La Juventus fait craquer l'AC Milan
Soccer dimanche, 2 oct. 2011. 17:18 samedi, 14 déc. 2024. 22:57
TURIN - La Juventus Turin a battu l'AC Milan (2-0) à trois minutes de la fin du choc au sommet de la 6e journée, dimanche, et pris la tête du championnat d'Italie devant l'Udinese et Naples (3e), qui a frappé un grand coup en écrasant l'Inter (3-0), samedi.
La victoire qu'elle attendait. Plus que de reprendre les commandes de la Serie A (au nombre de buts marqués), la "Vieille Dame" avait besoin d'un succès de prestige, pour la première affiche dans son nouveau Juventus Stadium.
Le match s'est disputé avec une intensité du niveau de la Ligue des champions, mais n'a offert que peu d'occasions, avant que Claudio Marchisio ne signe un doublé. Un une-deux avec Mirko Vucinic a fait exploser le stade (86), avant que le milieu international italien, euphorique, n'enfonce le clou d'une frappe lointaine (90+2).
Après deux nuls, la Juve a renforcé la bonne impression laissée depuis le début de la saison: elle a du talent et de l'essence, mais aussi des nerfs pour débloquer les gros matches.
Le Milan lui n'a toujours pas réussi de grand match convaincant cette saison (le 2-2 à Barcelone était chanceux), et stagne à la 15e place. Mais l'an dernier aussi l'équipe était partie doucement, avant de finir championne.
Udine aussi est à la fête, avec un nouveau but - sur penalty - d'Antonio Di Natale, son 4e en championnat. Le Marocain Mehdi Benatia avait ouvert le score, laissant Bologne à la dernière place et son entraîneur, Pierpaolo Bisoli, déjà en danger.
Mais c'est Naples qui a fait la plus forte impression samedi, en gagnant un deuxième match au sommet en 14 jours. Après avoir infligé un 3-1 à l'AC Milan à San Paolo (3e journée), le Napoli a corrigé l'Inter sur son terrain (3-0).
L'Inter contre l'arbitre
Les Intéristes ont hurlé contre l'arbitre, Gianluca Rocchi, coupable d'avoir sifflé un penalty pour une faute de Joel Obi hors de la surface, le Nigérian étant exclu (deuxième avertissement). L'entraîneur Claudio Ranieri a aussi reçu un carton rouge pour ses protestations à la pause, mais le Napoli était supérieur à l'Inter, indépendamment de l'arbitrage.
"Nous avons conscience de nos progrès, conscience que nous sommes en train de devenir une grande équipe", a déclaré l'entraîneur napolitain Walter Mazzarri. Le Napoli, qui a gagné sans son buteur Edinson Cavani, blessé, est bien un des favoris pour le Scudetto.
Palerme (2-0 contre Sienne) et Cagliari (2-0 à Lecce) suivent Naples, en occupant respectivement la 4e et 5e place.
Samedi, l'AS Rome a chassé le doute avec une seconde et probante victoire de rang, contre l'Atalanta Bergame (3-1). "Ça, c'est le football que je veux", a salué l'entraîneur Luis Enrique.
Dimanche, Sebastian Giovinco (Parme) a pris la tête du classement des buteurs en signant un doublé contre le Genoa (3-1), rejoint par l'Argentin Rodrigo Palacio (Genoa), 5 buts chacun.
Enfin la prometteuse Fiorentina était bien partie contre la Lazio, grâce au troisième but de son nouveau bijou, Alessio Cerci, mais les Romains l'ont emporté grâce à son Brésilien Hernanès et Miroslav Klose (2-1).
La victoire qu'elle attendait. Plus que de reprendre les commandes de la Serie A (au nombre de buts marqués), la "Vieille Dame" avait besoin d'un succès de prestige, pour la première affiche dans son nouveau Juventus Stadium.
Le match s'est disputé avec une intensité du niveau de la Ligue des champions, mais n'a offert que peu d'occasions, avant que Claudio Marchisio ne signe un doublé. Un une-deux avec Mirko Vucinic a fait exploser le stade (86), avant que le milieu international italien, euphorique, n'enfonce le clou d'une frappe lointaine (90+2).
Après deux nuls, la Juve a renforcé la bonne impression laissée depuis le début de la saison: elle a du talent et de l'essence, mais aussi des nerfs pour débloquer les gros matches.
Le Milan lui n'a toujours pas réussi de grand match convaincant cette saison (le 2-2 à Barcelone était chanceux), et stagne à la 15e place. Mais l'an dernier aussi l'équipe était partie doucement, avant de finir championne.
Udine aussi est à la fête, avec un nouveau but - sur penalty - d'Antonio Di Natale, son 4e en championnat. Le Marocain Mehdi Benatia avait ouvert le score, laissant Bologne à la dernière place et son entraîneur, Pierpaolo Bisoli, déjà en danger.
Mais c'est Naples qui a fait la plus forte impression samedi, en gagnant un deuxième match au sommet en 14 jours. Après avoir infligé un 3-1 à l'AC Milan à San Paolo (3e journée), le Napoli a corrigé l'Inter sur son terrain (3-0).
L'Inter contre l'arbitre
Les Intéristes ont hurlé contre l'arbitre, Gianluca Rocchi, coupable d'avoir sifflé un penalty pour une faute de Joel Obi hors de la surface, le Nigérian étant exclu (deuxième avertissement). L'entraîneur Claudio Ranieri a aussi reçu un carton rouge pour ses protestations à la pause, mais le Napoli était supérieur à l'Inter, indépendamment de l'arbitrage.
"Nous avons conscience de nos progrès, conscience que nous sommes en train de devenir une grande équipe", a déclaré l'entraîneur napolitain Walter Mazzarri. Le Napoli, qui a gagné sans son buteur Edinson Cavani, blessé, est bien un des favoris pour le Scudetto.
Palerme (2-0 contre Sienne) et Cagliari (2-0 à Lecce) suivent Naples, en occupant respectivement la 4e et 5e place.
Samedi, l'AS Rome a chassé le doute avec une seconde et probante victoire de rang, contre l'Atalanta Bergame (3-1). "Ça, c'est le football que je veux", a salué l'entraîneur Luis Enrique.
Dimanche, Sebastian Giovinco (Parme) a pris la tête du classement des buteurs en signant un doublé contre le Genoa (3-1), rejoint par l'Argentin Rodrigo Palacio (Genoa), 5 buts chacun.
Enfin la prometteuse Fiorentina était bien partie contre la Lazio, grâce au troisième but de son nouveau bijou, Alessio Cerci, mais les Romains l'ont emporté grâce à son Brésilien Hernanès et Miroslav Klose (2-1).