Champions: United et City en difficultés
Soccer mercredi, 23 nov. 2011. 11:58 vendredi, 13 déc. 2024. 07:46
LONDRES - Les deux meilleurs clubs actuels du championnat d'Angleterre, Manchester City, leader du classement, et son voisin et dauphin Manchester United sont en difficultés cette saison en Ligue des champions où leur avenir, incertain, se jouera lors du dernier match de groupe.
Sir Alex Ferguson, l'entraîneur de MU, n'a pas du tout aimé la question. Quand un journaliste lui a demandé mardi soir, après le décevant match nul de son équipe à domicile face à Benfica (2-2), ce qu'il pensait des difficultés des deux clubs de Manchester en Ligue des champions cette saison, « Fergie » a affiché un sourire sarcastique et a quitté la salle sans répondre, lâchant simplement : « Vous nous avez vu ce soir. On n'a pas de difficultés ».
Le patron des Red Devils n'était pas de bonne humeur. Et du côté de Naples, Roberto Mancini, son homologue à City battu par les Italiens (2-1), n'avait pas la tête à rire non plus.
Manchester, uni dans une soirée de mardi décevante, jouera donc son avenir lors d'un dernier match décisif : à domicile face à un Bayern Munich déjà qualifié pour les Citizens, et à Bâle pour les Red Devils face à un adversaire qui aurait dû les battre à Old Trafford (3-3).
La tâche est bien entendu plus difficile pour City, qui n'a plus son destin en main. En plus d'un succès sur Franck Ribéry et ses partenaires, il faudra dans le même temps que Villarreal accroche Naples en Espagne.
Inexpérience
« Tout peut toujours arriver en football. Je considère que l'on a 30% de chances de se qualifier et Naples 70%. Si Villarreal joue sérieusement, ils peuvent faire un résultat. Mais nous devons surtout nous concentrer sur nous-mêmes », a admis Mancini mardi après le match.
Sans remettre en cause l'énorme potentiel de l'équipe, ses résultats moyens en C1 prouvent qu'elle souffre encore d'inexpérience : mardi, seul Yaya Touré avait un vrai vécu dans la compétition la plus relevée en Europe. Les autres (Silva, Aguero, Hart, Dzeko) la découvrent encore.
Ils prouvent aussi que Roberto Mancini manque encore de justesse dans ses choix tactiques et dans sa politique de rotation de l'effectif, tant défensivement qu'offensivement.
De son côté, United ne dépendra que de lui-même. Un nul lui suffira pour se qualifier, mais la pression sera immense sur les épaules des Red Devils. MU est à l'aise à l'extérieur en Ligue des champions (aucune défaite l'an passé loin de ses bases), mais le match aller a montré que les Suisses, emmenés par le toujours jeune (32 ans) Alexander Frei, peuvent leur poser des problèmes.
Défensivement, l'absence de Nemanja Vidic a beaucoup pesé mardi dans une défense qui prend l'eau sans lui. Le Serbe sera de retour dans quinze jours, tout comme Wayne Rooney, et les Red Devils seront donc mieux armés. « Je suis confiant même si ce sera difficile là-bas », a confié Ferguson.
Malgré tout, les problèmes rencontrés par les deux puissances de Manchester en disent peut-être beaucoup sur le niveau actuel de la Premier League. Le reste de la saison (et surtout la prochaine journée de Ligue des champions) confirmera ou non ce qui n'est pour l'instant qu'une tendance.
Sir Alex Ferguson, l'entraîneur de MU, n'a pas du tout aimé la question. Quand un journaliste lui a demandé mardi soir, après le décevant match nul de son équipe à domicile face à Benfica (2-2), ce qu'il pensait des difficultés des deux clubs de Manchester en Ligue des champions cette saison, « Fergie » a affiché un sourire sarcastique et a quitté la salle sans répondre, lâchant simplement : « Vous nous avez vu ce soir. On n'a pas de difficultés ».
Le patron des Red Devils n'était pas de bonne humeur. Et du côté de Naples, Roberto Mancini, son homologue à City battu par les Italiens (2-1), n'avait pas la tête à rire non plus.
Manchester, uni dans une soirée de mardi décevante, jouera donc son avenir lors d'un dernier match décisif : à domicile face à un Bayern Munich déjà qualifié pour les Citizens, et à Bâle pour les Red Devils face à un adversaire qui aurait dû les battre à Old Trafford (3-3).
La tâche est bien entendu plus difficile pour City, qui n'a plus son destin en main. En plus d'un succès sur Franck Ribéry et ses partenaires, il faudra dans le même temps que Villarreal accroche Naples en Espagne.
Inexpérience
« Tout peut toujours arriver en football. Je considère que l'on a 30% de chances de se qualifier et Naples 70%. Si Villarreal joue sérieusement, ils peuvent faire un résultat. Mais nous devons surtout nous concentrer sur nous-mêmes », a admis Mancini mardi après le match.
Sans remettre en cause l'énorme potentiel de l'équipe, ses résultats moyens en C1 prouvent qu'elle souffre encore d'inexpérience : mardi, seul Yaya Touré avait un vrai vécu dans la compétition la plus relevée en Europe. Les autres (Silva, Aguero, Hart, Dzeko) la découvrent encore.
Ils prouvent aussi que Roberto Mancini manque encore de justesse dans ses choix tactiques et dans sa politique de rotation de l'effectif, tant défensivement qu'offensivement.
De son côté, United ne dépendra que de lui-même. Un nul lui suffira pour se qualifier, mais la pression sera immense sur les épaules des Red Devils. MU est à l'aise à l'extérieur en Ligue des champions (aucune défaite l'an passé loin de ses bases), mais le match aller a montré que les Suisses, emmenés par le toujours jeune (32 ans) Alexander Frei, peuvent leur poser des problèmes.
Défensivement, l'absence de Nemanja Vidic a beaucoup pesé mardi dans une défense qui prend l'eau sans lui. Le Serbe sera de retour dans quinze jours, tout comme Wayne Rooney, et les Red Devils seront donc mieux armés. « Je suis confiant même si ce sera difficile là-bas », a confié Ferguson.
Malgré tout, les problèmes rencontrés par les deux puissances de Manchester en disent peut-être beaucoup sur le niveau actuel de la Premier League. Le reste de la saison (et surtout la prochaine journée de Ligue des champions) confirmera ou non ce qui n'est pour l'instant qu'une tendance.