Le Sénat italien donne le feu vert
Soccer mardi, 3 avr. 2007. 13:25 mercredi, 11 déc. 2024. 10:03
ROME - Le Sénat italien a donné son feu vert définitif mardi aux mesures de lutte contre la violence dans le football qui avaient été adoptées il y a deux mois, après la mort d'un policier lors d'affrontements en marge du derby sicilien Catane-Palerme.
Le décret était entré en vigueur dès son adoption en Conseil des ministres, quelques jours après la mort d'un policier le 2 février. Il a été transformé en loi et devient définitif grâce aux votes de 244 sénateurs sur 322, a indiqué l'agence Ansa.
Les nouvelles mesures prévoient notamment que les matches se jouent sans public dans les stades non conformes aux normes de sécurité.
La loi interdit aussi la vente groupée de billets aux supporteurs de l'équipe adverse pour empêcher les déplacements en masse et limite à quatre le nombre de tickets qui peuvent être achetés par la même personne.
Elle donne en outre la possibilité d'interdire de stade "préventivement" toute personne qui a déjà été impliquée dans "des épisodes de violence" sans forcément avoir été condamnée, ou qui présente un risque pour la sécurité sur la base "d'élements objectifs".
Cette disposition a été critiquée par plusieurs parlementaires du centre-gauche car elle permet selon eux aux autorités policières de prononcer une interdiction de stade sur la base d'une "dangerosité sociale présumée".
L'Italie compte plus de 1400 "interdits de stade", selon des chiffres officiels.
"Fermeté et détermination"
"Le sens de responsabilité et l'intelligence ont prévalu à l'égard d'un décret qui devait être converti (en loi) pour donner une réponse de fermeté et de détermination", s'est félicitée la ministre des Sports Giovanna Melandri.
Les violents affrontements de Catane, qui avaient fait près d'une centaine de blessés, avaient conduit la Fédération italienne de football (FIGC) à suspendre toutes les compétitions durant le week-end où ils s'étaient produits.
Les championnats avaient repris la semaine suivante, mais les rencontres s'étaient déroulées sans public dans les stades non conformes aux normes de sécurité, soit environ la moitié des enceintes.
Depuis, la plupart des stades ont effectué les travaux nécessaires pour leur permettre d'accueillir à nouveau les spectateurs.
Parmi les autres mesures, la loi prohibe le déploiement de banderoles "incitant à la violence ou contenant des injures ou des menaces" et le délai d'arrestation en flagrant délit est porté de 36 à 48 heures après la commission des faits en cas d'incidents autour d'un match.
Enfin, pour redonner un aspect "familial" aux rencontres de football, les mineurs de moins de 14 ans pourront désormais entrer gratuitement au stade pourvu qu'ils soient accompagnés d'un parent adulte.
Le décret était entré en vigueur dès son adoption en Conseil des ministres, quelques jours après la mort d'un policier le 2 février. Il a été transformé en loi et devient définitif grâce aux votes de 244 sénateurs sur 322, a indiqué l'agence Ansa.
Les nouvelles mesures prévoient notamment que les matches se jouent sans public dans les stades non conformes aux normes de sécurité.
La loi interdit aussi la vente groupée de billets aux supporteurs de l'équipe adverse pour empêcher les déplacements en masse et limite à quatre le nombre de tickets qui peuvent être achetés par la même personne.
Elle donne en outre la possibilité d'interdire de stade "préventivement" toute personne qui a déjà été impliquée dans "des épisodes de violence" sans forcément avoir été condamnée, ou qui présente un risque pour la sécurité sur la base "d'élements objectifs".
Cette disposition a été critiquée par plusieurs parlementaires du centre-gauche car elle permet selon eux aux autorités policières de prononcer une interdiction de stade sur la base d'une "dangerosité sociale présumée".
L'Italie compte plus de 1400 "interdits de stade", selon des chiffres officiels.
"Fermeté et détermination"
"Le sens de responsabilité et l'intelligence ont prévalu à l'égard d'un décret qui devait être converti (en loi) pour donner une réponse de fermeté et de détermination", s'est félicitée la ministre des Sports Giovanna Melandri.
Les violents affrontements de Catane, qui avaient fait près d'une centaine de blessés, avaient conduit la Fédération italienne de football (FIGC) à suspendre toutes les compétitions durant le week-end où ils s'étaient produits.
Les championnats avaient repris la semaine suivante, mais les rencontres s'étaient déroulées sans public dans les stades non conformes aux normes de sécurité, soit environ la moitié des enceintes.
Depuis, la plupart des stades ont effectué les travaux nécessaires pour leur permettre d'accueillir à nouveau les spectateurs.
Parmi les autres mesures, la loi prohibe le déploiement de banderoles "incitant à la violence ou contenant des injures ou des menaces" et le délai d'arrestation en flagrant délit est porté de 36 à 48 heures après la commission des faits en cas d'incidents autour d'un match.
Enfin, pour redonner un aspect "familial" aux rencontres de football, les mineurs de moins de 14 ans pourront désormais entrer gratuitement au stade pourvu qu'ils soient accompagnés d'un parent adulte.