Les clubs touchés au portefeuille
Soccer mardi, 18 juil. 2006. 09:55 mercredi, 11 déc. 2024. 19:38
ROME (AFP) - Les quatre grands clubs de soccer italiens, sanctionnés dans le scandale des matches truqués du Calcio, ont perdu en crédibilité et réputation, mais c'est surtout à leur portefeuille que la justice sportive a décidé de s'attaquer.
Si elles sont confirmées en appel, les sanctions vont leur coûter des centaines de millions d'euros et vont totalement bouleverser les intérêts et les flux financiers du Calcio.
La Juventus Turin, la Fiorentina et la Lazio Rome, rétrogradées en 2e division, vont immanquablement subir des pertes impressionnantes directes et indirectes. Les amendes, de quelques dizaines de milliers d'euros, qui leur ont été imposées, sont peu de choses par rapport aux pertes de leurs droits télévisés et à la fuite annoncée des joueurs et des spectateurs.
Pour l'AC Milan, maintenu en 1re division, son interdiction de participer à la Ligue des Champions représente, selon les journaux, une perte sèche de plus de 3O millions d'euros.
Renégociations
Le coût indirect des sanctions est très difficile à évaluer car on ignore encore à ce stade quelles seront les réactions et les demandes de renégociation des sponsors (Nike, Tamoil, Toyota) des différentes équipes déclassées. Mais, selon les estimations les plus conservatrices des journaux italiens, elles pourraient se chiffrer en centaines de millions d'euros.
Déjà, les télévisions privées Mediaset et Sky ont annoncé leur intention de renégocier les droits de retransmission des matches de la 1re division.
Un championnat privé de trois équipes phares pourrait enregistrer une perte aux guichets des stades d'un million et demi de spectateurs par saison, calcule La Stampa.
Pour la télévision, les pertes sont évaluées en dizaines de millions de téléspectateurs en moins par saison. Une rencontre entre la Juve et l'AC Milan peut drainer jusqu'à 8 millions de tifosi devant leur poste.
Autre poste menacé, celui de la vente des produits dérivés dont la baisse est chiffrée par la presse à près de 20%.
Les quatre clubs sanctionnés verront aussi immanquablement partir leurs meilleurs joueurs. Pas moins de treize vedettes de l'équipe italienne championne du monde jouent dans ces clubs et pourraient changer de maillot.
Les étrangers dans le Calcio sont également concernés, comme les Brésiliens Emerson et Kaka, les Français Trezeguet, Thuram et Vieira ou le Suédois Zlatan Ibrahimovic.
Les paris sur le soccer en baisse
Les clubs punis aborderont obligatoirement la négociation de leur transfert éventuel en position de grande faiblesse et devraient y perdre quelques dizaines de millions d'euros au total.
Les grands clubs de soccer italiens sont aussi des entreprises commerciales, comme la Juventus Turin et la Lazio Rome, cotées en bourse. Le coût d'une action de la Juventus Turin est passé de plus de 2 euros début mai à 1,5 euros cette semaine.
L'AC Milan, propriété personnelle de l'ancien chef de gouvernement Silvio Berlusconi, apparaît cependant à l'abri d'une crise financière profonde tant que son richissime propriétaire continue de le soutenir.
Le Calcio tout entier va connaître une contraction de sa surface financière et de ses moyens. La Ligue professionnelle va perdre une partie de ses droits télévisés et les paris sur le soccer qui alimentaient substantiellement les caisses du Calcio, vont accuser une baisse encore impossible à quantifier mais annoncée comme importante.
Même les meilleurs clubs de la 2e division ont trouvé matière à se plaindre. Du fait de la rétrogradation des trois ténors, le championnat 2007 s'annonce plus difficile et déséquilibré et les chances de rejoindre l'élite plus lointaines.
Si elles sont confirmées en appel, les sanctions vont leur coûter des centaines de millions d'euros et vont totalement bouleverser les intérêts et les flux financiers du Calcio.
La Juventus Turin, la Fiorentina et la Lazio Rome, rétrogradées en 2e division, vont immanquablement subir des pertes impressionnantes directes et indirectes. Les amendes, de quelques dizaines de milliers d'euros, qui leur ont été imposées, sont peu de choses par rapport aux pertes de leurs droits télévisés et à la fuite annoncée des joueurs et des spectateurs.
Pour l'AC Milan, maintenu en 1re division, son interdiction de participer à la Ligue des Champions représente, selon les journaux, une perte sèche de plus de 3O millions d'euros.
Renégociations
Le coût indirect des sanctions est très difficile à évaluer car on ignore encore à ce stade quelles seront les réactions et les demandes de renégociation des sponsors (Nike, Tamoil, Toyota) des différentes équipes déclassées. Mais, selon les estimations les plus conservatrices des journaux italiens, elles pourraient se chiffrer en centaines de millions d'euros.
Déjà, les télévisions privées Mediaset et Sky ont annoncé leur intention de renégocier les droits de retransmission des matches de la 1re division.
Un championnat privé de trois équipes phares pourrait enregistrer une perte aux guichets des stades d'un million et demi de spectateurs par saison, calcule La Stampa.
Pour la télévision, les pertes sont évaluées en dizaines de millions de téléspectateurs en moins par saison. Une rencontre entre la Juve et l'AC Milan peut drainer jusqu'à 8 millions de tifosi devant leur poste.
Autre poste menacé, celui de la vente des produits dérivés dont la baisse est chiffrée par la presse à près de 20%.
Les quatre clubs sanctionnés verront aussi immanquablement partir leurs meilleurs joueurs. Pas moins de treize vedettes de l'équipe italienne championne du monde jouent dans ces clubs et pourraient changer de maillot.
Les étrangers dans le Calcio sont également concernés, comme les Brésiliens Emerson et Kaka, les Français Trezeguet, Thuram et Vieira ou le Suédois Zlatan Ibrahimovic.
Les paris sur le soccer en baisse
Les clubs punis aborderont obligatoirement la négociation de leur transfert éventuel en position de grande faiblesse et devraient y perdre quelques dizaines de millions d'euros au total.
Les grands clubs de soccer italiens sont aussi des entreprises commerciales, comme la Juventus Turin et la Lazio Rome, cotées en bourse. Le coût d'une action de la Juventus Turin est passé de plus de 2 euros début mai à 1,5 euros cette semaine.
L'AC Milan, propriété personnelle de l'ancien chef de gouvernement Silvio Berlusconi, apparaît cependant à l'abri d'une crise financière profonde tant que son richissime propriétaire continue de le soutenir.
Le Calcio tout entier va connaître une contraction de sa surface financière et de ses moyens. La Ligue professionnelle va perdre une partie de ses droits télévisés et les paris sur le soccer qui alimentaient substantiellement les caisses du Calcio, vont accuser une baisse encore impossible à quantifier mais annoncée comme importante.
Même les meilleurs clubs de la 2e division ont trouvé matière à se plaindre. Du fait de la rétrogradation des trois ténors, le championnat 2007 s'annonce plus difficile et déséquilibré et les chances de rejoindre l'élite plus lointaines.