Encore un peu de temps pour discuter
Soccer lundi, 29 août 2011. 14:39 dimanche, 15 déc. 2024. 05:02
ROME - Aucune décision n'a été prise au sujet de la poursuite de la grève des footballeurs italiens, après les rencontres de lundi entre le président de la Fédération et les représentants des clubs et des joueurs, mais il reste "encore un peu de temps", selon le président de la Serie A.
"Pour l'instant il n'y a encore aucune nouvelle, il est trop tôt, a dit le président de l'association des clubs de Serie A (1re division italienne), Maurizio Beretta. Heureusement nous avons encore un peu de temps devant nous" avant la 2e journée, programmée les 10 et 11 septembre, après le week-end de matches internationaux.
Le syndicat des footballeurs italiens (AIC) a fait grève pour la 1re journée, samedi et dimanche, faute d'un accord avec les clubs sur la convention collective.
"Notre objectif n'est pas la grève à outrance, nous serons contents de redescendre sur le terrain, a dit le président de l'Aic, Damiano Tommasi. Nous voulions signer l'accord (transitoire) et jouer".
L'accord transitoire devait figer les positions jusqu'au 30 juin 2012 et permettre aux discussions de se dérouler pendant la saison. Un même type de +plan B+ avait déjà été signé en décembre 2010 (après des menaces de grève), afin d'arriver à un accord avant le début de cette saison, mais sans succès, clubs et joueurs n'étant pas parvenus à s'entendre.
Beretta n'a pas voulu donner de pourcentage sur la signature d'un accord. "Je ne suis pas bookmaker, a-t-il dit. Optimiste? Je ne sais pas, mais déjà la grève a été une folie. L'erreur est humaine, persévérer serait diabolique (du proverbe latin: +Errare humanum est, perseverare diabolicum", ndlr)."
Joueurs et présidents sont en désaccord sur deux points, notamment le paiement d'une taxe de solidarité (un impôt extraordinaire). Les dirigeants veulent que leurs joueurs la payent eux-mêmes (l'impôt est prélevé à la source en Italie).
L'autre point de désaccord concerne les joueurs mis à l'écart de l'effectif: ils refusent de s'entraîner à part quand leur club ne veut plus d'eux.
Le président de la FIGC, Giancarlo Abete, a pointé la culpabilité des présidents. "L'accord était trouvé et la Serie A n'a pas respecté ses engagements. Elle ferait mieux de se concentrer sur comment faire pour que l'Italie reste compétitive", a-t-il dit, ajoutant: "La 2e journée doit se jouer, c'est une obligation. Mais je suis optimiste, forcément".
"Pour l'instant il n'y a encore aucune nouvelle, il est trop tôt, a dit le président de l'association des clubs de Serie A (1re division italienne), Maurizio Beretta. Heureusement nous avons encore un peu de temps devant nous" avant la 2e journée, programmée les 10 et 11 septembre, après le week-end de matches internationaux.
Le syndicat des footballeurs italiens (AIC) a fait grève pour la 1re journée, samedi et dimanche, faute d'un accord avec les clubs sur la convention collective.
"Notre objectif n'est pas la grève à outrance, nous serons contents de redescendre sur le terrain, a dit le président de l'Aic, Damiano Tommasi. Nous voulions signer l'accord (transitoire) et jouer".
L'accord transitoire devait figer les positions jusqu'au 30 juin 2012 et permettre aux discussions de se dérouler pendant la saison. Un même type de +plan B+ avait déjà été signé en décembre 2010 (après des menaces de grève), afin d'arriver à un accord avant le début de cette saison, mais sans succès, clubs et joueurs n'étant pas parvenus à s'entendre.
Beretta n'a pas voulu donner de pourcentage sur la signature d'un accord. "Je ne suis pas bookmaker, a-t-il dit. Optimiste? Je ne sais pas, mais déjà la grève a été une folie. L'erreur est humaine, persévérer serait diabolique (du proverbe latin: +Errare humanum est, perseverare diabolicum", ndlr)."
Joueurs et présidents sont en désaccord sur deux points, notamment le paiement d'une taxe de solidarité (un impôt extraordinaire). Les dirigeants veulent que leurs joueurs la payent eux-mêmes (l'impôt est prélevé à la source en Italie).
L'autre point de désaccord concerne les joueurs mis à l'écart de l'effectif: ils refusent de s'entraîner à part quand leur club ne veut plus d'eux.
Le président de la FIGC, Giancarlo Abete, a pointé la culpabilité des présidents. "L'accord était trouvé et la Serie A n'a pas respecté ses engagements. Elle ferait mieux de se concentrer sur comment faire pour que l'Italie reste compétitive", a-t-il dit, ajoutant: "La 2e journée doit se jouer, c'est une obligation. Mais je suis optimiste, forcément".