Le PSG reprend la tête du championnat
Soccer dimanche, 16 déc. 2012. 13:20 jeudi, 12 déc. 2024. 10:44
PARIS - Un but et c'est la première place: le Paris SG a récupéré son fauteuil de leader du Championnat de France en battant Lyon (1-0), sur un but de Matuidi, dimanche en clôture de la 18e journée, et pris ainsi une option sur le titre honorifique de champion d'automne aux côtés de l'OL et de Marseille.
Dans le peloton de tête des trois plus grandes villes de France, agglutinées avec 35 points, le club de la capitale se détache à la faveur d'une différence de buts (+21) supérieure à celles de Lyon (+13) et de l'OM (+3).
Il récupère la première place qu'il n'avait occupée que deux fois (à l'issue des 9e et 10e journées), et la gardera en cas de victoire vendredi à Brest. Lyon recevra Nice samedi, la veille de Marseille-Saint-Etienne.
« Psychologiquement ça peut être un match important, non seulement pour les trois points, mais pour montrer nos qualités », avait dit Carlo Ancelotti samedi. L'entraîneur parisien n'aura pas vu un PSG flamboyant, mais solide, et rarement inquiété, hormis un poteau de Lisandro. Une étanchéité qui ne peut déplaire à l'Italien. Un sérieux qui en soi produit un signal au championnat. Et un brin de chance, aussi, souvent apanage d'un champion...
Le but de Matuidi dans le temps additionnel (45e+1), un peu heureux au vu d'une première période très équilibrée, s'est justifié par la suite, tellement le PSG a pris le pas sur l'OL dans le jeu.
Neutralisé par Nancy (1-1) mercredi et privé de quatre titulaires (Gourcuff, Grenier, Dabo et Lacazette), l'OL avait pourtant tenté un coup: une défense à cinq, avec Bastos en arrière gauche, pour renforcer l'axe et contrarier le tandem Ibrahimovic-Ménez.
Effet surprise ou pas, c'est en tout cas Lyon qui s'emparait du ballon dès l'entame, tandis que Paris procédait par contres. Le 5-3-2 lyonnais semblait bien gêner l'attaque parisienne. Ménez et Ibra échangeaient leurs rôles, le premier décrochant plus que le second, qui pesait sans fournir de solution.
Poteau de Lisandro
Les milieux excentrés Lavezzi et Pastore peinaient à déborder et à exister, même s'ils s'appliquaient à défendre, au nom de cette nouvelle solidarité collective qui a relancé la machine parisienne après la traditionnelle crise de novembre.
Lavezzi est demeuré discret, tandis que Pastore s'est quelque peu libéré en seconde période, témoin ce petit numéro conclu par une frappe à angle fermé, sortie par le portier lyonnais (65e).
L'Argentin compliquait néanmoins parfois son jeu.
Il fallait prendre l'arrière-garde lyonnaise à revers, par vitesse. Ce que fit Zlatan, jusqu'alors quelconque, en débordant côté droit et en offrant d'un centre piqué l'ouverture du score à Matuidi, de la tête (1-0, 45e+1).
De quoi illuminer une partie au niveau général moyen, lestée d'un déchet technique étonnant au regard de l'opposition, entre les deux premiers du classement avant cette journée.
Il y eut bien ce une-deux Ibra-Pastore conclu par une frappe de l'Argentin détournée par Vercoutre (12e), et ce mouvement Ibra-Pastore-Lavezzi sur lequel s'interposait encore le portier lyonnais (80e).
Côté OL, une ouverture de Fofana pour Lisandro, dont la reprise de volée trouvait le poteau gauche avant de longer la ligne du but pour finalement sortir (27e). Les quelques escarmouches de Gomis en début de match étaient vite oubliées.
Il faut dire que les deux équipes apparaissaient crispées, et les duels tendus. De manière volontaire ou non, Zlatan a aussi, en retombant, frappé du pied la tempe gauche de Lovren à terre (41e), une image spectaculaire.
Saint-Étienne asphyxié par Lorient
Saint-Étienne, asphyxié (2-0) par Lorient (4e), et Bordeaux, essoufflé (1-1) à Nancy, ont de nouveau laissé filer des points précieux, révélant ainsi des signes évidents de fatigue à une semaine de la trêve hivernale.
Rétrospectivement, la défaite de Saint-Etienne contre Lyon dans le derby il y a une semaine après 13 matches d'invincibilité semble avoir été un véritable coup d'arrêt.
Les Lorientais sont, eux, en pleine forme après avoir digéré leur mauvaise passe de novembre. Ils n'ont donc pas eu à forcer pour enchaîner avec une 4e victoire qui fait remonter au pied du podium ce spécialiste des montagnes russes.
Dépassés avant de serrer les dents pour tenter de donner une meilleure image d'eux en seconde période, les Stéphanois ont rapidement craqué et leur défense n'est plus la meilleure de L1 après le passage d'Aliadière (20) et Traoré (38).
Du coup, Saint-Etienne recule à la 8e place avant un dernier effort qui le mènera dans une semaine au stade Vélodrome, où l'OM est moins à l'aise qu'en déplacement.
Le nul de Bordeaux à Nancy a un certain caractère logique, entre des Girondins qui en sont désormais à quatre scores de parité d'affilée et des Lorrains qui font même mieux avec un 6e match consécutif sans vainqueur ni vaincu, dont cinq achevés à un partout...
Et celui-ci à un goût nettement moins savoureux que le précédent chez le leader lyonnais!
Après l'ouverture du score heureuse de Bakar (32) et l'exclusion du jeune Bordelais Poko pour sa première titularisation (45), l'ASNL, qu'un succès à domicile aurait éloigné de la 20e place et rapproché des non relégables, peut regretter d'avoir joué petit bras.
Car quoique épuisé, son adversaire a fini pas égaliser d'une frappe bien placée de Saivet après un centre en retrait de belle facture de Ben Khalfallah (76).
Insuffisant toutefois pour empêcher la glissade de Bordeaux à la 7e place alors qu'il était encore 2e il y a un mois au soir de son dernier succès.
Dans le peloton de tête des trois plus grandes villes de France, agglutinées avec 35 points, le club de la capitale se détache à la faveur d'une différence de buts (+21) supérieure à celles de Lyon (+13) et de l'OM (+3).
Il récupère la première place qu'il n'avait occupée que deux fois (à l'issue des 9e et 10e journées), et la gardera en cas de victoire vendredi à Brest. Lyon recevra Nice samedi, la veille de Marseille-Saint-Etienne.
« Psychologiquement ça peut être un match important, non seulement pour les trois points, mais pour montrer nos qualités », avait dit Carlo Ancelotti samedi. L'entraîneur parisien n'aura pas vu un PSG flamboyant, mais solide, et rarement inquiété, hormis un poteau de Lisandro. Une étanchéité qui ne peut déplaire à l'Italien. Un sérieux qui en soi produit un signal au championnat. Et un brin de chance, aussi, souvent apanage d'un champion...
Le but de Matuidi dans le temps additionnel (45e+1), un peu heureux au vu d'une première période très équilibrée, s'est justifié par la suite, tellement le PSG a pris le pas sur l'OL dans le jeu.
Neutralisé par Nancy (1-1) mercredi et privé de quatre titulaires (Gourcuff, Grenier, Dabo et Lacazette), l'OL avait pourtant tenté un coup: une défense à cinq, avec Bastos en arrière gauche, pour renforcer l'axe et contrarier le tandem Ibrahimovic-Ménez.
Effet surprise ou pas, c'est en tout cas Lyon qui s'emparait du ballon dès l'entame, tandis que Paris procédait par contres. Le 5-3-2 lyonnais semblait bien gêner l'attaque parisienne. Ménez et Ibra échangeaient leurs rôles, le premier décrochant plus que le second, qui pesait sans fournir de solution.
Poteau de Lisandro
Les milieux excentrés Lavezzi et Pastore peinaient à déborder et à exister, même s'ils s'appliquaient à défendre, au nom de cette nouvelle solidarité collective qui a relancé la machine parisienne après la traditionnelle crise de novembre.
Lavezzi est demeuré discret, tandis que Pastore s'est quelque peu libéré en seconde période, témoin ce petit numéro conclu par une frappe à angle fermé, sortie par le portier lyonnais (65e).
L'Argentin compliquait néanmoins parfois son jeu.
Il fallait prendre l'arrière-garde lyonnaise à revers, par vitesse. Ce que fit Zlatan, jusqu'alors quelconque, en débordant côté droit et en offrant d'un centre piqué l'ouverture du score à Matuidi, de la tête (1-0, 45e+1).
De quoi illuminer une partie au niveau général moyen, lestée d'un déchet technique étonnant au regard de l'opposition, entre les deux premiers du classement avant cette journée.
Il y eut bien ce une-deux Ibra-Pastore conclu par une frappe de l'Argentin détournée par Vercoutre (12e), et ce mouvement Ibra-Pastore-Lavezzi sur lequel s'interposait encore le portier lyonnais (80e).
Côté OL, une ouverture de Fofana pour Lisandro, dont la reprise de volée trouvait le poteau gauche avant de longer la ligne du but pour finalement sortir (27e). Les quelques escarmouches de Gomis en début de match étaient vite oubliées.
Il faut dire que les deux équipes apparaissaient crispées, et les duels tendus. De manière volontaire ou non, Zlatan a aussi, en retombant, frappé du pied la tempe gauche de Lovren à terre (41e), une image spectaculaire.
Saint-Étienne asphyxié par Lorient
Saint-Étienne, asphyxié (2-0) par Lorient (4e), et Bordeaux, essoufflé (1-1) à Nancy, ont de nouveau laissé filer des points précieux, révélant ainsi des signes évidents de fatigue à une semaine de la trêve hivernale.
Rétrospectivement, la défaite de Saint-Etienne contre Lyon dans le derby il y a une semaine après 13 matches d'invincibilité semble avoir été un véritable coup d'arrêt.
Les Lorientais sont, eux, en pleine forme après avoir digéré leur mauvaise passe de novembre. Ils n'ont donc pas eu à forcer pour enchaîner avec une 4e victoire qui fait remonter au pied du podium ce spécialiste des montagnes russes.
Dépassés avant de serrer les dents pour tenter de donner une meilleure image d'eux en seconde période, les Stéphanois ont rapidement craqué et leur défense n'est plus la meilleure de L1 après le passage d'Aliadière (20) et Traoré (38).
Du coup, Saint-Etienne recule à la 8e place avant un dernier effort qui le mènera dans une semaine au stade Vélodrome, où l'OM est moins à l'aise qu'en déplacement.
Le nul de Bordeaux à Nancy a un certain caractère logique, entre des Girondins qui en sont désormais à quatre scores de parité d'affilée et des Lorrains qui font même mieux avec un 6e match consécutif sans vainqueur ni vaincu, dont cinq achevés à un partout...
Et celui-ci à un goût nettement moins savoureux que le précédent chez le leader lyonnais!
Après l'ouverture du score heureuse de Bakar (32) et l'exclusion du jeune Bordelais Poko pour sa première titularisation (45), l'ASNL, qu'un succès à domicile aurait éloigné de la 20e place et rapproché des non relégables, peut regretter d'avoir joué petit bras.
Car quoique épuisé, son adversaire a fini pas égaliser d'une frappe bien placée de Saivet après un centre en retrait de belle facture de Ben Khalfallah (76).
Insuffisant toutefois pour empêcher la glissade de Bordeaux à la 7e place alors qu'il était encore 2e il y a un mois au soir de son dernier succès.