Les accusés nient en bloc au procès
Soccer mardi, 4 juil. 2006. 10:32 dimanche, 15 déc. 2024. 03:00
ROME (AFP) - Les accusés présents au procès disciplinaire des matches truqués du football italien ont pris la parole mardi après les sévères réquisitions du procureur et ont tous nié en bloc les faits qui leur sont reprochés.
L'un après l'autre, les vingt-cinq accusés, parmi lesquels huit arbitres, deux juges de touche, huit patrons ou dirigeants de clubs et sept dirigeants de la Fédération italienne de football (FIGC) étaient appelés à se défendre, dans le prétoire installé à l'intérieur du Stade Olympique de Rome.
"Je me suis toujours comporté avec loyauté et correction, dans la vie comme dans le sport", a déclaré l'administrateur-délégué de l'AC Milan et président démissionnaire de la Ligue professionnelle des clubs, Adriano Galliani, visé depuis mardi matin par une requête de suspension de deux ans.
"Il n'y a qu'une écoute téléphonique qui me concerne, et je vous demande de la réécouter", a-t-il également lancé au jury, affirmant qu'il n'avait pas exigé de traitement arbitral favorable mais simplement demandé des explications sur les erreurs d'un juge de touche.
Antonio Giraudo, administrateur-délégué démissionnaire de la Juventus Turin, a pour sa part estimé que le monde du football était "plein de mauvaise foi, à beaucoup de niveaux".
Dernière chance
"L'Italie est faite d'une grande mauvaise foi", a-t-il ajouté, sans se pencher concrètement sur le trucage des matches reproché à la Juventus Turin lors de la saison 2004-05.
Plusieurs dirigeants de clubs et de la FIGC, notamment les frères Andrea et Diego Della Valle (Fiorentina), Claudio Lotito (Lazio Rome), Luciano Moggi (Juventus Turin) et Franco Carraro (ex-président de la FIGC) étaient absents mardi.
Le président du tribunal disciplinaire leur a laissé une dernière chance pour se défendre mercredi.
Parmi les accusés présents, certains ont mis en cause l'usage des écoutes téléphoniques ordonnées par la justice lors de la saison 2004-05, principal élément de preuve dans l'enquête sportive, évoquant des phrases sorties de leur contexte ou mal interprétées.
Plusieurs arbitres sont également revenus sur les matches incriminés en énumérant les décisions prises en faveur des clubs et qu'ils sont soupçonnés d'avoir délibérément minimisées.
L'un après l'autre, les vingt-cinq accusés, parmi lesquels huit arbitres, deux juges de touche, huit patrons ou dirigeants de clubs et sept dirigeants de la Fédération italienne de football (FIGC) étaient appelés à se défendre, dans le prétoire installé à l'intérieur du Stade Olympique de Rome.
"Je me suis toujours comporté avec loyauté et correction, dans la vie comme dans le sport", a déclaré l'administrateur-délégué de l'AC Milan et président démissionnaire de la Ligue professionnelle des clubs, Adriano Galliani, visé depuis mardi matin par une requête de suspension de deux ans.
"Il n'y a qu'une écoute téléphonique qui me concerne, et je vous demande de la réécouter", a-t-il également lancé au jury, affirmant qu'il n'avait pas exigé de traitement arbitral favorable mais simplement demandé des explications sur les erreurs d'un juge de touche.
Antonio Giraudo, administrateur-délégué démissionnaire de la Juventus Turin, a pour sa part estimé que le monde du football était "plein de mauvaise foi, à beaucoup de niveaux".
Dernière chance
"L'Italie est faite d'une grande mauvaise foi", a-t-il ajouté, sans se pencher concrètement sur le trucage des matches reproché à la Juventus Turin lors de la saison 2004-05.
Plusieurs dirigeants de clubs et de la FIGC, notamment les frères Andrea et Diego Della Valle (Fiorentina), Claudio Lotito (Lazio Rome), Luciano Moggi (Juventus Turin) et Franco Carraro (ex-président de la FIGC) étaient absents mardi.
Le président du tribunal disciplinaire leur a laissé une dernière chance pour se défendre mercredi.
Parmi les accusés présents, certains ont mis en cause l'usage des écoutes téléphoniques ordonnées par la justice lors de la saison 2004-05, principal élément de preuve dans l'enquête sportive, évoquant des phrases sorties de leur contexte ou mal interprétées.
Plusieurs arbitres sont également revenus sur les matches incriminés en énumérant les décisions prises en faveur des clubs et qu'ils sont soupçonnés d'avoir délibérément minimisées.