MADRID - Le FC Barcelone, qui s'est contenté d'un penalty généreusement accordé contre l'Espanyol (1-0), et le Real Madrid, brillant et courageux à Valence (3-2), se détachent de plus en plus en tête du Championnat d'Espagne après la 14e journée disputée ce week-end.

Après le FC Séville, c'est au tour de Valence (troisième avant cette journée) de lâcher du lest. Présenté comme un candidat crédible au titre, Valence avait l'occasion dans son stade Mestalla de revenir à hauteur du Real Madrid samedi lors du choc de la journée.

Mais le Real de Manuel Pellegrini, pourtant privé de Kaka et de Cristiano Ronaldo et dans un mauvais soir pour le gardien Casillas, a été solide et efficace, avec un très bon Benzema et un doublé d'Higuain.

Le meilleur buteur de la Liga, David Villa, qui a encore fait mouche, n'a pas suffi pour Valence.

Pellegrini, conforté après avoir essuyé de sévères critiques cet automne, ne cachait pas sa satisfaction: "L'équipe se déplace chaque fois mieux sur le terrain. Je me réjouis que les joueurs aient assimilé l'idée d'essayer de gagner dans n'importe quel stade".

Le Barça moins brillant

La mauvaise nouvelle pour le Real est venue de la blessure du défenseur central Pepe, gravement touché au genou droit et dont la saison est terminée. Le club devrait commencer à réfléchir à une solution pour le remplacer à partir de lundi.

Le Real Madrid reste à cinq points du FC Barcelone, qui compte un match de plus. Valence se retrouve à six points du Real.

Le Barça a pour une fois été moins brillant dans le jeu que le Real. Mais il a néanmoins signé une sixième victoire consécutive toutes compétitions confondues contre l'Espanyol Barcelone (1-0).

Toujours invaincu en Liga, il est assuré d'être leader à Noël, et pense désormais au Mondial des clubs, seul titre qui manque à son palmarès.

Dominateur de l'autre club de Barcelone, le Barça s'est toutefois imposé de manière heureuse, grâce à un penalty généreusement accordé pour une faute peu évidente de Baena sur Xavi et transformé sans pitié par Ibrahimovic (39e).

"Nous avons fait une très bonne première période et le score aurait dû être plus large", a souligné l'entraîneur des leaders, Josep Guardiola. "Dans la seconde, l'Espanyol, avec deux attaquants de pointe, nous a posé plus de problèmes. Nous travaillons beaucoup depuis longtemps et c'est normal que ça se sente".

Majorque a confirmé dimanche être la surprise de la première partie de la saison, en grimpant à la cinquième place après sa victoire à Pampelune (1-0).