ROME, Italie - La Juventus Turin a été tenue en échec par la Fiorentina (0-0), vendredi, offrant l'occasion à l'AS Rome de revenir à un point de la tête en battant Sassuolo samedi, pour la 14e journée du Championnat d'Italie.

Après six victoires probantes toutes compétitions confondues, la Juve a subi un léger coup d'arrêt, dans un match assez fermé.

« Nous ne pouvons pas gagner tous les matches », a plaidé Leonardo Bonucci sur la chaîne Sky.

Le défenseur de la Juve a admis que ce match représentait « un pas en arrière sur le plan des occasions créées, mais la Fiorentina a réussi son meilleur match de la saison, et ce point reste important car si la Roma gagne (contre Sassuolo), nous restons devant. »

Massimiliano Allegri avait modifié son équipe, en prévision du match de mardi contre l'Atletico Madrid, en Ligue des champions.

Mario Gomez un peu lent

Il est revenu pour ce match à une défense à trois, pour contenir la +Viola+, et n'a fait joué que la dernière demi-heure à son meilleur attaquant, Carlos Tevez, titularisant le jeune Kingsley Coman (18 ans), arraché cet été au Paris SG.

La Fiorentina n'a pas réussi à rééditer son exploit de la saison dernière, quand elle avait battu la Juve 4 à 2 après avoir été menée 2 à 0.

Vincenzo Montella a en outre peut-être perdu son meilleur joueur, Juan Cuadrado, touché au fessier et sorti à cinq minutes de la fin. Une blessure du Colombien accablerait la Fiorentina.

Privée de longue date de Giuseppe Rossi, la Viola vient à peine de retrouver Mario Gomez, pas encore au meilleur de sa forme.

Un peu lent sur un contre, rattrapé par Giorgio Chiellini, et sur un ballon perdu par Paul Pogba (63, 67), l'Allemand, qui avait marqué la semaine précédente son premier but depuis huit mois, a laissé sa place à Babacar Khouma (70) sans avoir marqué le match de son empreinte.

Les spectateurs du stade Artemio Franchi, qui avait fait le plein, n'ont pas vu de véritable occasion de but.

La Fiorentina s'est souvent contenté de frappes lointaines un peu désespérées. Son tir le plus dangereux fut celui de Borja Valero à l'entrée de la surface, mais au-dessus (39).

La Juve n'a frappé au but qu'une fois, par Patrice Evra, après une accélération de Paul Pogba (49).

La star du match fut finalement l'arbitre de la dernière finale du Mondial, Nicola Rizzoli, qui a dû beaucoup siffler et calmer les esprits dans un match heurté.