Le grand classique fait vibrer l'Italie
Soccer vendredi, 24 févr. 2012. 10:23 mercredi, 11 déc. 2024. 21:27
ROME - Le grand classique AC Milan-Juventus Turin entre les deux candidats au titre 2012 écrase la 25e journée, samedi (19h45 GMT), et fait vibrer toute l'Italie depuis dix jours, pimenté par l'absence de Zlatan Ibrahimovic et le retour d'Andrea Pirlo à San Siro sous un autre maillot.
Dimanche soir (19h45 GMT), l'Inter Milan en crise essaiera de se réveiller à Naples, après six défaites et un nul toutes compétitions confondues.
Milan-Juve, le défi infini. La Serie A ne se joue pas sur ce match, mais l'ascendant psychologique aura son importance pour le Scudetto, qui se résume à une lutte à deux. L'Udinese et la Lazio Rome sont déjà à 8 points de la tête, et n'ont pas les effectifs pour rivaliser avec les deux géants.
« Rossoneri » et « Bianconeri » se retrouvent donc au sommet de l'affiche, six ans après le scandale du Calciopoli, qui avait précipité la Juve en Serie B. Il lui a fallu six saisons pour revenir dans la course au titre.
Elle aborde ce match dans une position ambiguë. La « Vieille Dame » est invaincue, alors que le Milan compte quatre défaites, et elle a déjà battu deux fois son rival cette saison, en championnat à Turin (2-0) et en demi-finale aller de Coupe d'Italie à San Siro (2-1).
C'est pourtant le Milan qui est leader avec un point d'avance, la faute au match en retard de la Juve (le 7 mars à Bologne) mais aussi au trop grand nombre de matches nuls, certains évitables comme les 0-0 à domicile contre Sienne ou Bologne.
Inter: Ranieri en danger
Une troisième défaite pourrait assommer les Milanais, qui sont en outre privés de leur fer de lance, Zlatan Ibrahimovic (15 buts et 5 passes décisives en Serie A), suspendu pour avoir giflé un Napolitain, son troisième rouge en une année pour un geste de ce genre! Le multirécidiviste suédois n'a pas été gracié par la commission de discipline, comme l'espérait le Milan, et manque donc le choc.
Le duo brésilien Robinho-Pato (de retour de blessure) occupe le front de l'attaque en l'absence d'« Ibra ». La saison dernière en l'absence d'Ibra dans les mêmes circonstances, Pato avait assommé l'Inter d'un doublé dans le match au sommet (3-0).
Les absents ayant décidément tort, la vedette de l'avant-match est Andrea Pirlo. À 32 ans, il est le patron technique de la Juve et pourrait montrer à San Siro que les « Rossoneri » ont eu tort de ne pas retenir un joueur de sa classe. D'autant que l'AC Milan, où il a joué dix saisons, est privé de son meneur Kevin-Prince Boateng, blessé.
Après le grand choc, l'Inter essaiera dimanche d'enrayer son interminable chute. Battue à la dernière seconde à Marseille (1-0) en 8e de finale aller de Ligue des champions, l'équipe de Claudio Ranieri, en grand danger, doit absolument rebondir, mais se frotte à un Naples euphorique après avoir dompté Chelsea (3-1) en C1.
L'Udinese (3e) se rend à Bologne et la Lazio (4e), où l'entraîneur Edoardo Reja a voulu démissionner, reçoit la Fiorentina. Dans la lutte pour la 3e place, qualificative pour les barrages de la C1, l'AS Rome, 5e à quatre longueurs des deux équipes qui la précèdent, tente de poursuivre sa remontée chez l'Atalanta Bergame.
Dimanche soir (19h45 GMT), l'Inter Milan en crise essaiera de se réveiller à Naples, après six défaites et un nul toutes compétitions confondues.
Milan-Juve, le défi infini. La Serie A ne se joue pas sur ce match, mais l'ascendant psychologique aura son importance pour le Scudetto, qui se résume à une lutte à deux. L'Udinese et la Lazio Rome sont déjà à 8 points de la tête, et n'ont pas les effectifs pour rivaliser avec les deux géants.
« Rossoneri » et « Bianconeri » se retrouvent donc au sommet de l'affiche, six ans après le scandale du Calciopoli, qui avait précipité la Juve en Serie B. Il lui a fallu six saisons pour revenir dans la course au titre.
Elle aborde ce match dans une position ambiguë. La « Vieille Dame » est invaincue, alors que le Milan compte quatre défaites, et elle a déjà battu deux fois son rival cette saison, en championnat à Turin (2-0) et en demi-finale aller de Coupe d'Italie à San Siro (2-1).
C'est pourtant le Milan qui est leader avec un point d'avance, la faute au match en retard de la Juve (le 7 mars à Bologne) mais aussi au trop grand nombre de matches nuls, certains évitables comme les 0-0 à domicile contre Sienne ou Bologne.
Inter: Ranieri en danger
Une troisième défaite pourrait assommer les Milanais, qui sont en outre privés de leur fer de lance, Zlatan Ibrahimovic (15 buts et 5 passes décisives en Serie A), suspendu pour avoir giflé un Napolitain, son troisième rouge en une année pour un geste de ce genre! Le multirécidiviste suédois n'a pas été gracié par la commission de discipline, comme l'espérait le Milan, et manque donc le choc.
Le duo brésilien Robinho-Pato (de retour de blessure) occupe le front de l'attaque en l'absence d'« Ibra ». La saison dernière en l'absence d'Ibra dans les mêmes circonstances, Pato avait assommé l'Inter d'un doublé dans le match au sommet (3-0).
Les absents ayant décidément tort, la vedette de l'avant-match est Andrea Pirlo. À 32 ans, il est le patron technique de la Juve et pourrait montrer à San Siro que les « Rossoneri » ont eu tort de ne pas retenir un joueur de sa classe. D'autant que l'AC Milan, où il a joué dix saisons, est privé de son meneur Kevin-Prince Boateng, blessé.
Après le grand choc, l'Inter essaiera dimanche d'enrayer son interminable chute. Battue à la dernière seconde à Marseille (1-0) en 8e de finale aller de Ligue des champions, l'équipe de Claudio Ranieri, en grand danger, doit absolument rebondir, mais se frotte à un Naples euphorique après avoir dompté Chelsea (3-1) en C1.
L'Udinese (3e) se rend à Bologne et la Lazio (4e), où l'entraîneur Edoardo Reja a voulu démissionner, reçoit la Fiorentina. Dans la lutte pour la 3e place, qualificative pour les barrages de la C1, l'AS Rome, 5e à quatre longueurs des deux équipes qui la précèdent, tente de poursuivre sa remontée chez l'Atalanta Bergame.