L'avance de Chelsea réduite à 2 points
Soccer dimanche, 7 nov. 2010. 11:06 jeudi, 12 déc. 2024. 14:52
LONDRES - Manchester United peut pour une fois remercier son vieil ennemi Liverpool : grâce au réveil des "Reds", vainqueurs 2 à 0 du leader Chelsea, les Mancuniens se sont rapprochés à deux points de la tête du Championnat d'Angleterre, lors de la 11e journée.
Les "Red Devils" ont pourtant été tout sauf brillants samedi à Old Trafford, où leur victoire sur le modeste Wolverhampton (2-1) n'a été arrachée qu'à la dernière seconde, grâce au deuxième but personnel du Coréen Park.
C'est un autre doublé, celui de Fernando Torres, qui restera l'événement du week-end. Très critiqué depuis le début de la saison, le pire de Liverpool en un demi-siècle, l'Espagnol a coulé le leader en inscrivant deux buts magnifiques, le premier de près après un contrôle en pleine course (11) et le second d'une frappe enveloppée depuis le coin gauche de la surface (44).
Trois semaines après son rachat par un consortium américain, le prestigieux club de la Mersey a enfin lancé sa saison en signant un premier coup d'éclat qui le ramène dans la première moitié du classement (9e).
Chelsea subit lui son deuxième échec après celui enregistré à Manchester City. Rien de trop alarmant, d'autant que les "Blues" étaient privés d'Essien, blessé, et n'ont pu utiliser Drogba, malade la nuit précédente, qu'en seconde période. Mais la tendance à briller contre les faibles et à caler contre les plus forts se confirme.
Bousculés en début de match, les champions en titre ont repris le contrôle du match au retour des vestiaires, mais le ballon n'a jamais voulu entrer, soit par la faute du gardien Reina, auteur d'une parade réflexe sur une reprise à bout portant de Malouda (66), soit par celle de la transversale, sur un tir d'Anelka (86).
Arsenal sans tranchant
Manchester United devait aussi se passer de plusieurs cadres blessés (Rooney, Nani) ou ménagés (Berbatov, Scholes), ce qui s'est traduit par un spectacle terne et assez indigeste. Les hommes d'Alex Ferguson devront hausser le ton mercredi dans le derby contre City s'ils veulent rester les seuls invaincus de la Premier League.
Car les "Citizens", avec Carlos Tevez revenu d'Argentine, ont réagi après deux échecs consécutifs en gagnant 2 à 0 à West Bromwich grâce à deux buts de l'Italien Balotelli, qui allait plus tard recevoir un carton rouge.
La journée a été bonne pour les clubs de Manchester et difficile pour ceux de Londres car, comme Chelsea, Arsenal et Tottenham ont subi de cruelles désillusions.
Les "Gunners" se sont inclinés à l'Emirates Stadium, pour la deuxième fois déjà cette saison, face à Newcastle (1-0). Le jeune Andy Carrol, récemment condamné pour une bagarre dans une discothèque, a cette fois-ci fait parler de lui de la bonne manière en marquant de la tête juste avant la mi-temps, profitant d'une mauvaise sortie de Fabianski.
Arsenal n'a certes pas eu de réussite, touchant deux fois la transversale sur un coup franc de Fabregas et sur une frappe de Walcott. Mais les joueurs d'Arsène Wenger, battus en milieu de semaine à Donetsk (2-1) en Ligue des champions, ont surtout manqué de tranchant en attaque.
Un paradoxe au moment où le club récupère toutes ses forces vives offensives, Robin Van Persie ayant fait sa première apparition de la saison en fin de match après une blessure à la cheville.
Les "Spurs" ont quant à eux sombré à Bolton (4-2), cinq jours après avoir terrassé le champion d'Europe, l'Inter Milan (3-1).
Les "Red Devils" ont pourtant été tout sauf brillants samedi à Old Trafford, où leur victoire sur le modeste Wolverhampton (2-1) n'a été arrachée qu'à la dernière seconde, grâce au deuxième but personnel du Coréen Park.
C'est un autre doublé, celui de Fernando Torres, qui restera l'événement du week-end. Très critiqué depuis le début de la saison, le pire de Liverpool en un demi-siècle, l'Espagnol a coulé le leader en inscrivant deux buts magnifiques, le premier de près après un contrôle en pleine course (11) et le second d'une frappe enveloppée depuis le coin gauche de la surface (44).
Trois semaines après son rachat par un consortium américain, le prestigieux club de la Mersey a enfin lancé sa saison en signant un premier coup d'éclat qui le ramène dans la première moitié du classement (9e).
Chelsea subit lui son deuxième échec après celui enregistré à Manchester City. Rien de trop alarmant, d'autant que les "Blues" étaient privés d'Essien, blessé, et n'ont pu utiliser Drogba, malade la nuit précédente, qu'en seconde période. Mais la tendance à briller contre les faibles et à caler contre les plus forts se confirme.
Bousculés en début de match, les champions en titre ont repris le contrôle du match au retour des vestiaires, mais le ballon n'a jamais voulu entrer, soit par la faute du gardien Reina, auteur d'une parade réflexe sur une reprise à bout portant de Malouda (66), soit par celle de la transversale, sur un tir d'Anelka (86).
Arsenal sans tranchant
Manchester United devait aussi se passer de plusieurs cadres blessés (Rooney, Nani) ou ménagés (Berbatov, Scholes), ce qui s'est traduit par un spectacle terne et assez indigeste. Les hommes d'Alex Ferguson devront hausser le ton mercredi dans le derby contre City s'ils veulent rester les seuls invaincus de la Premier League.
Car les "Citizens", avec Carlos Tevez revenu d'Argentine, ont réagi après deux échecs consécutifs en gagnant 2 à 0 à West Bromwich grâce à deux buts de l'Italien Balotelli, qui allait plus tard recevoir un carton rouge.
La journée a été bonne pour les clubs de Manchester et difficile pour ceux de Londres car, comme Chelsea, Arsenal et Tottenham ont subi de cruelles désillusions.
Les "Gunners" se sont inclinés à l'Emirates Stadium, pour la deuxième fois déjà cette saison, face à Newcastle (1-0). Le jeune Andy Carrol, récemment condamné pour une bagarre dans une discothèque, a cette fois-ci fait parler de lui de la bonne manière en marquant de la tête juste avant la mi-temps, profitant d'une mauvaise sortie de Fabianski.
Arsenal n'a certes pas eu de réussite, touchant deux fois la transversale sur un coup franc de Fabregas et sur une frappe de Walcott. Mais les joueurs d'Arsène Wenger, battus en milieu de semaine à Donetsk (2-1) en Ligue des champions, ont surtout manqué de tranchant en attaque.
Un paradoxe au moment où le club récupère toutes ses forces vives offensives, Robin Van Persie ayant fait sa première apparition de la saison en fin de match après une blessure à la cheville.
Les "Spurs" ont quant à eux sombré à Bolton (4-2), cinq jours après avoir terrassé le champion d'Europe, l'Inter Milan (3-1).