L'EPO distribué à certains joueurs selon le juge
Soccer jeudi, 24 févr. 2005. 11:49 samedi, 14 déc. 2024. 20:05
TURIN (AFP) - De l'érythropoïétine (EPO) a été certainement prescrite et distribuée à certains joueurs de la Juventus Turin (1re div. italienne), a affirmé jeudi le président du tribunal de Turin (nord), Giuseppe Casalbore, dans les attendus du jugement contre le médecin-chef du club de soccer.
Motivant son jugement contre le Dr. Riccardo Agricola, condamné à une peine d'un an et 10 mois de prison pour fraude sportive en novembre dernier, le juge Casalbore a expliqué que le comportement du médecin officiel de la Juve avait fini par influencer les résultats de l'équipe turinoise.
"Le médecin a réussi à renforcer de manière frauduleuse et non physiologique la prestation des joueurs (dont Antonio Conte et Alessio Tacchinardi), lors des compétitions dans lesquelles ils étaient alignés", a précisé le juge Casalbore.
Pour le juge, le Dr Agricola "ne peut pas avoir acheté tout seul l'EPO, et ne peut pas avoir agi sans l'approbation préalable de ses supérieurs".
Le Dr Riccardo Agricola avait été condamné le 26 novembre 2004, et avait obtenu de ne pas aller en prison. L'administrateur-délégué de la Juventus Antonio Giraudo avait en revanche été acquitté.
Le procès fleuve avait débuté en janvier 2002 après une longue instruction du procureur Raffaele Guariniello, à la suite de propos tenus en 1998 par l'entraîneur tchèque Zdenek Zeman.
A l'époque entraîneur de l'AS Rome (1re div. italienne), Zeman avait affirmé qu'il était "temps pour le soccer de sortir des pharmacies" et dénoncé "l'impressionnante masse musculaire" de certains joueurs de la Juventus.
L'accusation, menée par M. Guariniello, avait soutenu la thèse selon laquelle entre 1994 et 1998, le docteur Agricola avait administré des médicaments aux joueurs pour améliorer leurs prestations.
Dans son réquisitoire, elle avait requis une peine de trois ans et deux mois pour le Dr Agricola et d'un an et un mois pour M. Giraudo.
Motivant son jugement contre le Dr. Riccardo Agricola, condamné à une peine d'un an et 10 mois de prison pour fraude sportive en novembre dernier, le juge Casalbore a expliqué que le comportement du médecin officiel de la Juve avait fini par influencer les résultats de l'équipe turinoise.
"Le médecin a réussi à renforcer de manière frauduleuse et non physiologique la prestation des joueurs (dont Antonio Conte et Alessio Tacchinardi), lors des compétitions dans lesquelles ils étaient alignés", a précisé le juge Casalbore.
Pour le juge, le Dr Agricola "ne peut pas avoir acheté tout seul l'EPO, et ne peut pas avoir agi sans l'approbation préalable de ses supérieurs".
Le Dr Riccardo Agricola avait été condamné le 26 novembre 2004, et avait obtenu de ne pas aller en prison. L'administrateur-délégué de la Juventus Antonio Giraudo avait en revanche été acquitté.
Le procès fleuve avait débuté en janvier 2002 après une longue instruction du procureur Raffaele Guariniello, à la suite de propos tenus en 1998 par l'entraîneur tchèque Zdenek Zeman.
A l'époque entraîneur de l'AS Rome (1re div. italienne), Zeman avait affirmé qu'il était "temps pour le soccer de sortir des pharmacies" et dénoncé "l'impressionnante masse musculaire" de certains joueurs de la Juventus.
L'accusation, menée par M. Guariniello, avait soutenu la thèse selon laquelle entre 1994 et 1998, le docteur Agricola avait administré des médicaments aux joueurs pour améliorer leurs prestations.
Dans son réquisitoire, elle avait requis une peine de trois ans et deux mois pour le Dr Agricola et d'un an et un mois pour M. Giraudo.