Calcio: Sanctions réduites
Soccer mardi, 25 juil. 2006. 15:18 dimanche, 15 déc. 2024. 06:28
ROME (AFP) - La justice sportive italienne s'est montrée beaucoup plus clémente en appel mardi soir dans le procès des matches de football truqués, n'envoyant que la Juventus Turin en 2e division, alors que l'AC Milan, la Fiorentina et la Lazio Rome sont maintenues dans l'élite du Calcio.
L'AC Milan de Silvio Berlusconi pourra même participer au 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions la saison prochaine, la sanction ne lui retirant que 30 points au classement du dernier Championnat, et non 44 comme en première instance.
Le club lombard démarrera par ailleurs la saison 2006-07 avec huit points de pénalisation au lieu des quinze infligés il y a une dizaine de jours.
"Ne vous inquiétez pas, nous aurons récupéré nos points de retard sur l'Inter Milan avant le mois de décembre", a lancé le vice-président de l'AC Milan Adriano Galliani, condamné à neuf mois de suspension, à l'adresse des supporteurs Rossoneri.
Mais c'est finalement la réintégration de la Fiorentina et de la Lazio Rome en 1re division, avec respectivement 19 et 11 points de handicap en août prochain, qui apparaît comme la décision la plus marquante, car les deux équipes avaient été rétrogradées en 2e division en première instance.
La Juve peut rêver
Avec trente points de pénalisation infligés sur le classement 2005-06, les deux clubs ont par contre perdu leur ticket pour les Coupes européennes, tandis que l'Inter Milan et l'AS Rome ont gagné une participation directe en Ligue des Champions, suivis du Chievo Vérone, qualifié pour le tour préliminaire de la C1.
Equipe la plus mise en cause dans le scandale des matches truqués, la Juventus Turin ne s'attendait pas à garder le droit de jouer dans l'élite, et ses deux principaux dirigeants à l'époque des faits, Luciano Moggi et Antonio Giraudo, ont vu leur suspension de toute fonction sportive maintenue pour cinq ans.
Mais le club voit tout de même son handicap passer de 30 points à 17 pour la saison prochaine, ce qui ne lui interdit plus de rêver à une remontée en une seule saison.
La "Vieille Dame", qui a déjà vu certains de ses meilleurs joueurs partir pour l'Espagne la semaine dernière - Zambrotta et Thuram à Barcelone, Cannavaro et Emerson au Real Madrid - aura ainsi un argument supplémentaire pour convaincre Gianluigi Buffon, David Trezeguet ou encore Zlatan Ibrahimovic de rester à Turin.
Huit arbitres relaxés
"Nous ne pouvons absolument pas accepter cette sentence", a réagi depuis Turin le nouveau président du club Giovanni Cobolli Gigli. "Nous poursuivrons nos recours devant toutes les instances possibles, d'abord devant la chambre de conciliation (du Comité national olympique), puis éventuellement devant la justice civile", a-t-il averti.
Le président de la Lazio Rome, Claudio Lotito, condamné à 2 ans et six mois de suspension, et le patron de la Fiorentina, Diego Della Valle (trois ans et neuf mois) ont également laissé entendre qu'ils contesteraient ces sanctions devant les instances olympiques ou au civil.
Mais c'est la clémence de la justice sportive et le décalage entre les peines infligées en première instance et les sanctions en appel qui devraient surtout faire l'objet de commentaires.
A l'issue d'un long scandale nourri par la diffusion dans la presse de conversations secrètes entre dirigeants de clubs et de la Fédération, et après une enquête basée presque uniquement sur des écoutes téléphoniques, la justice sportive a par exemple décidé de relaxer huit des dix arbitres ou juges de touche déférés, n'ayant visiblement pas pu prouver qu'ils avaient cédé aux pressions des clubs.
Trucage "sophistiqué"
L'affaire des matches truqués du Calcio implique quatre prestigieuses équipes italiennes, des arbitres et arbitres-assistants, des dirigeants de clubs et de la Fédération de soccer, dans un système "sophistiqué" de trucage des rencontres lors de la saison 2004-05.
Aucun joueur n'a été déféré devant la justice sportive.
L'enquête n'a pas déterminé des faits de corruption, d'achats de matches ou "d'enveloppes sous la table". Mais selon l'accusation, les clubs ont bénéficié à plusieurs reprises d'arbitres favorables, avec la complicité des deux responsables de la Fédération (FIGC) chargés de leur désignation.
"L'intelligence du système" reposait sur le rôle des arbitres, appelés à intervenir non sur des actions spectaculaires mais sur des phases de jeu litigieuses, comme un hors-jeu ou une faute. Le tout pour ne pas créer "d'impression négative dans l'opinion publique", avait expliqué le procureur lors du procès disciplinaire.
--- JUVENTUS TURIN ---
Selon les carabiniers de Rome ayant mené l'enquête pour la justice pénale, Luciano Moggi, directeur général du club de 1994 à 2006, était la tête d'un réseau qui lui permettait d'atteindre "une position de domination et de contrôle absolus sur tout le système du soccer professionnel".
Moggi, appuyé par l'ancien administrateur-délégué du club Antonio Giraudo, entretenait des relations avec de nombreux responsables de la Fédération. Des écoutes téléphoniques ont révélé qu'il désignait parfois lui-même les arbitres pour certaines rencontres. Moggi intervenait aussi pour qu'ils multiplient les cartons jaunes afin de suspendre des joueurs et affaiblir les équipes devant affronter la Juve le dimanche suivant.
--- LAZIO ROME ---
Selon l'enquête, le président du club, Claudio Lotito, s'est résigné aux réélections en mars 2005 d'Adriano Galliani (AC Milan) à la tête de la Ligue professionnelle (Lega Calcio) et de Franco Carraro à la présidence de la Fédération un mois plus tôt, permettant à son équipe d'entrer "dans le système moggien" et de profiter à son tour des faveurs arbitrales.
--- FIORENTINA ---
Opposés aux réélections de Galliani et de Carraro à la Ligue et à la Fédération, les frères Della Valle, récemment parvenus à la tête du club et connus comme les nouveaux "chevaliers blancs" du Calcio, s'inquiètent des "erreurs" d'arbitrage répétées dont est victime la Fiorentina, proche de la relégation en fin de saison.
Selon l'enquête, l'équipe dirigeante a pris langue avec les "hommes-clés" de la Fédération et accepté d'entrer dans le "système", en échange du maintien dans l'élite. La Fiorentina s'est sauvée d'extrême justesse en 2004-05, avec le même nombre de points que le premier relégable.
--- AC MILAN ---
Outre les conditions controversées de la réélection de M. Galliani à la tête de la Ligue, le club de Silvio Berlusconi est mis en cause par des conversations téléphoniques entre un de ses dirigeants, Leonardo Meani, et le responsable de la Fédération chargé de désigner les arbitres-assistants, Gennaro Mazzei. Là encore, les discussions interceptées révèlent que les deux hommes discutent longuement des désignations.
La Juventus Turin en bref
Nom: Juventus Football Club
Date de création: 1897
Stade: provisoirement Stadio Olimpico di Torino, ex-Comunale (capacité: 27.000 places)
Couleur: maillot rayé verticalement noir et blanc, short et bas blancs
Président: Giovanni Cobolli Gigli (depuis le 14 juin 2006)
Entraîneur: Didier Deschamps (depuis le 10 juillet 2006)
Palmarès:
Championnat d'Italie: 27 (1905, 1926, 1931, 1932, 1933, 1934, 1935, 1950, 1952, 1958, 1960, 1961, 1967, 1972, 1973, 1975, 1977, 1978, 1981, 1982, 1984, 1986, 1995, 1997, 1998, 2002, 2003)
Coupe d'Italie: 9 (1938, 1942, 1959, 1960, 1965, 1979, 1983, 1990, 1995)
Supercoupe d'Italie: 4 (1995, 1997, 2002, 2003)
Ligue des Champions: 2 (1985, 1996)
Coupe de l'UEFA: 3 (1977, 1990, 1993)
Coupe des Coupes: 1 (1984)
Supercoupe d'Europe: 2 (1984, 1996)
Coupe Intercontinentale: 2 (1985, 1996)
La Lazio Rome en bref
Nom: Societa sportiva Lazio
Date de création: 1900
Stade: Stadio Olimpico (83.000 places)
Couleur: maillot bleu ciel, short et bas blancs
Président: Claudio Lotito
Entraîneur: Delio Rossi
Principaux joueurs: Angelo Peruzzi, Massimo Oddo, Goran Pandev
Palmarès:
Championnat d'Italie: 2 (1974, 2000)
Coupe d'Italie: 4 (1958, 1998, 2000, 2004)
Supercoupe d'Italie: 2 (1998, 2000)
Coupe des Coupes: 1 (1999)
Supercoupe d'Europe: 1 (1999)
L'AC Milan en bref
Nom: Associazione Calcio Milan
Date de création: 1899
Stade: Giuseppe Meazza (capacité: 85.000 places)
Couleur: maillot rayé verticalement noir et rouge, short blanc, bas noirs
Président: Silvio Berlusconi
Entraîneur: Carlo Ancelotti
Principaux joueurs: Dida, Paolo Maldini, Cafu, Alessandro Costacurta, Alessandro Nesta, Gennaro Gattuso, Kaka, Andrea Pirlo, Alberto Gilardino, Filippo Inzaghi
Palmarès:
Championnat d'Italie: 17 (1901, 1906, 1907, 1951, 1955, 1957, 1959, 1962, 1968, 1979, 1988, 1992, 1993, 1994, 1996, 1999, 2004)
Coupe d'Italie: 5 (1967, 1972, 1973, 1977, 2003)
Supercoupe d'Italie: 5 (1989, 1992, 1993, 1994, 2004)
Ligue des Champions: 6 (1963, 1969, 1989, 1990, 1994, 2003)
Coupe des Coupes: 2 (1968, 1973)
Supercoupe d'Europe: 4 (1989, 1990, 1995, 2003)
Coupe Intercontinentale: 3 (1969, 1989, 1990)
La Fiorentina en bref
Nom: Associazione Calcio Fiorentina
Date de création: 1926
Stade: Artemio Franchi (47.000 places)
Couleur: maillot, short et bas violets
Présidents: Andrea et Diego Della Valle
Entraîneur: Cesare Prandelli
Principaux joueurs: Tomas Ujfalusi, Luca Toni
Palmarès:
Championnat d'Italie: 2 (1956, 1969)
Coupe d'Italie: 6 (1940, 1961, 1966, 1975, 1996, 2001)
Supercoupe d'Italie: 1 (1996)
Coupe des Coupes: 1 (1961)
L'AC Milan de Silvio Berlusconi pourra même participer au 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions la saison prochaine, la sanction ne lui retirant que 30 points au classement du dernier Championnat, et non 44 comme en première instance.
Le club lombard démarrera par ailleurs la saison 2006-07 avec huit points de pénalisation au lieu des quinze infligés il y a une dizaine de jours.
"Ne vous inquiétez pas, nous aurons récupéré nos points de retard sur l'Inter Milan avant le mois de décembre", a lancé le vice-président de l'AC Milan Adriano Galliani, condamné à neuf mois de suspension, à l'adresse des supporteurs Rossoneri.
Mais c'est finalement la réintégration de la Fiorentina et de la Lazio Rome en 1re division, avec respectivement 19 et 11 points de handicap en août prochain, qui apparaît comme la décision la plus marquante, car les deux équipes avaient été rétrogradées en 2e division en première instance.
La Juve peut rêver
Avec trente points de pénalisation infligés sur le classement 2005-06, les deux clubs ont par contre perdu leur ticket pour les Coupes européennes, tandis que l'Inter Milan et l'AS Rome ont gagné une participation directe en Ligue des Champions, suivis du Chievo Vérone, qualifié pour le tour préliminaire de la C1.
Equipe la plus mise en cause dans le scandale des matches truqués, la Juventus Turin ne s'attendait pas à garder le droit de jouer dans l'élite, et ses deux principaux dirigeants à l'époque des faits, Luciano Moggi et Antonio Giraudo, ont vu leur suspension de toute fonction sportive maintenue pour cinq ans.
Mais le club voit tout de même son handicap passer de 30 points à 17 pour la saison prochaine, ce qui ne lui interdit plus de rêver à une remontée en une seule saison.
La "Vieille Dame", qui a déjà vu certains de ses meilleurs joueurs partir pour l'Espagne la semaine dernière - Zambrotta et Thuram à Barcelone, Cannavaro et Emerson au Real Madrid - aura ainsi un argument supplémentaire pour convaincre Gianluigi Buffon, David Trezeguet ou encore Zlatan Ibrahimovic de rester à Turin.
Huit arbitres relaxés
"Nous ne pouvons absolument pas accepter cette sentence", a réagi depuis Turin le nouveau président du club Giovanni Cobolli Gigli. "Nous poursuivrons nos recours devant toutes les instances possibles, d'abord devant la chambre de conciliation (du Comité national olympique), puis éventuellement devant la justice civile", a-t-il averti.
Le président de la Lazio Rome, Claudio Lotito, condamné à 2 ans et six mois de suspension, et le patron de la Fiorentina, Diego Della Valle (trois ans et neuf mois) ont également laissé entendre qu'ils contesteraient ces sanctions devant les instances olympiques ou au civil.
Mais c'est la clémence de la justice sportive et le décalage entre les peines infligées en première instance et les sanctions en appel qui devraient surtout faire l'objet de commentaires.
A l'issue d'un long scandale nourri par la diffusion dans la presse de conversations secrètes entre dirigeants de clubs et de la Fédération, et après une enquête basée presque uniquement sur des écoutes téléphoniques, la justice sportive a par exemple décidé de relaxer huit des dix arbitres ou juges de touche déférés, n'ayant visiblement pas pu prouver qu'ils avaient cédé aux pressions des clubs.
Trucage "sophistiqué"
L'affaire des matches truqués du Calcio implique quatre prestigieuses équipes italiennes, des arbitres et arbitres-assistants, des dirigeants de clubs et de la Fédération de soccer, dans un système "sophistiqué" de trucage des rencontres lors de la saison 2004-05.
Aucun joueur n'a été déféré devant la justice sportive.
L'enquête n'a pas déterminé des faits de corruption, d'achats de matches ou "d'enveloppes sous la table". Mais selon l'accusation, les clubs ont bénéficié à plusieurs reprises d'arbitres favorables, avec la complicité des deux responsables de la Fédération (FIGC) chargés de leur désignation.
"L'intelligence du système" reposait sur le rôle des arbitres, appelés à intervenir non sur des actions spectaculaires mais sur des phases de jeu litigieuses, comme un hors-jeu ou une faute. Le tout pour ne pas créer "d'impression négative dans l'opinion publique", avait expliqué le procureur lors du procès disciplinaire.
--- JUVENTUS TURIN ---
Selon les carabiniers de Rome ayant mené l'enquête pour la justice pénale, Luciano Moggi, directeur général du club de 1994 à 2006, était la tête d'un réseau qui lui permettait d'atteindre "une position de domination et de contrôle absolus sur tout le système du soccer professionnel".
Moggi, appuyé par l'ancien administrateur-délégué du club Antonio Giraudo, entretenait des relations avec de nombreux responsables de la Fédération. Des écoutes téléphoniques ont révélé qu'il désignait parfois lui-même les arbitres pour certaines rencontres. Moggi intervenait aussi pour qu'ils multiplient les cartons jaunes afin de suspendre des joueurs et affaiblir les équipes devant affronter la Juve le dimanche suivant.
--- LAZIO ROME ---
Selon l'enquête, le président du club, Claudio Lotito, s'est résigné aux réélections en mars 2005 d'Adriano Galliani (AC Milan) à la tête de la Ligue professionnelle (Lega Calcio) et de Franco Carraro à la présidence de la Fédération un mois plus tôt, permettant à son équipe d'entrer "dans le système moggien" et de profiter à son tour des faveurs arbitrales.
--- FIORENTINA ---
Opposés aux réélections de Galliani et de Carraro à la Ligue et à la Fédération, les frères Della Valle, récemment parvenus à la tête du club et connus comme les nouveaux "chevaliers blancs" du Calcio, s'inquiètent des "erreurs" d'arbitrage répétées dont est victime la Fiorentina, proche de la relégation en fin de saison.
Selon l'enquête, l'équipe dirigeante a pris langue avec les "hommes-clés" de la Fédération et accepté d'entrer dans le "système", en échange du maintien dans l'élite. La Fiorentina s'est sauvée d'extrême justesse en 2004-05, avec le même nombre de points que le premier relégable.
--- AC MILAN ---
Outre les conditions controversées de la réélection de M. Galliani à la tête de la Ligue, le club de Silvio Berlusconi est mis en cause par des conversations téléphoniques entre un de ses dirigeants, Leonardo Meani, et le responsable de la Fédération chargé de désigner les arbitres-assistants, Gennaro Mazzei. Là encore, les discussions interceptées révèlent que les deux hommes discutent longuement des désignations.
La Juventus Turin en bref
Nom: Juventus Football Club
Date de création: 1897
Stade: provisoirement Stadio Olimpico di Torino, ex-Comunale (capacité: 27.000 places)
Couleur: maillot rayé verticalement noir et blanc, short et bas blancs
Président: Giovanni Cobolli Gigli (depuis le 14 juin 2006)
Entraîneur: Didier Deschamps (depuis le 10 juillet 2006)
Palmarès:
Championnat d'Italie: 27 (1905, 1926, 1931, 1932, 1933, 1934, 1935, 1950, 1952, 1958, 1960, 1961, 1967, 1972, 1973, 1975, 1977, 1978, 1981, 1982, 1984, 1986, 1995, 1997, 1998, 2002, 2003)
Coupe d'Italie: 9 (1938, 1942, 1959, 1960, 1965, 1979, 1983, 1990, 1995)
Supercoupe d'Italie: 4 (1995, 1997, 2002, 2003)
Ligue des Champions: 2 (1985, 1996)
Coupe de l'UEFA: 3 (1977, 1990, 1993)
Coupe des Coupes: 1 (1984)
Supercoupe d'Europe: 2 (1984, 1996)
Coupe Intercontinentale: 2 (1985, 1996)
La Lazio Rome en bref
Nom: Societa sportiva Lazio
Date de création: 1900
Stade: Stadio Olimpico (83.000 places)
Couleur: maillot bleu ciel, short et bas blancs
Président: Claudio Lotito
Entraîneur: Delio Rossi
Principaux joueurs: Angelo Peruzzi, Massimo Oddo, Goran Pandev
Palmarès:
Championnat d'Italie: 2 (1974, 2000)
Coupe d'Italie: 4 (1958, 1998, 2000, 2004)
Supercoupe d'Italie: 2 (1998, 2000)
Coupe des Coupes: 1 (1999)
Supercoupe d'Europe: 1 (1999)
L'AC Milan en bref
Nom: Associazione Calcio Milan
Date de création: 1899
Stade: Giuseppe Meazza (capacité: 85.000 places)
Couleur: maillot rayé verticalement noir et rouge, short blanc, bas noirs
Président: Silvio Berlusconi
Entraîneur: Carlo Ancelotti
Principaux joueurs: Dida, Paolo Maldini, Cafu, Alessandro Costacurta, Alessandro Nesta, Gennaro Gattuso, Kaka, Andrea Pirlo, Alberto Gilardino, Filippo Inzaghi
Palmarès:
Championnat d'Italie: 17 (1901, 1906, 1907, 1951, 1955, 1957, 1959, 1962, 1968, 1979, 1988, 1992, 1993, 1994, 1996, 1999, 2004)
Coupe d'Italie: 5 (1967, 1972, 1973, 1977, 2003)
Supercoupe d'Italie: 5 (1989, 1992, 1993, 1994, 2004)
Ligue des Champions: 6 (1963, 1969, 1989, 1990, 1994, 2003)
Coupe des Coupes: 2 (1968, 1973)
Supercoupe d'Europe: 4 (1989, 1990, 1995, 2003)
Coupe Intercontinentale: 3 (1969, 1989, 1990)
La Fiorentina en bref
Nom: Associazione Calcio Fiorentina
Date de création: 1926
Stade: Artemio Franchi (47.000 places)
Couleur: maillot, short et bas violets
Présidents: Andrea et Diego Della Valle
Entraîneur: Cesare Prandelli
Principaux joueurs: Tomas Ujfalusi, Luca Toni
Palmarès:
Championnat d'Italie: 2 (1956, 1969)
Coupe d'Italie: 6 (1940, 1961, 1966, 1975, 1996, 2001)
Supercoupe d'Italie: 1 (1996)
Coupe des Coupes: 1 (1961)