Leur capitaine Giorgio Chiellini en tête, des joueurs de la Juventus ont retrouvé mardi leur centre d'entraînement pour des séances individuelles, en attendant la superstar portugaise Cristiano Ronaldo, revenue lundi soir de son île natale de Madère.

Chiellini a été le deuxième joueur de la Juve à se présenter au Juventus Center dans la foulée du milieu gallois Aaron Ramsey, premier arrivé, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le meneur de jeu Miralem Pjanic et le défenseur italien Leonardo Bonucci ont également franchi les grilles du centre d'entraînement du club piémontais après le feu vert du gouvernement italien à une reprise très encadrée de l'entraînement pour les clubs de Serie A.

Le retour de Ronaldo, lui, est plus incertain après plus d'un mois et demi de confinement sur son île natale de Madère qu'il a quittée avec sa famille en jet privé, atterri à l'aéroport de Turin lundi vers 22H20 locales (20H20 GMT), selon la presse locale.

Grâce aux tests de dépistage, le club piémontais espère éviter à ses joueurs l'obligation de deux semaines de quarantaine après leur retour en Italie, toujours selon la presse italienne.

Pour l'entraînement collectif, en revanche, le calcio devra attendre jusqu'au 18 mai, a averti le ministre des Sports Vincenzo Spadafora dont le gouvernement lutte contre une pandémie qui a tué plus de 29 000 personnes.

Quant à une éventuelle reprise du championnat, pas encore acquise, Vincenzo Spadafora a annoncé mardi au Corriere della Sera qu'une « prédiction réaliste pourra être faite mi-mai«  en niant vouloir mettre un terme à la saison.

« Il serait surréaliste pour un ministre des Sports de diaboliser le football », s'est défendu Vincenzo Spadafora accusé d'en vouloir au ballon rond, notamment par le Corriere dello Sport qui avait mis en une lundi un photomontage le montrant armé d'un poignard, sur le point de crever un ballon, titré « Attaque contre le foot ».

« J'espère une reprise, mais le gouvernement décidera. Nous nous appuierons sur des éléments scientifiques, dont nous ne disposons pas encore aujourd'hui », a-t-il détaillé.

« Il n'y a aucune opposition de ma part, seulement le désir d'évaluer la reprise en fonction de la sécurité des personnes », a encore assuré le ministre.