Le Barça humilie encore le Real Madrid
Soccer lundi, 29 nov. 2010. 17:25 jeudi, 12 déc. 2024. 13:46
BARCELONE - Le Barça de Guardiola a fait triompher son style de jeu à une touche de balle lundi dans le "Clasico" et a anéanti le Real Madrid de Mourinho (5-0), délogé de la première place du Championnat d'Espagne à l'issue de la 13e journée.
Le Barça, double champion d'Espagne en titre et nouveau leader, reste le maître du "Clasico" avec une cinquième victoire consécutive. La plus belle de ces dernières années au Camp Nou. En Espagne, un 5-0, on appelle cela "una manita" (petite main).
Pour le Real, c'est une nouvelle humiliation face à son éternel rival, un an et demi après le 6-2 encaissé au stade Santiago-Bernabeu.
José Mourinho, qui avait éliminé le Barça en Ligue des champions avec l'Inter Milan la saison dernière, n'a pas trouvé la bonne formule avec sa nouvelle équipe pour lui permettre de rester invaincue en Liga.
L'entraîneur portugais avait le visage fermé sur son banc et il s'est très peu levé, contrairement à son habitude.
Pour son homologue du Barça, Josep Guardiola, la jolie série se poursuit: cinq "Clasicos", cinq victoires.
Guardiola, comme à son habitude, avait prévenu la veille du choc que son équipe attaquerait. Et c'est ce qu'elle a fait.
Ce que Guardiola n'avait sans doute pas prévu, c'est que le Real serait aussi passif. L'entraîneur du Barça avait pourtant décrit son adversaire comme la "meilleure équipe du monde en contre-attaque".
Lundi, le Real n'a rien pu construire, complètement étouffé au milieu du terrain par le trident champion du monde: Xavi, Iniesta et Busquets.
Les deux premiers ne seront pas loin du Ballon d'Or-Fifa, c'est une certitude.
Dépassés
Xavi a ouvert la marque d'une reprise à bout portant face à Casillas (10e) après un centre d'Iniesta contré par Marcelo.
Un autre champion du monde espagnol du Barça, Pedro, a doublé la mise quelques minutes plus tard à la réception d'un centre de Villa, que Casillas n'avait pu bloquer (18e). Villa avait été trouvé par une merveilleuse transversale de l'immense Xavi.
Mourinho a vu ce que tout le monde a vu en première période et a tenté d'y remédier après la pause en faisant entrer Lassana Diarra à la place d'Özil pour prêter main forte à Xabi Alonso et Khedira, complètement dépassés au milieu.
Mais le mal était fait, le Barça était survolté.
Il a inscrit trois nouveaux buts, signés David Villa, impitoyable face à son partenaire en sélection Iker Casillas (55e et 58e), et Jeffren en fin de match.
Villa a été servi à chaque fois par un Messi plus passeur que buteur. L'Argentin, qui a trouvé le poteau en début de match (6e), restait sur une série de 10 matches en marquant au moins un but à chaque fois.
Messi n'a toujours pas réussi à marquer un but à une équipe de José Mourinho (Chelsea, Inter Milan et Real Madrid).
Cela ne l'a pas empêché de remporter haut la main son duel face à Cristiano Ronaldo, inoffensif et conspué du début à la fin par le Camp Nou pour avoir bousculé "Pep" Guardiola sur une remise en touche.
L'attaquant portugais, qui devrait désormais être aussi détesté que Figo (après son transfert du Barça au Real, en 2000), n'a toujours pas marqué face au Barça.
Cristiano Ronaldo, impuissant et frustré lundi soir, peut déjà cocher le 17 avril, jour prévu du "Clasico" retour à Madrid où tout le Real criera vengeance.
Le Barça, double champion d'Espagne en titre et nouveau leader, reste le maître du "Clasico" avec une cinquième victoire consécutive. La plus belle de ces dernières années au Camp Nou. En Espagne, un 5-0, on appelle cela "una manita" (petite main).
Pour le Real, c'est une nouvelle humiliation face à son éternel rival, un an et demi après le 6-2 encaissé au stade Santiago-Bernabeu.
José Mourinho, qui avait éliminé le Barça en Ligue des champions avec l'Inter Milan la saison dernière, n'a pas trouvé la bonne formule avec sa nouvelle équipe pour lui permettre de rester invaincue en Liga.
L'entraîneur portugais avait le visage fermé sur son banc et il s'est très peu levé, contrairement à son habitude.
Pour son homologue du Barça, Josep Guardiola, la jolie série se poursuit: cinq "Clasicos", cinq victoires.
Guardiola, comme à son habitude, avait prévenu la veille du choc que son équipe attaquerait. Et c'est ce qu'elle a fait.
Ce que Guardiola n'avait sans doute pas prévu, c'est que le Real serait aussi passif. L'entraîneur du Barça avait pourtant décrit son adversaire comme la "meilleure équipe du monde en contre-attaque".
Lundi, le Real n'a rien pu construire, complètement étouffé au milieu du terrain par le trident champion du monde: Xavi, Iniesta et Busquets.
Les deux premiers ne seront pas loin du Ballon d'Or-Fifa, c'est une certitude.
Dépassés
Xavi a ouvert la marque d'une reprise à bout portant face à Casillas (10e) après un centre d'Iniesta contré par Marcelo.
Un autre champion du monde espagnol du Barça, Pedro, a doublé la mise quelques minutes plus tard à la réception d'un centre de Villa, que Casillas n'avait pu bloquer (18e). Villa avait été trouvé par une merveilleuse transversale de l'immense Xavi.
Mourinho a vu ce que tout le monde a vu en première période et a tenté d'y remédier après la pause en faisant entrer Lassana Diarra à la place d'Özil pour prêter main forte à Xabi Alonso et Khedira, complètement dépassés au milieu.
Mais le mal était fait, le Barça était survolté.
Il a inscrit trois nouveaux buts, signés David Villa, impitoyable face à son partenaire en sélection Iker Casillas (55e et 58e), et Jeffren en fin de match.
Villa a été servi à chaque fois par un Messi plus passeur que buteur. L'Argentin, qui a trouvé le poteau en début de match (6e), restait sur une série de 10 matches en marquant au moins un but à chaque fois.
Messi n'a toujours pas réussi à marquer un but à une équipe de José Mourinho (Chelsea, Inter Milan et Real Madrid).
Cela ne l'a pas empêché de remporter haut la main son duel face à Cristiano Ronaldo, inoffensif et conspué du début à la fin par le Camp Nou pour avoir bousculé "Pep" Guardiola sur une remise en touche.
L'attaquant portugais, qui devrait désormais être aussi détesté que Figo (après son transfert du Barça au Real, en 2000), n'a toujours pas marqué face au Barça.
Cristiano Ronaldo, impuissant et frustré lundi soir, peut déjà cocher le 17 avril, jour prévu du "Clasico" retour à Madrid où tout le Real criera vengeance.