L'Inter frappe un grand coup
Soccer samedi, 28 oct. 2006. 19:17 dimanche, 15 déc. 2024. 04:53
MILAN (AFP) - L'Inter, plus rapide à se mettre dans le rythme, a frappé un grand coup en l'emportant au terme d'un 265e derby extrêmement spectaculaire face à l'AC Milan (3-4), samedi en match avancé de la 9e journée du Championnat d'Italie de soccer.
En s'imposant face à son grand rival, l'Inter, leader invaincu de Serie A avec 6 victoires et 3 nuls, a peut-être remporté la rencontre qui va définitivement le libérer. Souvent impressionnant de maîtrise - même s'il souffrit terriblement après l'exclusion de Materazzi en deuxième période -, il est plus que jamais "le" favori pour le titre.
L'AC Milan, lui, ne rêve plus du scudetto. Déjà fortement handicapé par la pénalité de huit points infligée en début de saison (en raison de son implication dans le scandale des matches truqués du Calcio), il reste "scotché" en milieu de classement, à 14 points de son vainqueur du jour.
Empruntés, quelquefois nerveux, et, surtout, bien trop lents à réagir (ils attendirent d'être menés 3 à 0!), les Rossoneri auront passé une triste fin de semaine puisque vendredi, Milan avait été le seul des 4 clubs condamnés dans le scandale du Calcio à ne pas récupérer de points auprès de la Cour d'arbitrage.
L'Inter réalisa une première période parfaite. Passé un premier quart d'heure équilibré, sur un coup franc de Stankovic, Crespo se débarrassait de Jankulovski et marquait de la tête (17, 1-0).
Quelques minutes plus tard, on retrouvait le même Stankovic: sur une phase de jeu à une touche de balle, le Serbe, servi par Maicon, décrochait une splendide frappe du pied droit dans la lucarne d'un Dida médusé (22, 2-0).
En face, l'AC Milan tentait bien de réagir via Kaka notamment, mais les occasions les plus franches provenaient toutes de l'Inter jusqu'à la pause.
Stankovic en verve
A peine rentré des vestiaires, l'Inter s'illustrait à nouveau: Ibrahimovic, servi en pleine course par le très en verve Stankovic, marquait du droit (47, 3-0).
Mené 3 à 0, l'AC Milan puisait alors au plus profond de son orgueil pour éviter l'humiliation: un tir de Seedorf, détourné par un défenseur, trompait Julio Cesar (50, 3-1).
Les Rossoneri se mettaient alors à y croire et poussaient. Cela n'empêchait cependant pas Materazzi de marquer un 4e but de la tête sur un coup franc de Figo (68, 4-1).
Le défenseur italien, averti quelques minutes auparavant, était pourtant bien mal inspiré en soulevant son maillot en fêtant son but: le pointilleux arbitre l'avertissait une seconde fois et il laissait alors ses partenaires en infériorité numérique (69).
Aussi la fin de la rencontre était totalement à l'avantage de l'AC Milan. Gilardino, de la tête, marquait son premier but de la saison (75, 4-2). Julio Cesar s'offrait ensuite quelques prouesses pour détourner du bout des gants des tirs de Cafu et Seedorf (82) mais, dans les arrêts de jeu, Kaka marquait à son tour (90+1, 4-3). Les dernières minutes étaient alors complètement folles, mais l'Inter tenait bon jusqu'au bout.
En s'imposant face à son grand rival, l'Inter, leader invaincu de Serie A avec 6 victoires et 3 nuls, a peut-être remporté la rencontre qui va définitivement le libérer. Souvent impressionnant de maîtrise - même s'il souffrit terriblement après l'exclusion de Materazzi en deuxième période -, il est plus que jamais "le" favori pour le titre.
L'AC Milan, lui, ne rêve plus du scudetto. Déjà fortement handicapé par la pénalité de huit points infligée en début de saison (en raison de son implication dans le scandale des matches truqués du Calcio), il reste "scotché" en milieu de classement, à 14 points de son vainqueur du jour.
Empruntés, quelquefois nerveux, et, surtout, bien trop lents à réagir (ils attendirent d'être menés 3 à 0!), les Rossoneri auront passé une triste fin de semaine puisque vendredi, Milan avait été le seul des 4 clubs condamnés dans le scandale du Calcio à ne pas récupérer de points auprès de la Cour d'arbitrage.
L'Inter réalisa une première période parfaite. Passé un premier quart d'heure équilibré, sur un coup franc de Stankovic, Crespo se débarrassait de Jankulovski et marquait de la tête (17, 1-0).
Quelques minutes plus tard, on retrouvait le même Stankovic: sur une phase de jeu à une touche de balle, le Serbe, servi par Maicon, décrochait une splendide frappe du pied droit dans la lucarne d'un Dida médusé (22, 2-0).
En face, l'AC Milan tentait bien de réagir via Kaka notamment, mais les occasions les plus franches provenaient toutes de l'Inter jusqu'à la pause.
Stankovic en verve
A peine rentré des vestiaires, l'Inter s'illustrait à nouveau: Ibrahimovic, servi en pleine course par le très en verve Stankovic, marquait du droit (47, 3-0).
Mené 3 à 0, l'AC Milan puisait alors au plus profond de son orgueil pour éviter l'humiliation: un tir de Seedorf, détourné par un défenseur, trompait Julio Cesar (50, 3-1).
Les Rossoneri se mettaient alors à y croire et poussaient. Cela n'empêchait cependant pas Materazzi de marquer un 4e but de la tête sur un coup franc de Figo (68, 4-1).
Le défenseur italien, averti quelques minutes auparavant, était pourtant bien mal inspiré en soulevant son maillot en fêtant son but: le pointilleux arbitre l'avertissait une seconde fois et il laissait alors ses partenaires en infériorité numérique (69).
Aussi la fin de la rencontre était totalement à l'avantage de l'AC Milan. Gilardino, de la tête, marquait son premier but de la saison (75, 4-2). Julio Cesar s'offrait ensuite quelques prouesses pour détourner du bout des gants des tirs de Cafu et Seedorf (82) mais, dans les arrêts de jeu, Kaka marquait à son tour (90+1, 4-3). Les dernières minutes étaient alors complètement folles, mais l'Inter tenait bon jusqu'au bout.