Fin de la disette pour le Barça
Soccer dimanche, 15 mai 2005. 11:37 jeudi, 12 déc. 2024. 09:22
BARCELONE (AFP) - Le FC Barcelone, qui a dominé le Championnat d'Espagne de soccer dans les années 1990 avec six Ligas, est de retour au sommet après avoir remporté samedi soir son 17e titre de champion, son premier trophée depuis 1999.
"Rendre sa grandeur au Barça", avait promis le président Joan Laporta lors de la campagne présidentielle du FC Barcelone (juin 2003). Moins de deux ans plus tard, le club catalan a enfin renoué avec un titre, six ans après son dernier sacre national, sept ans après sa dernière Coupe d'Espagne et huit ans après sa dernière Coupe d'Europe (C2). Les célébrations à Barcelone sont à la hauteur de l'attente.
Quelque 100.000 personnes, selon une estimation de la police, ont fêté jusqu'au petit matin dimanche le titre, des incidents émaillant toutefois la fête. Les célébrations officielles étaient prévues dimanche après-midi.
Le 17e titre du Barça a été acquis avec la manière, avec un soccer offensif cher aux supporteurs du Camp Nou, sous la baguette du Néerlandais Frank Rijkaard qui a mis en place un jeu porté vers l'avant.
Si les débuts ont été laborieux avec une ouverture d'exercice 2003-2004 complètement ratée pour le tandem Laporta-Rijkaard, le FC Barcelone a su garder le cap pour terminer en fanfare la saison dernière et surtout remporter le titre 2004-2005 avant même la fin de la saison.
Détonateur
La figure emblématique de l'équipe est incontestablement le Brésilien Ronaldinho, transféré du Paris SG à l'été 2003. "Le crack médiatique" a souvent été le détonateur du beau jeu catalan avec ses imprévisibles coups de patte et de génie.
Mais, derrière Ronaldinho, le Barça a construit un collectif impressionnant, sans points faibles.
Le Barça, qui s'était judicieusement renforcé à l'intersaison, a pu mesurer tout l'apport de ses nouvelles recrues, malgré les absences du Brésilien Edmilson et du Suédois Larsson durant presque toute la saison.
En milieu de terrain, l'international portugais Deco, en provenance du FC Porto champion d'Europe, a su insuffler du rythme à l'équipe tout en assurant un précieux premier rideau défensif.
Devant, le Barça pouvait toujours compter sur Ronaldinho mais aussi sur la vivacité du Français Ludovic Giuly (neuf buts) et sur l'efficacité du Camerounais Samuel Eto'o, en tête du classement des buteurs (25).
Le trio offensif Giuly-Eto'o-Ronaldinho a d'ailleurs marqué plus de la moitié des buts du Barça en Championnat (42 sur 70).
Discret mais assuré, Frank Rijkaard, qui n'avait entraîné que le Sparta Rotterdam en 2001-2002, a parfaitement géré son groupe cette saison.
Prestige
Il a su mobiliser tout son monde au lendemain de l'élimination en 8e de finale de la C1 par Chelsea, évitant ainsi le contre coup subi par le Real Madrid après sa sortie au même stade de la compétition face à la Juventus Turin.
L'ancien sélectionneur des Pays-Bas (juillet 1998-juin 2000) a également su élever la voix quand certains de ses joueurs criaient victoire après la défaite du Real à Getafe (1-2). Le Barça possédait alors 11 points d'avance sur le Real à 10 journées de la fin.
Dominé au stade Santiago-Bernabeu lors de la 31e journée (2-4) et ensuite mis sous pression par le Real Madrid, le club "blaugrana" n'a jamais donné le moindre signe de relâchement.
Après avoir renoué avec le succès en Championnat, le FC Barcelone devrait maintenant tout mettre en place pour revenir au premier plan sur la scène européenne.
"Nous devons continuer à travailler et apporter encore plus de prestige à ce club", prévenait samedi soir le président Laporta.
Et à n'en pas douter, le prestige passe par la Ligue des champions.
"Rendre sa grandeur au Barça", avait promis le président Joan Laporta lors de la campagne présidentielle du FC Barcelone (juin 2003). Moins de deux ans plus tard, le club catalan a enfin renoué avec un titre, six ans après son dernier sacre national, sept ans après sa dernière Coupe d'Espagne et huit ans après sa dernière Coupe d'Europe (C2). Les célébrations à Barcelone sont à la hauteur de l'attente.
Quelque 100.000 personnes, selon une estimation de la police, ont fêté jusqu'au petit matin dimanche le titre, des incidents émaillant toutefois la fête. Les célébrations officielles étaient prévues dimanche après-midi.
Le 17e titre du Barça a été acquis avec la manière, avec un soccer offensif cher aux supporteurs du Camp Nou, sous la baguette du Néerlandais Frank Rijkaard qui a mis en place un jeu porté vers l'avant.
Si les débuts ont été laborieux avec une ouverture d'exercice 2003-2004 complètement ratée pour le tandem Laporta-Rijkaard, le FC Barcelone a su garder le cap pour terminer en fanfare la saison dernière et surtout remporter le titre 2004-2005 avant même la fin de la saison.
Détonateur
La figure emblématique de l'équipe est incontestablement le Brésilien Ronaldinho, transféré du Paris SG à l'été 2003. "Le crack médiatique" a souvent été le détonateur du beau jeu catalan avec ses imprévisibles coups de patte et de génie.
Mais, derrière Ronaldinho, le Barça a construit un collectif impressionnant, sans points faibles.
Le Barça, qui s'était judicieusement renforcé à l'intersaison, a pu mesurer tout l'apport de ses nouvelles recrues, malgré les absences du Brésilien Edmilson et du Suédois Larsson durant presque toute la saison.
En milieu de terrain, l'international portugais Deco, en provenance du FC Porto champion d'Europe, a su insuffler du rythme à l'équipe tout en assurant un précieux premier rideau défensif.
Devant, le Barça pouvait toujours compter sur Ronaldinho mais aussi sur la vivacité du Français Ludovic Giuly (neuf buts) et sur l'efficacité du Camerounais Samuel Eto'o, en tête du classement des buteurs (25).
Le trio offensif Giuly-Eto'o-Ronaldinho a d'ailleurs marqué plus de la moitié des buts du Barça en Championnat (42 sur 70).
Discret mais assuré, Frank Rijkaard, qui n'avait entraîné que le Sparta Rotterdam en 2001-2002, a parfaitement géré son groupe cette saison.
Prestige
Il a su mobiliser tout son monde au lendemain de l'élimination en 8e de finale de la C1 par Chelsea, évitant ainsi le contre coup subi par le Real Madrid après sa sortie au même stade de la compétition face à la Juventus Turin.
L'ancien sélectionneur des Pays-Bas (juillet 1998-juin 2000) a également su élever la voix quand certains de ses joueurs criaient victoire après la défaite du Real à Getafe (1-2). Le Barça possédait alors 11 points d'avance sur le Real à 10 journées de la fin.
Dominé au stade Santiago-Bernabeu lors de la 31e journée (2-4) et ensuite mis sous pression par le Real Madrid, le club "blaugrana" n'a jamais donné le moindre signe de relâchement.
Après avoir renoué avec le succès en Championnat, le FC Barcelone devrait maintenant tout mettre en place pour revenir au premier plan sur la scène européenne.
"Nous devons continuer à travailler et apporter encore plus de prestige à ce club", prévenait samedi soir le président Laporta.
Et à n'en pas douter, le prestige passe par la Ligue des champions.