Le Real brille, le Barça en contrôle
Soccer samedi, 17 nov. 2012. 19:09 mercredi, 11 déc. 2024. 20:59
MADRID - Le Real Madrid a brillament balayé l'Athletic Bilbao (5-1) samedi à domicile, grâce notamment à un but de Benzema, les Madrilènes revenant à 8 points du FC Barcelone, toujours leader, qui l'a emporté face à Saragosse (3-1) pour la 12e journée du Championnat d'Espagne.
Pour son retour après une blessure survenue à l'entraînement début novembre, le Français aura frappé fort samedi contre l'Athletic Bilbao (5-1). Auteur d'un superbe but, à l'origine d'un autre finalement attribué à Aurtenetxe contre son camp, et d'une passe décisive à Özil, l'international aura été de loin l'homme du match.
Pour preuve, « Benzegol » est impliqué dans trois des cinq buts inscrits par le Real samedi. Il a d'abord forcé Aurtenetxe à propulser le ballon dans ses propres filets en contrôlant parfaitement un long ballon de Modric (12). Le Tricolore a ensuite fait mouche d'une belle frappe enroulée du gauche, à la suite d'une volte-face (32). Il s'est enfin montré très collectif en offrant à Özil un ballon qu'il aurait pu exploiter lui-même (56).
Dans le sillage du Français, les autres Madrilènes ont aussi offert leur meilleure version: Modric, remplaçant d'un Khedira entré en jeu par la suite et lui aussi buteur, et Ramos, auteur d'un but de la tête (30), ont donné amplement satisfaction.
Dans cette leçon de football, le but des Rouge et Blanc, signé Ibai Gomez, est anecdotique (42). Samedi, le Real a enfin ressemblé à l'équipe sacrée championne la saison dernière.
Messi, c'est possible
Samedi au Camp-Nou contre Saragosse (3-1), l'Argentin a une fois de plus été l'homme de la soirée: auteur d'un doublé et d'une passe décisive, « la Pulga » a été aussi brillante que son équipe aura été passe-partout.
Alors que les Aragonais avaient réussi à égaliser après un premier but de l'Argentin (16), Messi a fait le nécessaire pour remettre les siens dans le bon sens. Il a d'abord délivré une magnifique passe en retrait à Song, qui a signé son premier but sous les couleurs blaugrana (28), avant de frapper une seconde fois en déposant littéralement le ballon au pied du poteau droit de Roberto (60).
Voilà désormais Messi rendu à 15 buts en Liga, à une distance respectable de son grand rival Ronaldo (12 buts), nettement plus pâle avec le Real samedi.
Et avec 78 buts marqués en 2012, il a désormais en ligne de mire le record absolu de l'Allemand Gerd Müller et ses 85 buts inscrits en 1972.
Le Barça de Vilanova, lui, bien que toujours invaincu en Championnat, est un ton en-dessous: malgré une charnière type Puyol-Piqué enfin reconstituée avec le retour de blessure de Puyol, il a une nouvelle fois encaissé un but, Valdes allant chercher le 15e ballon au fond de ses filets cette saison.
Roue libre
Malaga a beau avoir marqué les esprits en se qualifiant - et de fort belle manière - pour la première fois de l'histoire du club pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, les Andalous sont en ce moment en roue libre en Championnat.
À nouveau accrochés (0-0) samedi sur la pelouse de l'avant-dernier, l'Osasuna Pampelune, les hommes de Pellegrini n'ont plus gagné depuis le 20 octobre en Liga.
Après leur rencontre en dents de scie face aux Navarrais, les Ciel et Blanc sont toujours 4e, mais sont désormais sous la menace directe du Betis Seville, de Levante et du Rayo Vallecano qui comptent un match en retard.
Pour son retour après une blessure survenue à l'entraînement début novembre, le Français aura frappé fort samedi contre l'Athletic Bilbao (5-1). Auteur d'un superbe but, à l'origine d'un autre finalement attribué à Aurtenetxe contre son camp, et d'une passe décisive à Özil, l'international aura été de loin l'homme du match.
Pour preuve, « Benzegol » est impliqué dans trois des cinq buts inscrits par le Real samedi. Il a d'abord forcé Aurtenetxe à propulser le ballon dans ses propres filets en contrôlant parfaitement un long ballon de Modric (12). Le Tricolore a ensuite fait mouche d'une belle frappe enroulée du gauche, à la suite d'une volte-face (32). Il s'est enfin montré très collectif en offrant à Özil un ballon qu'il aurait pu exploiter lui-même (56).
Dans le sillage du Français, les autres Madrilènes ont aussi offert leur meilleure version: Modric, remplaçant d'un Khedira entré en jeu par la suite et lui aussi buteur, et Ramos, auteur d'un but de la tête (30), ont donné amplement satisfaction.
Dans cette leçon de football, le but des Rouge et Blanc, signé Ibai Gomez, est anecdotique (42). Samedi, le Real a enfin ressemblé à l'équipe sacrée championne la saison dernière.
Messi, c'est possible
Samedi au Camp-Nou contre Saragosse (3-1), l'Argentin a une fois de plus été l'homme de la soirée: auteur d'un doublé et d'une passe décisive, « la Pulga » a été aussi brillante que son équipe aura été passe-partout.
Alors que les Aragonais avaient réussi à égaliser après un premier but de l'Argentin (16), Messi a fait le nécessaire pour remettre les siens dans le bon sens. Il a d'abord délivré une magnifique passe en retrait à Song, qui a signé son premier but sous les couleurs blaugrana (28), avant de frapper une seconde fois en déposant littéralement le ballon au pied du poteau droit de Roberto (60).
Voilà désormais Messi rendu à 15 buts en Liga, à une distance respectable de son grand rival Ronaldo (12 buts), nettement plus pâle avec le Real samedi.
Et avec 78 buts marqués en 2012, il a désormais en ligne de mire le record absolu de l'Allemand Gerd Müller et ses 85 buts inscrits en 1972.
Le Barça de Vilanova, lui, bien que toujours invaincu en Championnat, est un ton en-dessous: malgré une charnière type Puyol-Piqué enfin reconstituée avec le retour de blessure de Puyol, il a une nouvelle fois encaissé un but, Valdes allant chercher le 15e ballon au fond de ses filets cette saison.
Roue libre
Malaga a beau avoir marqué les esprits en se qualifiant - et de fort belle manière - pour la première fois de l'histoire du club pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, les Andalous sont en ce moment en roue libre en Championnat.
À nouveau accrochés (0-0) samedi sur la pelouse de l'avant-dernier, l'Osasuna Pampelune, les hommes de Pellegrini n'ont plus gagné depuis le 20 octobre en Liga.
Après leur rencontre en dents de scie face aux Navarrais, les Ciel et Blanc sont toujours 4e, mais sont désormais sous la menace directe du Betis Seville, de Levante et du Rayo Vallecano qui comptent un match en retard.