RIO DE JANEIRO - Une agence de publicité tire profit avec humour de "l'affaire" du joueur de soccer brésilien Ronaldo (AC Milan), compromis récemment avec des travestis à Rio, pour promouvoir les éponges en acier d'un fabricant local de produits d'entretien, rapporte la presse vendredi.

La photo publicitaire de l'entreprise "Bom Bril" est diffusée par les principaux médias du Brésil accompagnée du slogan : "Ne prenez pas des vessies pour des lanternes. Seul un Bom Bril est un Bom Bril".

L'image fait apparaître un acteur connu, qui réalise depuis 30 ans les spots publicitaires de Bom Bril, incarnant un Ronaldo affublé d'une perruque afro, encadré par deux hommes travestis en femmes.

Les éponges en acier pour récurer les casseroles s'appellent au Brésil des "Bom Bril", du nom de la marque historique du fabricant qui détient plus de 60% des parts de ce marché dans le pays.

Ronaldo, officiellement toujours en convalescence après une opération d'un genou en février, a récemment fait l'objet d'un scandale après une longue nuit de fête qui s'était terminée à l'aube du 28 avril à Rio, quand croyant se retrouver avec des prostituées femmes, le joueur a eu la mauvaise surprise de découvrir qu'il avait affaire à des travestis. Des travestis qui ont ensuite décidé, selon lui, de le faire chanter.

Ronaldo a affirmé par la suite avoir porté plainte pour tentative d'extorsion après que la soi-disant prostituée, Andreia Albertine (en réalité André Luiz Ribeiro Albertino, un travesti de 21 ans), lui eût demandé 30 000 dollars pour étouffer le scandale.

L'affaire Ronaldo, dont la presse brésilienne et internationale a fait des gorges chaudes, avait déjà été détournée par la marque Varilux, fabriquant des verres de contact, sous le slogan :"Pour ne pas emmener André au lieu d'Andrea, prenez Varilux".