C1 : l'Atlético Madrid écarte Monaco et passe en 8es
Ligue des champions mercredi, 28 nov. 2018. 15:17 dimanche, 15 déc. 2024. 10:38L'Atlético Madrid a misé sur son expérience et sur un but d'Antoine Griezmann pour dominer Monaco (2-0) mercredi en Ligue des champions, se qualifiant pour les huitièmes de finale, contrairement à l'an dernier, et condamnant les Monégasques à une fin de saison sans Europe.
L'Atleti s'est imposé contre la jeune équipe de Thierry Henry, déjà éliminée de la course aux huitièmes, avec un but de Koke sur une frappe détournée par un défenseur (2e). Puis Griezmann a enfoncé le clou d'un petit extérieur du pied (24e), avant une main de Stefan Savic, exclu sur l'occasion pour un second carton jaune, qui a offert à Monaco un penalty... raté par Radamel Falcao (83e).
Cette victoire garantit aux « Colchoneros » (12 pts) une place dans le top 16 européen en février prochain et c'est un soulagement pour le club madrilène, qui avait été sorti en phase de groupes l'an dernier. La route est désormais tracée jusqu'à la finale début juin dans leur stade Metropolitano, que l'Atleti rêve de jouer à domicile.
Pour Monaco, cette défaite attendue va permettre à Henry de se concentrer sur sa mission maintien en Ligue 1, son équipe ayant abandonné mercredi ses dernières chances d'être reversé en Ligue Europa. Ce sens des priorités avait d'ailleurs poussé le technicien français à laisser l'ancien « Colchonero » Falcao sur le banc jusqu'à la 55e minute pour ses retrouvailles avec son ex-public, qui l'a chaudement acclamé.
Et le scénario n'a pas été tendre avec les jeunes pousses monégasques : après seulement 87 secondes de jeu, l'infortuné Benoît Badiashile (17 ans) a dévié dans son propre but un tir de Koke. De quoi provoquer la réaction incrédule d'Henry, à qui rien n'est décidément épargné dans sa nouvelle vie d'entraîneur.
L'Atlético à sa main
Avec un avantage aussi précoce, l'Atlético a joué à sa main et Thomas Lemar, ancien monégasque, s'est signalé contre son ex-club : coup franc enroulé sur l'extérieur du poteau (8e), centre brûlant que personne ne peut reprendre (18e)...
Sur le deuxième but, c'est Griezmann, délicieux dans son jeu d'orientation et de remises, qui a marqué à cinq jours de l'attribution du Ballon d'Or lundi prochain : il a lancé en profondeur Angel Correa, l'Argentin a remis en retrait sur Griezmann, buteur d'un petit extérieur du pied comme à l'entraînement (24e).
Signe que l'Atlético ne se faisait pas beaucoup de mauvais sang, Griezmann et Lemar sont allés fêter ce but, le 4e en C1 du Mâconnais cette saison, en s'asseyant en tailleur près du poteau de corner dans une posture de yogis en pleine méditation.
L'entrée à la 55e de Falcao, resté l'une des idoles des supporters de l'Atlético (2011-2013), a partiellement ragaillardi l'équipe d'Henry, comme sur cette volée ratée d'Andrea Raggi (56e) ou ces tirs du Colombien, stoppés par le gardien Jan Oblak (60e) ou trop croisé (90e+3).
Insuffisant néanmoins pour bousculer un Atlético compact et appliqué, d'autant que Falcao a expédié au ras du poteau un penalty (83e) gracieusement offert par Savic, exclu sur le coup.