WEMBLEY, Royaume-Uni - Monaco a renversé Tottenham (2-1) grâce à un opportunisme impressionnant et une défense héroïque, mercredi soir à Londres, lors de la 1re journée de la Ligue des champions.

Le leader du championnat de France, qui restait sur cinq victoires consécutives (deux en C1 contre Villarreal) et trois en championnat, a fait le nécessaire contre Tottenham, sans génie mais avec efficacité.

Dans un Wembley chaud, prêt à rugir pour ses Spurs, les Monégasques ont fait taire Mauricio Pocchetino, un peu trop sûr de lui. D'abord en marquant deux buts, puis en tenant le choc lors d'une deuxième période à sens unique.

« La Premier League est la compétition la plus dure du monde. La Ligue des champions, c'est une compétition avec des clubs différents. C'est aussi dur de jouer contre Stoke que de jouer contre Monaco », avait déclaré un peu à l'emporte-pièce le technicien argentin avant la rencontre, quelques jours après une victoire 4-0 contre les « Potters ».

La première réponse est venue de Bernardo Silva, en jambes mercredi. A la réception d'un ballon contré au milieu de terrain par Fabinho, le milieu offensif portugais déclenchait un puissant tir décroisé contre lequel Hugo Lloris ne pouvait rien (1-0, 15).

Une équipe transformée

Mais ce n'était pas tout. Toujours contre le cours du jeu, Thomas Lemar héritait d'un centre de Djibril Sidibé (servi par une talonnade de Bernardo Silva) mal dégagé par Jan Vertonghen et fusillait Lloris à bout portant (2-0, 32).

Pour s'habituer au terrain de Wembley, plus long et plus large que la plupart des autres rectangles verts, Pochettino avait fait reproduire deux terrains aux mêmes dimensions au centre d'entraînement des « Spurs ». C'est sans doute grâce à ça que Lamela a trouvé la juste distance, sur corner, pour la tête d'Alderweireld au premier poteau et ainsi réduire l'écart (2-1, 45).

Les Spurs ragaillardis repartaient sur les mêmes bases. Et il fallait un Danijel Subasic vigilant pour claquer la demi-volée de Delle Alli (47). Un peu dépassés, les Monégasques tenaient le coup, par tous les moyens, à l'image de ce tacle appuyé, synonyme de carton jaune, de Kamil Glik sur Alli (50).

La défense monégasque se fissurait, mais ne craquaient pas. Et le résultat final donnait raison à Leonardo Jardim puisque avant le match il avait estimé que son équipe, battu 4 à 1 la saison dernière en Europa League à Londres, n'avait plus rien à voir avec celle de cette année.

Match nul à Leverkusen

Scénario haletant à Leverkusen où tout s'est joué dans les 45 premières minutes. Le Bayer a d'abord mené 2-0, avant que le CSKA ne reviennent à hauteur en deux minutes, grâce notamment à un but superbe d'Alan Dzagoev.

Le match s'est terminé 2-2