Et de trois pour l'Inter
Soccer dimanche, 18 mai 2008. 11:11 jeudi, 12 déc. 2024. 12:54
ROME - L'Inter, sacrée championne d'Italie à l'occasion de la dernière journée dimanche, a remporté non sans souffrance le 16e titre de son histoire, talonnée par une Roma qui l'aura fait douter jusqu'au bout.
En 2007, l'Inter, sacrée à cinq journées de la fin, s'était "promenée", achevant la saison avec 22 points d'avance sur la Roma.
En 2008, les choses ont été plus compliquées et il a fallu attendre l'ultime match pour que le club milanais s'approprie le scudetto, avec trois points d'avantage sur la même Roma.
À Parme, sous une pluie battante, c'est Ibrahimovic qui, d'un doublé en seconde période (62, 79) après être entré en jeu, a offert un succès qui valait titre (0-2).
Ibrahimovic à pic
Les deux journées précédentes, l'Inter avait pourtant déjà eu l'occasion d'être sacrée. Mais, sous la pression, elle avait flanché, d'abord lors du derby face à l'AC Milan (défaite 2-1) puis, plus inexplicablement, contre la modeste Sienne (2-2) à domicile, et ce après avoir mené deux fois au score.
Incapable de concrétiser ses deux "balles de match", l'Inter a eu peur de revivre le cauchemar de 2002 lorsqu'elle avait perdu le titre à la dernière journée. La Roma, qui avait pourtant compté jusqu'à 11 points de retard mi-février, était en effet revenue à un point avant la 38e et dernière journée.
Mais grâce à Ibrahimovic, il n'en a rien été. L'attaquant suédois, qui n'avait plus joué depuis le 29 mars en raison d'une blessure à un genou, est revenu à pic.
Les blessures, cela a justement été un vrai cauchemar cette saison pour l'Inter qui a dû composer avec des cadres restés longtemps sur le flanc (Materazzi, Vieira, Figo) tandis que d'autres ont vu leur saison se terminer prématurément (Dacourt, Samuel, Cordoba).
Au final, le triomphe de l'Inter, qui a pris seule la tête lors de la 6e journée, fin septembre, sans plus jamais l'abandonner ensuite - et ce malgré un gros "coup de pompe" en février- mars -, est donc logique.
L'AC Milan ayant été plus concerné par ses conquêtes internationales et la Juventus étant apparu trop juste après être remontée de Serie B, la Roma aura elle une nouvelle fois été la seule à s'opposer à la domination des Nerazzurri.
Et ce scudetto fera moins discuter que le précédent puisque, cette saison, toutes les "grosses cylindrées" étaient là. En 2007, l'Inter avait en effet été championne en l'absence de la Juve, rétrogradée après le scandale des matches truqués, tandis que l'AC Milan et la Fiorentina avaient démarré avec des points de pénalité.
Polémiques
Néanmoins, les polémiques n'auront pas manqué. Et l'Inter, à force de gagner, a remplacé la Juventus dans le rôle du club que tout le monde veut battre, et, surtout, qui bénéficierait de certaines largesses arbitrales, plus ou moins conscientes.
Ainsi, le milieu de la Roma Daniele De Rossi a-t-il évoqué dimanche "7 ou 8 matches faussés", ajoutant : "Ce ne sont pas les affrontements directs (entre la Roma et l'Inter) qui ont été décisifs, mais davantage les deux mois au cours desquels l'Inter avait du mal, et que, malgré cela, elle a gagné 9 matches sur 10. J'ai les +b...+".
"Ils peuvent dire tout ce qu'ils veulent ou inventer n'importe quoi, nous sommes les plus forts", lui a rétorqué le milieu Dejan Stankovic, tandis que le président Massimo Moratti a évoqué un titre acquis "malgré le fait que toute l'Italie était contre nous, ce qui nous rend encore plus fiers".
Milanais et Romains auront en tout cas rapidement l'occasion d'évoquer ces sujets puisqu'ils se retrouvent dès samedi en finale de la Coupe d'Italie, et ce pour la 4e année consécutive.
En 2007, l'Inter, sacrée à cinq journées de la fin, s'était "promenée", achevant la saison avec 22 points d'avance sur la Roma.
En 2008, les choses ont été plus compliquées et il a fallu attendre l'ultime match pour que le club milanais s'approprie le scudetto, avec trois points d'avantage sur la même Roma.
À Parme, sous une pluie battante, c'est Ibrahimovic qui, d'un doublé en seconde période (62, 79) après être entré en jeu, a offert un succès qui valait titre (0-2).
Ibrahimovic à pic
Les deux journées précédentes, l'Inter avait pourtant déjà eu l'occasion d'être sacrée. Mais, sous la pression, elle avait flanché, d'abord lors du derby face à l'AC Milan (défaite 2-1) puis, plus inexplicablement, contre la modeste Sienne (2-2) à domicile, et ce après avoir mené deux fois au score.
Incapable de concrétiser ses deux "balles de match", l'Inter a eu peur de revivre le cauchemar de 2002 lorsqu'elle avait perdu le titre à la dernière journée. La Roma, qui avait pourtant compté jusqu'à 11 points de retard mi-février, était en effet revenue à un point avant la 38e et dernière journée.
Mais grâce à Ibrahimovic, il n'en a rien été. L'attaquant suédois, qui n'avait plus joué depuis le 29 mars en raison d'une blessure à un genou, est revenu à pic.
Les blessures, cela a justement été un vrai cauchemar cette saison pour l'Inter qui a dû composer avec des cadres restés longtemps sur le flanc (Materazzi, Vieira, Figo) tandis que d'autres ont vu leur saison se terminer prématurément (Dacourt, Samuel, Cordoba).
Au final, le triomphe de l'Inter, qui a pris seule la tête lors de la 6e journée, fin septembre, sans plus jamais l'abandonner ensuite - et ce malgré un gros "coup de pompe" en février- mars -, est donc logique.
L'AC Milan ayant été plus concerné par ses conquêtes internationales et la Juventus étant apparu trop juste après être remontée de Serie B, la Roma aura elle une nouvelle fois été la seule à s'opposer à la domination des Nerazzurri.
Et ce scudetto fera moins discuter que le précédent puisque, cette saison, toutes les "grosses cylindrées" étaient là. En 2007, l'Inter avait en effet été championne en l'absence de la Juve, rétrogradée après le scandale des matches truqués, tandis que l'AC Milan et la Fiorentina avaient démarré avec des points de pénalité.
Polémiques
Néanmoins, les polémiques n'auront pas manqué. Et l'Inter, à force de gagner, a remplacé la Juventus dans le rôle du club que tout le monde veut battre, et, surtout, qui bénéficierait de certaines largesses arbitrales, plus ou moins conscientes.
Ainsi, le milieu de la Roma Daniele De Rossi a-t-il évoqué dimanche "7 ou 8 matches faussés", ajoutant : "Ce ne sont pas les affrontements directs (entre la Roma et l'Inter) qui ont été décisifs, mais davantage les deux mois au cours desquels l'Inter avait du mal, et que, malgré cela, elle a gagné 9 matches sur 10. J'ai les +b...+".
"Ils peuvent dire tout ce qu'ils veulent ou inventer n'importe quoi, nous sommes les plus forts", lui a rétorqué le milieu Dejan Stankovic, tandis que le président Massimo Moratti a évoqué un titre acquis "malgré le fait que toute l'Italie était contre nous, ce qui nous rend encore plus fiers".
Milanais et Romains auront en tout cas rapidement l'occasion d'évoquer ces sujets puisqu'ils se retrouvent dès samedi en finale de la Coupe d'Italie, et ce pour la 4e année consécutive.