La crise en Angleterre : connaît pas
Soccer vendredi, 6 févr. 2009. 13:40 jeudi, 12 déc. 2024. 00:45
LONDRES - La diffusion en Grande-Bretagne du championnat d'Angleterre rapportera à la Premier League 1,78 milliard de livre (plus de 2 milliards d'euros) entre 2010 et 2013, une somme record qui permet au soccer anglais d'appréhender l'avenir avec sérénité malgré la crise mondiale.
Le bouquet satellite britannique BSkyB s'est taillé la part du lion, avec les droits de diffuser 115 matches par saison, contre seulement 23 à l'Irlandais Setanta, qui en détient le double dans l'accord actuellement en vigueur.
Alors que beaucoup anticipaient une baisse en raison de la crise économique, cette somme est en légère hausse par rapport à l'accord précédent (1,7 milliard de livres), qui représentait déjà un record.
Elle ne tient pas compte des ventes des droits sur internet mais aussi à l'étranger, qui ont connu une croissance exponentielle ces dernières années, notamment en Asie. Ce dernier poste avait rapporté 625 millions de livres (717 MEUR) dans l'accord triennal précédent.
La BBC a récemment annoncé qu'elle avait conservé ses droits pour la diffusion en différé des moments forts des matches le soir des journées de championnat pour 173 millions de livres (192 millions d'euros).
"Les droits de diffusion des matches en Grande-Bretagne représentent la plus grosse part des revenus que nous reversons aux clubs et cet accord leur offre la stabilité nécessaire pour planifier et investir", s'est félicité le directeur-général de la Premier League, Richard Scudamore.
Tout le monde profite
L'accord annoncé vendredi assure à la Premier League de rester le championnat le plus prospère du monde (en comptant aussi les droits TV à l'étranger, les produits dérivés et les autres sources de revenus), et sans doute de continuer à attirer les plus grandes stars internationales, malgré la perte de compétitivité induite par la chute de la livre par rapport à l'euro.
Il profitera à tous les clubs. La moitié de la somme sera divisée à parts égales entre les 20 clubs de l'élite; un quart sera réparti en fonction du nombre de diffusion des rencontres auxquelles les équipes ont pris part, le solde sera versé en fonction du classement final.
Les clubs anglais accueilleront avec soulagement cette annonce, alors que depuis plusieurs mois, beaucoup leur prédisent des heures difficiles en raison de leur immense endettement, notamment les plus gros d'entre eux.
Liverpool, qui doit renégocier sa dette d'ici l'été, a dû repousser sine die son projet de nouveau stade. Manchester United et Chelsea sont lourdement endettés et à la merci du bon-vouloir de leur propriétaire respectif.
Mais cette incertitude ne semble pas devoir infléchir la tendance inflationniste connue par les clubs de Premier League. En janvier, ses clubs ont dépensé plus de 175 millions d'euros pour acheter de nouveaux joueurs. Et encore Kaka a-t-il renoncé à venir à Manchester City dont les propriétaires émiratis étaient prêts à verser plus de 100 millions d'euros à l'AC Milan.
Le bouquet satellite britannique BSkyB s'est taillé la part du lion, avec les droits de diffuser 115 matches par saison, contre seulement 23 à l'Irlandais Setanta, qui en détient le double dans l'accord actuellement en vigueur.
Alors que beaucoup anticipaient une baisse en raison de la crise économique, cette somme est en légère hausse par rapport à l'accord précédent (1,7 milliard de livres), qui représentait déjà un record.
Elle ne tient pas compte des ventes des droits sur internet mais aussi à l'étranger, qui ont connu une croissance exponentielle ces dernières années, notamment en Asie. Ce dernier poste avait rapporté 625 millions de livres (717 MEUR) dans l'accord triennal précédent.
La BBC a récemment annoncé qu'elle avait conservé ses droits pour la diffusion en différé des moments forts des matches le soir des journées de championnat pour 173 millions de livres (192 millions d'euros).
"Les droits de diffusion des matches en Grande-Bretagne représentent la plus grosse part des revenus que nous reversons aux clubs et cet accord leur offre la stabilité nécessaire pour planifier et investir", s'est félicité le directeur-général de la Premier League, Richard Scudamore.
Tout le monde profite
L'accord annoncé vendredi assure à la Premier League de rester le championnat le plus prospère du monde (en comptant aussi les droits TV à l'étranger, les produits dérivés et les autres sources de revenus), et sans doute de continuer à attirer les plus grandes stars internationales, malgré la perte de compétitivité induite par la chute de la livre par rapport à l'euro.
Il profitera à tous les clubs. La moitié de la somme sera divisée à parts égales entre les 20 clubs de l'élite; un quart sera réparti en fonction du nombre de diffusion des rencontres auxquelles les équipes ont pris part, le solde sera versé en fonction du classement final.
Les clubs anglais accueilleront avec soulagement cette annonce, alors que depuis plusieurs mois, beaucoup leur prédisent des heures difficiles en raison de leur immense endettement, notamment les plus gros d'entre eux.
Liverpool, qui doit renégocier sa dette d'ici l'été, a dû repousser sine die son projet de nouveau stade. Manchester United et Chelsea sont lourdement endettés et à la merci du bon-vouloir de leur propriétaire respectif.
Mais cette incertitude ne semble pas devoir infléchir la tendance inflationniste connue par les clubs de Premier League. En janvier, ses clubs ont dépensé plus de 175 millions d'euros pour acheter de nouveaux joueurs. Et encore Kaka a-t-il renoncé à venir à Manchester City dont les propriétaires émiratis étaient prêts à verser plus de 100 millions d'euros à l'AC Milan.