ROME - L'AC Milan, en dépit d'un Robinho en grande forme, a été tenu en échec 1 à 1 samedi à Gênes par la Sampdoria et a raté l'occasion de creuser l'écart en tête du Championnat d'Italie, dont la 14e journée se termine dimanche par le match Palerme-AS Rome.

Avec 30 points, les Milanais, qui restaient sur quatre victoires d'affilée, comptent quatre longueurs d'avance sur la Lazio, qui accueille Catane dimanche, et six sur la Juventus Turin, tenue en échec par la Fiorentina sur son terrain (1-1).

Au cours d'une rencontre de grande qualité, le leader du Calcio a totalement dominé la première période au cours de laquelle il aurait pu marquer beaucoup de buts, par Robinho, Seedorf ou Boateng, sans la forme exceptionnelle du gardien local Gianluca Curci.

"C'est l'un de nos meilleurs matches en terme d'intensité et sur les phases défensives, a analysé l'entraîneur rossonero Massimiliano Allegri. Nous avons commis juste une faute sur un corner, ce qui peut arriver. C'est le football et on doit l'accepter. Je suis content de mes hommes."

Dès la première minute, en effet, après un rapide une-deux avec Seedorf, Robinho a dégainé, mais pas suffisamment fort pour inquiéter Curci. Trois minutes plus tard, un tir puissant de Boateng a obligé le gardien à dégager des poings, qui s'est ensuite envolé pour sortir une frappe de Robinho se dirigeant vers sa lucarne.

"De belles choses"

Mais Curci ne pouvait rien peu avant la pause. Robinho a d'abord servi Ibrahimovic sur l'aile droite avant de poursuivre sa course pour reprendre, à l'entrée de la surface, la passe du Suédois d'une reprise de volée (43e).

"Il (Robinho) a très bien joué, s'est crée plusieurs autres occasions. Nous méritons de gagner. Mes joueurs ont réalisé de belles choses", a ajouté Allegri.

Car, faute d'avoir pu aggraver le score, son équipe a été rejointe par la Sampdoria en seconde période. Sur un corner, Gastaldello sautait plus haut que Nesta pour prolonger le ballon de la tête jusqu'à Pazzini qui a marqué de près (59e).

Malgré de nouvelles occasions de Seedorf et Robinho, l'AC Milan a donc été tenu en échec par un spécialiste des matches nuls (son huitième en 14 rencontres du Calcio).

A Turin, la Juventus a même été menée pendant presque toute la partie après le but contre son camp de Motta (4e), Pepe n'ayant donné le point du nul à la "Vieille dame" qu'à la 82e minute.