Le passage de Gasperini aura été bref
Soccer mercredi, 21 sept. 2011. 10:17 jeudi, 12 déc. 2024. 05:37
ROME - L'entraîneur de l'Inter Milan, Gian Piero Gasperini, a été limogé mercredi après seulement trois mois sur le banc et cinq matchs officiels, dont quatre perdus et un nul, au lendemain de la défaite chez le promu Novara (3-1) pour la 4e journée du championnat d'Italie.
Fini la stabilité. Après les règnes victorieux de Roberto Mancini (2004-08) et José Mourinho (2008-10), le président Massimo Moratti renoue avec ses vieux démons et va devoir choisir son cinquième technicien en 15 mois, après « Mou », Rafael Benitez (juin-décembre 2010), Leonardo (décembre 2010-juin 2011) et « Gasp ».
Gasperini était arrivé à Milan fin juin, après avoir été remercié par le Genoa fin 2010.
Il est déjà le troisième entraîneur licencié cette saison en Italie, après trois journées seulement. Roberto Donadoni (Cagliari) et Stefano Pioli (Palerme) avaient été remerciés avant même le début du championnat.
Claudio Ranieri (ex-Roma), Delio Rossi (ex-Palerme) et le Portugais Luis Figo, déjà dirigeant de l'Inter, arrivent en tête des remplaçants possibles.
Les noms de Walter Zenga et Enrique « Quique » Sanchez Flores, ex-entraîneur de l'Atletico Madrid de Diego Forlan, désormais joueur de l'Inter, circulent également. Mais Moratti a assuré n'avoir « pas encore pensé » à un successeur.
En attendant, l'équipe a été confiée à l'entraîneur adjoint Giuseppe Baresi et un de ses assistants, Daniele Bernazzani. Car le programme est chargé pour l'Inter : dès samedi elle se rend à Bologne (5e journée de Série A), et mardi à Moscou pour y affronter le CSKA en Ligue des champions, avant la venue du redoutable Naples le 1er octobre (6e journée).
Mourinho regretté
Baresi et Bernazzani ont du pain sur la planche. Battue par le modeste Novara, qui retrouvait la Série A après 55 ans d'abstinence, l'Inter n'a quasiment jamais riposté sur le terrain. Elle a plus mal joué encore que contre Trabzonspor, qui l'a battue à San Siro (1-0) il y a une semaine pour la 1re journée de C1.
« Gasp », 53 ans, l'ex-entraîneur du Genoa (2006-10), de Crotone (Série B, 2003-2006) et des jeunes de la Juventus, n'a tenu que cinq matchs, en comptant la SuperCoupe d'Italie perdue le 6 août contre l'AC Milan (2-1) à Pékin. Trop peu pour imposer sa patte. Mais il n'a jamais effacer l'impression que le costume était trop grand pour lui.
Il n'était en effet que le second choix de Moratti, qui pensait d'abord redémarrer avec Leonardo, mais le Brésilien a rejoint le Paris Saint-Germain qatarien pour redevenir directeur sportif, comme il l'avait été à l'AC Milan.
La maison « nerazzurra » n'en finit plus de regretter Mourinho, vainqueur de la C1 2010. Les tifosi ont encore scandé son nom à Novara.
La défense à trois voulue par Gasperini n'a jamais vraiment fonctionné. A quatre, contre les vice-champions de Turquie, elle n'avait pas résisté non plus.
L'attaque n'a brillé que contre Palerme (défaite 4-3), mais a été muette en Ligue des champions et contre l'AS Rome (0-0) en Série A. Contre Novara, le but d'Esteban Cambiasso est arrivé quand le match était déjà perdu.
« Si le problème c'est l'entraîneur, alors c'est facile de le résoudre, avait dit Gasperini. Si en revanche, comme je le pense, le problème est ailleurs, alors il faut le résoudre par le travail. Il n'en a plus la possibilité. »
Fini la stabilité. Après les règnes victorieux de Roberto Mancini (2004-08) et José Mourinho (2008-10), le président Massimo Moratti renoue avec ses vieux démons et va devoir choisir son cinquième technicien en 15 mois, après « Mou », Rafael Benitez (juin-décembre 2010), Leonardo (décembre 2010-juin 2011) et « Gasp ».
Gasperini était arrivé à Milan fin juin, après avoir été remercié par le Genoa fin 2010.
Il est déjà le troisième entraîneur licencié cette saison en Italie, après trois journées seulement. Roberto Donadoni (Cagliari) et Stefano Pioli (Palerme) avaient été remerciés avant même le début du championnat.
Claudio Ranieri (ex-Roma), Delio Rossi (ex-Palerme) et le Portugais Luis Figo, déjà dirigeant de l'Inter, arrivent en tête des remplaçants possibles.
Les noms de Walter Zenga et Enrique « Quique » Sanchez Flores, ex-entraîneur de l'Atletico Madrid de Diego Forlan, désormais joueur de l'Inter, circulent également. Mais Moratti a assuré n'avoir « pas encore pensé » à un successeur.
En attendant, l'équipe a été confiée à l'entraîneur adjoint Giuseppe Baresi et un de ses assistants, Daniele Bernazzani. Car le programme est chargé pour l'Inter : dès samedi elle se rend à Bologne (5e journée de Série A), et mardi à Moscou pour y affronter le CSKA en Ligue des champions, avant la venue du redoutable Naples le 1er octobre (6e journée).
Mourinho regretté
Baresi et Bernazzani ont du pain sur la planche. Battue par le modeste Novara, qui retrouvait la Série A après 55 ans d'abstinence, l'Inter n'a quasiment jamais riposté sur le terrain. Elle a plus mal joué encore que contre Trabzonspor, qui l'a battue à San Siro (1-0) il y a une semaine pour la 1re journée de C1.
« Gasp », 53 ans, l'ex-entraîneur du Genoa (2006-10), de Crotone (Série B, 2003-2006) et des jeunes de la Juventus, n'a tenu que cinq matchs, en comptant la SuperCoupe d'Italie perdue le 6 août contre l'AC Milan (2-1) à Pékin. Trop peu pour imposer sa patte. Mais il n'a jamais effacer l'impression que le costume était trop grand pour lui.
Il n'était en effet que le second choix de Moratti, qui pensait d'abord redémarrer avec Leonardo, mais le Brésilien a rejoint le Paris Saint-Germain qatarien pour redevenir directeur sportif, comme il l'avait été à l'AC Milan.
La maison « nerazzurra » n'en finit plus de regretter Mourinho, vainqueur de la C1 2010. Les tifosi ont encore scandé son nom à Novara.
La défense à trois voulue par Gasperini n'a jamais vraiment fonctionné. A quatre, contre les vice-champions de Turquie, elle n'avait pas résisté non plus.
L'attaque n'a brillé que contre Palerme (défaite 4-3), mais a été muette en Ligue des champions et contre l'AS Rome (0-0) en Série A. Contre Novara, le but d'Esteban Cambiasso est arrivé quand le match était déjà perdu.
« Si le problème c'est l'entraîneur, alors c'est facile de le résoudre, avait dit Gasperini. Si en revanche, comme je le pense, le problème est ailleurs, alors il faut le résoudre par le travail. Il n'en a plus la possibilité. »