détracteurs du club catalan, ce coup de pouce arbitral vient s'ajouter à une autre faveur accordée cet été au Barça par la Fédération. Condamné à deux matches de suspension pour les événements du "clasico" FC Barcelone-Real Madrid de novembre 2002 -où une tête de cochon avait été lancée à quelques mètres de Luis Figo- le club catalan n'a finalement jamais purgé sa peine se contenant d'une amende de 4.000 euros.
Le président du FC Séville José Maria del Nido y a vu comme une grosse injustice, son club ayant lui purgé une suspension de stade de quatre matches après les incidents survenus lors du derby contre le Betis le 6 octobre de la même année.
Il n'a d'ailleurs pas hésité à le faire savoir, avant de devenir un peu plus discret... après avoir obtenu le prêt cet été de Javier Saviola, l'attaquant argentin du FC Barcelone qui devait plutôt prendre au départ la direction de l'autre club de Barcelone, l'Espanyol.