Barcelone serait-il le même sans Messi?
Soccer lundi, 2 févr. 2009. 12:12 jeudi, 12 déc. 2024. 13:46
MADRID - Le FC Barcelone, impressionnant leader du Championnat d'Espagne, a néanmoins connu quelques difficultés dans le jeu lors de ses derniers matches, ne devant son salut qu'à Lionel Messi, chaque fois plus incontournable.
Le Barça a signé dimanche à Santander sa neuvième victoire consécutive en Liga (2-1) mais était méconnaissable dans le jeu jusqu'à l'entrée du petit attaquant argentin, à la 59e minute.
L'équipe de Josep Guardiola était menée depuis la 55e et un penalty du géant Nikola Zigic.
L'entraîneur catalan n'a alors eu d'autre choix que d'appeler à la rescousse Messi, que tous considèrent en Espagne comme le meilleur joueur actuel au monde, n'en déplaise au Ballon d'or Cristiano Ronaldo.
Le N.10 du Barça a égalisé à la 65e, très opportuniste après une première tentative de Xavi sur la barre. Puis le gaucher argentin de 21 ans a donné la victoire aux siens à la 81e d'une frappe précise du pied droit après s'être emmené le ballon de la poitrine.
Deux actions, deux buts et au passage le 5000e but du FC Barcelone en Championnat d'Espagne.
"Maradona"
C'est la deuxième fois en moins d'un mois que "Leo" Messi, déjà auteur de 16 buts depuis le début de la Liga, sauve la mise à la formation "blaugrana". Sérieusement secoué à Pampelune le 11 janvier (18e journée), le leader s'était finalement imposé contre Osasuna (3-2) grâce à un modèle de reprise du gauche du chouchou du Camp Nou en fin de match.
"Je ne veux pas mettre la pression à Messi, mais il faut bien le dire, il ressemble beaucoup à Maradona, le meilleur joueur que j'aie jamais vu", a commenté lundi l'international français Thierry Henry.
"Il rentre sur le terrain et fait des choses que seul lui sait faire", a ajouté "Titi", reconnaissant aussi la "Messi-dépendance" du Barça, tout en la nuançant.
"C'est normal de dépendre de Messi mais nous n'allons pas mourir sans lui, même si c'est mieux de l'avoir sur le terrain", a-t-il souligné.
"Pep" Guardiola sait qu'il a dans son effectif un "crack", capable à lui tout seul de changer le cours d'un match.
"Tu sais que Messi va toujours en faire une (action décisive, ndlr), heureusement aujourd'hui il en a fait deux", soulignait-il après la rencontre à Santander.
Traitement de faveur
Le technicien catalan, soucieux de ne pas susciter de jalousies, a salué dans la foulée "l'effort" de tous ses joueurs.
Mais la "puce" Messi, préservé cette saison des blessures musculaires, bénéficie indéniablement d'un traitement de faveur en Catalogne.
Guardiola, assez inflexible sur la discipline et les horaires, n'en a pas voulu le moins du monde à Messi, arrivé en retard après les vacances de Noël.
"Je trouve ça bien que Messi ait prolongé autant ses vacances", affirmait-il. "Parce que pour lui, sa famille est vitale. C'est un garçon de 21 ans qui a besoin d'être avec les siens".
Guardiola était aussi monté au créneau après un tacle dangereux du défenseur colombien de l'Atletico Luis Perea sur l'Argentin. Il avait demandé "l'attention des arbitres" parce que parfois un joueur tacle "pour faire mal".
L'entraîneur sait que Messi est fragile et que le moment serait très mal venu, alors que se profile la Ligue des champions (fin février-début mars contre Lyon), de perdre un tel joueur.
Le Barça a signé dimanche à Santander sa neuvième victoire consécutive en Liga (2-1) mais était méconnaissable dans le jeu jusqu'à l'entrée du petit attaquant argentin, à la 59e minute.
L'équipe de Josep Guardiola était menée depuis la 55e et un penalty du géant Nikola Zigic.
L'entraîneur catalan n'a alors eu d'autre choix que d'appeler à la rescousse Messi, que tous considèrent en Espagne comme le meilleur joueur actuel au monde, n'en déplaise au Ballon d'or Cristiano Ronaldo.
Le N.10 du Barça a égalisé à la 65e, très opportuniste après une première tentative de Xavi sur la barre. Puis le gaucher argentin de 21 ans a donné la victoire aux siens à la 81e d'une frappe précise du pied droit après s'être emmené le ballon de la poitrine.
Deux actions, deux buts et au passage le 5000e but du FC Barcelone en Championnat d'Espagne.
"Maradona"
C'est la deuxième fois en moins d'un mois que "Leo" Messi, déjà auteur de 16 buts depuis le début de la Liga, sauve la mise à la formation "blaugrana". Sérieusement secoué à Pampelune le 11 janvier (18e journée), le leader s'était finalement imposé contre Osasuna (3-2) grâce à un modèle de reprise du gauche du chouchou du Camp Nou en fin de match.
"Je ne veux pas mettre la pression à Messi, mais il faut bien le dire, il ressemble beaucoup à Maradona, le meilleur joueur que j'aie jamais vu", a commenté lundi l'international français Thierry Henry.
"Il rentre sur le terrain et fait des choses que seul lui sait faire", a ajouté "Titi", reconnaissant aussi la "Messi-dépendance" du Barça, tout en la nuançant.
"C'est normal de dépendre de Messi mais nous n'allons pas mourir sans lui, même si c'est mieux de l'avoir sur le terrain", a-t-il souligné.
"Pep" Guardiola sait qu'il a dans son effectif un "crack", capable à lui tout seul de changer le cours d'un match.
"Tu sais que Messi va toujours en faire une (action décisive, ndlr), heureusement aujourd'hui il en a fait deux", soulignait-il après la rencontre à Santander.
Traitement de faveur
Le technicien catalan, soucieux de ne pas susciter de jalousies, a salué dans la foulée "l'effort" de tous ses joueurs.
Mais la "puce" Messi, préservé cette saison des blessures musculaires, bénéficie indéniablement d'un traitement de faveur en Catalogne.
Guardiola, assez inflexible sur la discipline et les horaires, n'en a pas voulu le moins du monde à Messi, arrivé en retard après les vacances de Noël.
"Je trouve ça bien que Messi ait prolongé autant ses vacances", affirmait-il. "Parce que pour lui, sa famille est vitale. C'est un garçon de 21 ans qui a besoin d'être avec les siens".
Guardiola était aussi monté au créneau après un tacle dangereux du défenseur colombien de l'Atletico Luis Perea sur l'Argentin. Il avait demandé "l'attention des arbitres" parce que parfois un joueur tacle "pour faire mal".
L'entraîneur sait que Messi est fragile et que le moment serait très mal venu, alors que se profile la Ligue des champions (fin février-début mars contre Lyon), de perdre un tel joueur.