Enfin une victoire de l'Inter Milan
Soccer samedi, 24 sept. 2011. 14:18 samedi, 14 déc. 2024. 17:30
ROME - L'Inter Milan a remporté dans les dernières minutes à Bologne (3-1) sa première victoire de la saison, avec son nouvel entraîneur Claudio Ranieri, qui a remplacé mercredi Gian Piero Gasperini, samedi pour la cinquième journée de championnat d'Italie.
Ranieri, tenu en échec à Bologne à dix minutes de la fin du match, a été sauvé par son « Fou ». Le Pazzo, Giampaolo Pazzini, titularisé pour la première fois en Serie A cette saison (premier effet Ranieri), a réussi un but et une passe précieuse.
Il a ouvert le score sur une action initiée par Diego Forlan, une frappe mal maîtrisée par Jean-François Gillet (39), avant de décaler d'une talonnade Diego Milito, fauché par Archimede Morleo (exclu selon le théorème de la double peine). L'Argentin a transformé la sanction (80) avant le troisième but d'un autre sénateur du vestiaire, Lucio (87).
« Il fallait repartir du bon pied, a dit Ranieri, retrouver la vieille route de la victoire dans cette période où tout allait de travers. Aujourd'hui ce n'était pas important de jouer bien ou mal, mais de lutter 90 minutes et plus. Et ç'a été un bon match. »
Après quatre défaites et un nul toutes compétitions confondues, l'Inter a enfin goûté à la victoire, avec un système bien différend de celui de Gasp.
CSKA Moscou et Naples
Exit le 3-4-3 qui a perdu Gasperini : Ranieri a mis une défense à quatre et Philippe Coutinho (19 ans) derrière les deux pointes, Diego Forlan et Giampaolo Pazzini. Le jeune Brésilien prenait le rôle de Wesley Sneijder, blessé.
Les joueurs ont également montré plus d'envie que sous Gasperini (deuxième effet Ranieri). Le dernier match, perdu à Novare (3-1), avait laissé l'image d'une équipe vieillissante et arthritique, ballottée par un simple promu.
L'entraîneur licencié en février par la Roma « a senti un groupe qui a faim, les champions n'en ont jamais assez de la victoire ».
Mais tout n'est pas rose sous Ranieri pour autant. Les « Nerazzurri » ont eu de la réussite pour s'imposer. Ils ont laissé l'initiative à Bologne après la pause, jusqu'à cette faute de Walter Samuel (pas exclu, lui) sur Daniele Portanova qui coûtait un penalty transformé par Alessandro Diamanti (66). Et le penalty plus le carton rouge sont généreux pour l'Inter.
Les deux matchs qui arrivent en diront plus sur son réveil : un déplacement à Moscou pour défier le CSKA en Ligue des champions, mardi, et la réception de Naples pour un des chocs de la 6e journée (avec Juventus Turin-AC Milan).
« Nous devons être convaincus que nous sommes une bonne équipe, a conclu Ranieri. Récupérons nos blessés, prenons quelques points, rapprochons-nous de la tête du classement, et vous verrez que nous serons-là. »
Pour le reste de la journée, l'AC Milan, qui attend toujours son premier succès, reçoit Cesena et Naples accueille la Fiorentina, samedi soir (20h45), avant les matches de dimanche, dont le déplacement du leader Genoa au Chievo Vérone et celui de la Juve (2e) à Catane.
Ranieri, tenu en échec à Bologne à dix minutes de la fin du match, a été sauvé par son « Fou ». Le Pazzo, Giampaolo Pazzini, titularisé pour la première fois en Serie A cette saison (premier effet Ranieri), a réussi un but et une passe précieuse.
Il a ouvert le score sur une action initiée par Diego Forlan, une frappe mal maîtrisée par Jean-François Gillet (39), avant de décaler d'une talonnade Diego Milito, fauché par Archimede Morleo (exclu selon le théorème de la double peine). L'Argentin a transformé la sanction (80) avant le troisième but d'un autre sénateur du vestiaire, Lucio (87).
« Il fallait repartir du bon pied, a dit Ranieri, retrouver la vieille route de la victoire dans cette période où tout allait de travers. Aujourd'hui ce n'était pas important de jouer bien ou mal, mais de lutter 90 minutes et plus. Et ç'a été un bon match. »
Après quatre défaites et un nul toutes compétitions confondues, l'Inter a enfin goûté à la victoire, avec un système bien différend de celui de Gasp.
CSKA Moscou et Naples
Exit le 3-4-3 qui a perdu Gasperini : Ranieri a mis une défense à quatre et Philippe Coutinho (19 ans) derrière les deux pointes, Diego Forlan et Giampaolo Pazzini. Le jeune Brésilien prenait le rôle de Wesley Sneijder, blessé.
Les joueurs ont également montré plus d'envie que sous Gasperini (deuxième effet Ranieri). Le dernier match, perdu à Novare (3-1), avait laissé l'image d'une équipe vieillissante et arthritique, ballottée par un simple promu.
L'entraîneur licencié en février par la Roma « a senti un groupe qui a faim, les champions n'en ont jamais assez de la victoire ».
Mais tout n'est pas rose sous Ranieri pour autant. Les « Nerazzurri » ont eu de la réussite pour s'imposer. Ils ont laissé l'initiative à Bologne après la pause, jusqu'à cette faute de Walter Samuel (pas exclu, lui) sur Daniele Portanova qui coûtait un penalty transformé par Alessandro Diamanti (66). Et le penalty plus le carton rouge sont généreux pour l'Inter.
Les deux matchs qui arrivent en diront plus sur son réveil : un déplacement à Moscou pour défier le CSKA en Ligue des champions, mardi, et la réception de Naples pour un des chocs de la 6e journée (avec Juventus Turin-AC Milan).
« Nous devons être convaincus que nous sommes une bonne équipe, a conclu Ranieri. Récupérons nos blessés, prenons quelques points, rapprochons-nous de la tête du classement, et vous verrez que nous serons-là. »
Pour le reste de la journée, l'AC Milan, qui attend toujours son premier succès, reçoit Cesena et Naples accueille la Fiorentina, samedi soir (20h45), avant les matches de dimanche, dont le déplacement du leader Genoa au Chievo Vérone et celui de la Juve (2e) à Catane.