La Juventus dégoûte Naples sur la fin
Soccer samedi, 20 oct. 2012. 14:17 samedi, 14 déc. 2024. 23:58
ROME - La Juventus a remporté le choc au sommet du championnat d'Italie en battant Naples (2-0) grâce à deux buts coup sur coup en fin de match, pour prendre trois points d'avance sur son adversaire en tête, samedi lors d'une 8e journée où l'AC Milan a subi sa quatrième défaite.
Fortunes diverses pour les deux représentants italiens en Ligue des champions. La Juve a frappé un grand coup psychologique en coulant Naples avec deux torpilles à la fin d'un engagement assez équilibré jusqu'alors, et le Milan a subi à la Lazio Rome (3-2) une défaite qui le plonge dans les doutes. La Lazio elle renforce sa 3e place, à une longueur désormais de Naples.
La Juve et Naples se dirigeaient vers un 0-0 « à l'italienne », quand coup sur coup Martin Caceres (80) sur corner, et le Français Paul Pogba (82) ont assommé le Napoli
« Huit matches, sept victoires, meilleure attaque et meilleure défense, les chiffres parlent d'eux-mêmes, nous sommes une grande équipe et nous avons une organisation parfaite », a salué l'entraîneur-adjoint de la Juve, Angelo Alessio.
La Juve signe son 47e match sans défaite en Serie A, une série à cheval sur trois saisons, et a surtout montré qui était la patronne. Son incroyable rage de vaincre, innervée par Antonio Conte, lui a encore apporté la victoire. Et elle a marqué grâce à deux remplaçants.
Martin Caceres a profité d'une hésitation de la défense napolitaine qui ne lui avait pas encore attribué de marquage, et de la superbe trajectoire trouvée par l' « Architecte » Andrea Pirlo, encore passeur décisif après ses deux offrandes en équipe d'Italie mardi contre le Danemark (3-1).
Cavani frappe l'angle du but
Paul Pogba s'est reposé sur son seul talent pour reprendre d'une magnifique volée un ballon mal dégagé.
Le problème reste le même pour cette Juve : elle est parfaitement organisée, très puissante physiquement, affamée de victoire, mais elle n'a pas un attaquant assez fort pour influer le destin. Sebastian Giovinco, Fabio Quagliarella puis Alessandro Matri (entré à la 60e) ont été transparents. Mirko Vucinic était blessé.
Naples possède un grand buteur, Edinson Cavani, mais le « Matador » n'a une qu'une grosse occasion, la première du match, expédiée sur l'arête du but de Marco Storari (27).
Le Napoli n'a pas perdu le titre mais il lui faudra digérer cette grosse désillusion.
La Lazio arrive sur ses talons et enfonce un peu plus l'AC Milan et son entraîneur, Massimiliano Allegri, qui viennent de subir leur quatrième défaite en huit matches de championnat d'Italie.
La Lazio menait 3-0 en moins de 50 minutes, grâce à Hernanes (25), Antonio Candreva (41) et à l'habituel but de Miroslav Klose (49), avant que le Milan n'amorce un retour qui aurait fait du bien au moral, par le Néerlandais Nigel de Jong (61) et le jeune Stephan El Shaarawy (79).
Mais le « Petit Pharaon » a encore une fois été la seule éclaircie dans le ciel Rouge et Noir. Car au-delà de la défaite, qui le laisse à la 11e place, le Milan peut s'inquiéter devant l'indigence de son jeu. Mercredi il ira à Malaga plein de doutes.
Fortunes diverses pour les deux représentants italiens en Ligue des champions. La Juve a frappé un grand coup psychologique en coulant Naples avec deux torpilles à la fin d'un engagement assez équilibré jusqu'alors, et le Milan a subi à la Lazio Rome (3-2) une défaite qui le plonge dans les doutes. La Lazio elle renforce sa 3e place, à une longueur désormais de Naples.
La Juve et Naples se dirigeaient vers un 0-0 « à l'italienne », quand coup sur coup Martin Caceres (80) sur corner, et le Français Paul Pogba (82) ont assommé le Napoli
« Huit matches, sept victoires, meilleure attaque et meilleure défense, les chiffres parlent d'eux-mêmes, nous sommes une grande équipe et nous avons une organisation parfaite », a salué l'entraîneur-adjoint de la Juve, Angelo Alessio.
La Juve signe son 47e match sans défaite en Serie A, une série à cheval sur trois saisons, et a surtout montré qui était la patronne. Son incroyable rage de vaincre, innervée par Antonio Conte, lui a encore apporté la victoire. Et elle a marqué grâce à deux remplaçants.
Martin Caceres a profité d'une hésitation de la défense napolitaine qui ne lui avait pas encore attribué de marquage, et de la superbe trajectoire trouvée par l' « Architecte » Andrea Pirlo, encore passeur décisif après ses deux offrandes en équipe d'Italie mardi contre le Danemark (3-1).
Cavani frappe l'angle du but
Paul Pogba s'est reposé sur son seul talent pour reprendre d'une magnifique volée un ballon mal dégagé.
Le problème reste le même pour cette Juve : elle est parfaitement organisée, très puissante physiquement, affamée de victoire, mais elle n'a pas un attaquant assez fort pour influer le destin. Sebastian Giovinco, Fabio Quagliarella puis Alessandro Matri (entré à la 60e) ont été transparents. Mirko Vucinic était blessé.
Naples possède un grand buteur, Edinson Cavani, mais le « Matador » n'a une qu'une grosse occasion, la première du match, expédiée sur l'arête du but de Marco Storari (27).
Le Napoli n'a pas perdu le titre mais il lui faudra digérer cette grosse désillusion.
La Lazio arrive sur ses talons et enfonce un peu plus l'AC Milan et son entraîneur, Massimiliano Allegri, qui viennent de subir leur quatrième défaite en huit matches de championnat d'Italie.
La Lazio menait 3-0 en moins de 50 minutes, grâce à Hernanes (25), Antonio Candreva (41) et à l'habituel but de Miroslav Klose (49), avant que le Milan n'amorce un retour qui aurait fait du bien au moral, par le Néerlandais Nigel de Jong (61) et le jeune Stephan El Shaarawy (79).
Mais le « Petit Pharaon » a encore une fois été la seule éclaircie dans le ciel Rouge et Noir. Car au-delà de la défaite, qui le laisse à la 11e place, le Milan peut s'inquiéter devant l'indigence de son jeu. Mercredi il ira à Malaga plein de doutes.