MADRID - Le FC Barcelone, maître à Séville samedi (3-0), a porté son avance en tête du Championnat d'Espagne à six points sur le deuxième, le Real Madrid, dépassé à Getafe (3-1) en ouverture de la 13e journée.

Le Barça, leader depuis la 9e journée, a creusé pour la première fois un écart significatif et a idéalement débuté contre le FC Séville, la meilleure défense d'Espagne avant cette journée, son parcours du combattant face aux autres cadors de la Liga.

Le club catalan recevra Valence et le Real Madrid lors des deux prochaines journées avant d'aller à Villarreal juste avant la coupure hivernale.

Villarreal (3e) peut revenir à quatre points du Barça en cas de succès dimanche à Huelva, dernier du Championnat.

Le FC Barcelone s'est imposé en Andalousie avec un but du Camerounais Samuel Eto'o (20e), son 14e de la saison, et un doublé retentissant de l'Argentin Lionel Messi (78e et 90+2e).

Le FC Séville, bousculé comme jamais cette saison sur sa pelouse, a terminé le match à 10 après l'exclusion de Luis Fabiano (86e) pour un coup de coude à Busquets.

"À aucun moment"

Le Real Madrid, qui restait sur deux victoires, l'une en Championnat, l'autre en Ligue des champions, s'est de nouveau incliné samedi, chez son voisin Getafe (3-1), l'ancienne équipe de son entraîneur Bernd Schuster.

Autre mauvaise nouvelle pour le club "merengue", double champion d'Espagne en titre : les sorties sur blessure du milieu néerlandais Wesley Sneijder (16e) et du défenseur espagnol Miguel Torres (36e).

Le club madrilène a une nouvelle fois été trahi par sa défense, beaucoup trop passive face aux attaquants remuants de Getafe: Roberto Soldado, ancien du Real, et l'Uruguayen Juan Angel Albin, auteur d'un doublé (3e et 47e) et d'une passe décisive pour le Nigérian Ikechukwu Uche en fin de match (82e).

Le Real, qui encaissé 20 buts en 13 matches de Liga, a réduit le score par l'Argentin Javier Saviola (55e) d'un extérieur du pied droit dans la lucarne droite de son compatriote "Pato" Abbondanzieri.

Saviola avait été bien lancé par Guti, qui disputait son 500e match officiel avec son club formateur.

"C'est une défaite qui ne fait pas mal parce qu'on a vu dès le début que ce serait très difficile de gagner", a admis Bernd Schuster. "À aucun moment nous avons eu la sensation que nous pouvions gagner".