Le Real sans Ronaldo
Soccer lundi, 10 avr. 2006. 15:40 jeudi, 12 déc. 2024. 15:44
MADRID (AFP) - L'attaquant brésilien du Real Madrid (1re div. espagnole) Ronaldo sera indisponible pendant deux ou trois semaines en raison d'une déchirure musculaire à la jambe droite, a annoncé lundi le club madrilène de soccer.
Ronaldo était sorti samedi à la 57e minute du match contre la Real Sociedad (1-1) au Santiago Bernabeu, après avoir marqué son 100e but sous le maillot du Real Madrid.
L'absence de l'attaquant brésilien, blessé plusieurs fois cette saison mais revenu en forme ces dernières semaines, est une mauvaise nouvelle pour le club merengue à six journées de la fin de la Liga.
Le Real, actuellement 3e à 11 points du leader, le FC Barcelone, va devoir se battre pour terminer le Championnat d'Espagne à une place lui permettant de participer à la prochaine Ligue des champions.
Ronaldo avait réaffirmé vendredi qu'il ne se sentait pas très aimé du public madrilène, laissant à nouveau entendre qu'il pourrait quitter le club à la fin de la saison.
Faiblesse?
Par ailleurs, la "punition" des joueurs du Real, forcés de s'entraîner dimanche matin après le piètre match nul concédé à la Real Sociedad, a finalement été réduite et ils ont obtenu deux jours de repos lundi et mardi.
Cette volte-face du président du Real Fernando Martin, qui avait d'abord exigé samedi soir l'annulation de deux jours et demi de repos initialement accordés aux joueurs, suscitait lundi l'ironie de la presse espagnole.
"De la frime", titrait ainsi le quotidien sportif AS, notant que l'accès d'autoritarisme de Fernando Martin avait fait long feu face à des joueurs mécontents d'avoir dû modifier leurs plans de voyage.
"Ce qui se voulait un geste d'autorité s'est transformé en geste de faiblesse", soulignait AS, rappelant que le prédécesseur de Martin, Florentino Perez, avait en partie décidé de démissionner récemment parce qu'il ne parvenait plus à contrôler les "Galactiques".
"Simeone les aurait enfermés", écrivait pour sa part Marca, en référence à une mesure de ce type prise récemment par l'entraîneur Diego "Cholo" Simeone à l'encontre des joueurs du Racing Club argentin, en mauvaise posture dans le championnat local.
"Un coup de colère et une marche arrière", estimait de son côté le quotidien El Mundo, notant qu'au lieu de vraiment réprimander les joueurs lors d'une réunion avec eux dimanche, Martin s'était contenté de leur demander de tout faire pour essayer de terminer la saison à la seconde place du Championnat derrière le FC Barcelone.
A six journées de la fin, le Real, à 11 points du "Barça", se retrouve à la 3e place du classement derrière le FC Valence et sous la menace d'Osanuna, 4e à un point. Or dans le cas où Villarreal (8e) gagnerait cette saison la Coupe des Champions, le 4e de la Liga devrait se contenter de l'UEFA.
Le Real "ne peut pas se permettre de jouer autre chose que la Ligue des Champions", soulignait ce week-end le gardien du Real Iker Casillas, dont une grosse faute de main avait permis samedi l'égalisation de la Real Sociedad.
Ronaldo était sorti samedi à la 57e minute du match contre la Real Sociedad (1-1) au Santiago Bernabeu, après avoir marqué son 100e but sous le maillot du Real Madrid.
L'absence de l'attaquant brésilien, blessé plusieurs fois cette saison mais revenu en forme ces dernières semaines, est une mauvaise nouvelle pour le club merengue à six journées de la fin de la Liga.
Le Real, actuellement 3e à 11 points du leader, le FC Barcelone, va devoir se battre pour terminer le Championnat d'Espagne à une place lui permettant de participer à la prochaine Ligue des champions.
Ronaldo avait réaffirmé vendredi qu'il ne se sentait pas très aimé du public madrilène, laissant à nouveau entendre qu'il pourrait quitter le club à la fin de la saison.
Faiblesse?
Par ailleurs, la "punition" des joueurs du Real, forcés de s'entraîner dimanche matin après le piètre match nul concédé à la Real Sociedad, a finalement été réduite et ils ont obtenu deux jours de repos lundi et mardi.
Cette volte-face du président du Real Fernando Martin, qui avait d'abord exigé samedi soir l'annulation de deux jours et demi de repos initialement accordés aux joueurs, suscitait lundi l'ironie de la presse espagnole.
"De la frime", titrait ainsi le quotidien sportif AS, notant que l'accès d'autoritarisme de Fernando Martin avait fait long feu face à des joueurs mécontents d'avoir dû modifier leurs plans de voyage.
"Ce qui se voulait un geste d'autorité s'est transformé en geste de faiblesse", soulignait AS, rappelant que le prédécesseur de Martin, Florentino Perez, avait en partie décidé de démissionner récemment parce qu'il ne parvenait plus à contrôler les "Galactiques".
"Simeone les aurait enfermés", écrivait pour sa part Marca, en référence à une mesure de ce type prise récemment par l'entraîneur Diego "Cholo" Simeone à l'encontre des joueurs du Racing Club argentin, en mauvaise posture dans le championnat local.
"Un coup de colère et une marche arrière", estimait de son côté le quotidien El Mundo, notant qu'au lieu de vraiment réprimander les joueurs lors d'une réunion avec eux dimanche, Martin s'était contenté de leur demander de tout faire pour essayer de terminer la saison à la seconde place du Championnat derrière le FC Barcelone.
A six journées de la fin, le Real, à 11 points du "Barça", se retrouve à la 3e place du classement derrière le FC Valence et sous la menace d'Osanuna, 4e à un point. Or dans le cas où Villarreal (8e) gagnerait cette saison la Coupe des Champions, le 4e de la Liga devrait se contenter de l'UEFA.
Le Real "ne peut pas se permettre de jouer autre chose que la Ligue des Champions", soulignait ce week-end le gardien du Real Iker Casillas, dont une grosse faute de main avait permis samedi l'égalisation de la Real Sociedad.