Diagnostic vital toujours réservé pour Pessotto
Soccer mercredi, 28 juin 2006. 10:55 dimanche, 15 déc. 2024. 00:06
ROME (AFP) - Le diagnostic sur les chances de survie de l'ex-joueur de la Juventus Turin Gianluca Pessotto, "reste réservé", a indiqué mercredi le chef du service de l'hôpital où a été admis l'ancien international italien après sa chute de l'immeuble du siège du club de soccer mardi.
Son épouse a de son côté expliqué à des médias italiens que Pessotto avait tenté de se suicider parce qu'il était "stressé et dépressif depuis quelques temps". Elle a notamment invoqué son manque de goût pour les fonctions qui lui avaient été confiées au sein de l'encadrement du club italien en mai, juste après sa retraite de joueur.
"Il était devenu très fragile: en dépression noire à cause de son nouveau rôle au sein de la Juventus, qui ne lui plaisait pas autant qu'il l'avait cru au départ", a ajouté Reana Pessotto.
"Depuis plus d'un mois, il avait du mal à aller au bureau. Il s'était rendu compte que son poste dans l'encadrement n'était pas fait pour lui", a-t-elle poursuivi.
Son déplacement à Berlin, où Pessotto, 35 ans, a rencontré plusieurs de ses amis joueurs participant à la Coupe du monde avec la Squadra Azzurra, "lui avait porté un coup au moral, parce que ce n'est pas facile de se retrouver de l'autre côté de la barrière", a-t-elle encore raconté.
"Injuste"
Elle a également fait état d'une dispute au téléphone avec son époux peu avant le drame, quand celui-ci lui avait annoncé l'annulation de vacances.
"Il venait d'apprendre qu'il avait des obligations pour la Juve. Il m'a appelée pour me le dire et nous avons discuté, comme cela se passe dans tous les couples. Mais une querelle pour des vacances ne justifie pas ce qui s'est passé", a-t-elle expliqué.
Son mari était également affecté par la mise en cause de la Juventus, avec qui il a été six fois champion d'Italie, dans le scandale des matches truqués pour lequel sont poursuivis deux dirigeants du club. "Il en souffrait beaucoup. Il disait toujours +C'est injuste, c'est comme si tout notre travail ne valait plus rien+".
Le nom de Pessotto n'apparaît dans aucune des procédures en cours.
"La fatigue, la mélancolie, l'amertume pour le sort du club, tout cela mis ensemble font que certaines personnes réagissent par des insultes à une contrariété. Gianluca, lui, a fait pire", a-t-elle conclu.
Pessotto souffre de fractures au bassin et de graves séquelles neurologiques. "Il y a des signes positifs, mais le diagnostic reste réservé sur ses chances de survie", a annoncé mercredi le professeur Antonio Solini, chef du service de traumatologie de l'hôpital Molinette de Turin.
Mardi, après sa chute, le chef du bureau de presse de la Juve, Marco Girotto avait affirmé que "sa vie n'(était) pas en danger".
Son épouse a de son côté expliqué à des médias italiens que Pessotto avait tenté de se suicider parce qu'il était "stressé et dépressif depuis quelques temps". Elle a notamment invoqué son manque de goût pour les fonctions qui lui avaient été confiées au sein de l'encadrement du club italien en mai, juste après sa retraite de joueur.
"Il était devenu très fragile: en dépression noire à cause de son nouveau rôle au sein de la Juventus, qui ne lui plaisait pas autant qu'il l'avait cru au départ", a ajouté Reana Pessotto.
"Depuis plus d'un mois, il avait du mal à aller au bureau. Il s'était rendu compte que son poste dans l'encadrement n'était pas fait pour lui", a-t-elle poursuivi.
Son déplacement à Berlin, où Pessotto, 35 ans, a rencontré plusieurs de ses amis joueurs participant à la Coupe du monde avec la Squadra Azzurra, "lui avait porté un coup au moral, parce que ce n'est pas facile de se retrouver de l'autre côté de la barrière", a-t-elle encore raconté.
"Injuste"
Elle a également fait état d'une dispute au téléphone avec son époux peu avant le drame, quand celui-ci lui avait annoncé l'annulation de vacances.
"Il venait d'apprendre qu'il avait des obligations pour la Juve. Il m'a appelée pour me le dire et nous avons discuté, comme cela se passe dans tous les couples. Mais une querelle pour des vacances ne justifie pas ce qui s'est passé", a-t-elle expliqué.
Son mari était également affecté par la mise en cause de la Juventus, avec qui il a été six fois champion d'Italie, dans le scandale des matches truqués pour lequel sont poursuivis deux dirigeants du club. "Il en souffrait beaucoup. Il disait toujours +C'est injuste, c'est comme si tout notre travail ne valait plus rien+".
Le nom de Pessotto n'apparaît dans aucune des procédures en cours.
"La fatigue, la mélancolie, l'amertume pour le sort du club, tout cela mis ensemble font que certaines personnes réagissent par des insultes à une contrariété. Gianluca, lui, a fait pire", a-t-elle conclu.
Pessotto souffre de fractures au bassin et de graves séquelles neurologiques. "Il y a des signes positifs, mais le diagnostic reste réservé sur ses chances de survie", a annoncé mercredi le professeur Antonio Solini, chef du service de traumatologie de l'hôpital Molinette de Turin.
Mardi, après sa chute, le chef du bureau de presse de la Juve, Marco Girotto avait affirmé que "sa vie n'(était) pas en danger".