La FIGC répond à la FIFA
Soccer mercredi, 23 août 2006. 10:39 dimanche, 15 déc. 2024. 16:59
ROME (AFP) - La Fédération italienne de soccer (FIGC), en réponse à une lettre de la Fédération internationale (FIFA), s'est dit prête mercredi à sanctionner la Juventus Turin dans le cas où celle-ci aurait recours à la justice ordinaire contre les sanctions infligées par la justice sportive.
Selon l'agence italienne Ansa, la missive envoyée mercredi matin au siège de la FIFA à Zurich (Suisse) réaffirme que la FIGC partage le point de vue de la FIFA qui interdit de recourir à la justice ordinaire pour des affaires relevant des juridictions sportives.
Cette lettre précise aussi que la Juventus - reléguée en Série B (2e div.) dans le scandale du Calcio - n'a pas encore officiellement déposé un recours devant le Tribunal administratif (Tar) du Latium, mais que, sur la base de ses statuts, la FIGC "n'hésitera pas à lancer une procédure de sanctions".
"Sur la base de l'article 27 de ses statuts, qui interdit aux clubs d'entamer des procédures devant la justice ordinaire et qui prévoit que quiconque viole cette règle est sujet à des sanctions, la Fédération n'hésitera pas à lancer une procédure de sanctions", écrit la FIGC.
Mardi, le président de la FIFA, Joseph Blatter, avait envoyé une lettre à Guido Rossi, commissaire extraordinaire de la FIGC, et à Gianni Petrucci, président du Comité national olympique italien (Coni).
Dans celle-ci, il soulignait que "les décisions prises par les instances juridico-sportives ne peuvent pas être portées devant la justice ordinaire", avait déclaré mercredi matin Andreas Herren, porte-parole de l'instance.
"Nous avons donné un délai jusqu'à aujourd'hui (mercredi) 12h00 (10h00 GMT) afin que la FIGC nous indique comment elle va convaincre ou empêcher la Juventus d'aller devant la justice ordinaire", avait précisé M. Herren, ajoutant que la FIFA se réservait ensuite le droit de soumettre l'affaire à son Comité d'urgence, lequel peut alors décider "d'une éventuelle suspension de la Fédération italienne".
Le TAS en dernier lieu
Une suspension qui, en pratique, signifiera que les clubs et les différentes sélections nationales - dont l'équipe championne du monde - ne seront pas autorisés à participer aux compétitions internationales.
L'article 61-2 des statuts de l'instance internationale stipule notamment que "tout recours devant un tribunal ordinaire est interdit". Une fois les recours devant toutes les instances de la justice sportive nationale épuisés, seul le Tribunal arbitral du sport (TAS), basé à Lausanne, est compétent.
De son côté, Gianni Petrucci a déclaré mercredi que "le soccer doit payer, mais cela doit rester dans le monde du sport". "Nous devons défendre notre autonomie", a ajouté le président du Coni.
La Juventus, reléguée en Série B avec 17 points de pénalité - et privée, aussi, de ses deux derniers titres de champion (2005 et 2006) -, a décidé, lundi, de se tourner vers le Tar pour obtenir une peine moins sévère que celle infligée par la justice sportive en appel. La décision de recourir auprès du Tar fait suite à l'échec de la conciliation entre la Juve et la FIGC devant le Coni vendredi.
Le club piémontais avait également expliqué lundi qu'il se laissait le soin "d'évaluer dans les délais impartis un recours devant la Cour arbitrale du Coni", soit la plus haute instance de juridiction sportive en Italie.
Selon l'agence italienne Ansa, la missive envoyée mercredi matin au siège de la FIFA à Zurich (Suisse) réaffirme que la FIGC partage le point de vue de la FIFA qui interdit de recourir à la justice ordinaire pour des affaires relevant des juridictions sportives.
Cette lettre précise aussi que la Juventus - reléguée en Série B (2e div.) dans le scandale du Calcio - n'a pas encore officiellement déposé un recours devant le Tribunal administratif (Tar) du Latium, mais que, sur la base de ses statuts, la FIGC "n'hésitera pas à lancer une procédure de sanctions".
"Sur la base de l'article 27 de ses statuts, qui interdit aux clubs d'entamer des procédures devant la justice ordinaire et qui prévoit que quiconque viole cette règle est sujet à des sanctions, la Fédération n'hésitera pas à lancer une procédure de sanctions", écrit la FIGC.
Mardi, le président de la FIFA, Joseph Blatter, avait envoyé une lettre à Guido Rossi, commissaire extraordinaire de la FIGC, et à Gianni Petrucci, président du Comité national olympique italien (Coni).
Dans celle-ci, il soulignait que "les décisions prises par les instances juridico-sportives ne peuvent pas être portées devant la justice ordinaire", avait déclaré mercredi matin Andreas Herren, porte-parole de l'instance.
"Nous avons donné un délai jusqu'à aujourd'hui (mercredi) 12h00 (10h00 GMT) afin que la FIGC nous indique comment elle va convaincre ou empêcher la Juventus d'aller devant la justice ordinaire", avait précisé M. Herren, ajoutant que la FIFA se réservait ensuite le droit de soumettre l'affaire à son Comité d'urgence, lequel peut alors décider "d'une éventuelle suspension de la Fédération italienne".
Le TAS en dernier lieu
Une suspension qui, en pratique, signifiera que les clubs et les différentes sélections nationales - dont l'équipe championne du monde - ne seront pas autorisés à participer aux compétitions internationales.
L'article 61-2 des statuts de l'instance internationale stipule notamment que "tout recours devant un tribunal ordinaire est interdit". Une fois les recours devant toutes les instances de la justice sportive nationale épuisés, seul le Tribunal arbitral du sport (TAS), basé à Lausanne, est compétent.
De son côté, Gianni Petrucci a déclaré mercredi que "le soccer doit payer, mais cela doit rester dans le monde du sport". "Nous devons défendre notre autonomie", a ajouté le président du Coni.
La Juventus, reléguée en Série B avec 17 points de pénalité - et privée, aussi, de ses deux derniers titres de champion (2005 et 2006) -, a décidé, lundi, de se tourner vers le Tar pour obtenir une peine moins sévère que celle infligée par la justice sportive en appel. La décision de recourir auprès du Tar fait suite à l'échec de la conciliation entre la Juve et la FIGC devant le Coni vendredi.
Le club piémontais avait également expliqué lundi qu'il se laissait le soin "d'évaluer dans les délais impartis un recours devant la Cour arbitrale du Coni", soit la plus haute instance de juridiction sportive en Italie.