LEVERKUSEN, Allemagne - Leverkusen, grâce à un but de Hakan Calhanoglu, a créé la surprise en s'offrant chez lui l'Atletico Madrid (1-0), finaliste 2014, mercredi en 8e de finale aller de la Ligue des champions.

L'actuel 6e de la Bundesliga a mis sous éteignoir le 3e de la Liga, réduit à dix à partir de la 76e minute, maintenant l'espoir d'atteindre enfin des quarts de finale qui lui échappent depuis 2002.

« Je pense que nous étions clairement la meilleure équipe et on mérite donc la victoire, a déclaré Calhanoglu. Si on joue aussi bien au match retour alors on a une bonne chance ».

L'Atletico d'Antoine Griezmann, qui a manqué de soutien sur le front de l'attaque, devra se montrer moins brouillon et plus discipliné le 17 mars à Vicente Calderon pour décrocher un 7e quart de finale.

« Ce résultat rend la tache plus difficle pour la seconde manche mais on a toujours notre chance », a commenté le capitaine espagnol Gabi.

Porté par son public de la Bay Arena, Leverkusen a pris l'ascendant dès le premier quart d'heure d'un premier acte disputé, avec une aggressivité parfois limite.

Mis à l'ouvrage, le portier espagnol Miguel Moya a été sauvé par l'angle gauche de sa cage où venait s'écraser une frappe tendue de près de 30 m du défenseur central Emir Spahic (26).

L'Atletico perd Tiago

Le coach Diego Simeone a été contraint à deux changements prématurés: le latéral Guilherme Siqueira, visiblement touché, a laissé sa place à Jesus Gamez (38) puis Saul Niguez, qui n'avait pas récupéré d'un coup reçu plus tôt, la sienne à Raul Garcia.

A peine sur la pelouse, Gamez a été à l'origine d'une belle occasion des « Colchoneros »: servi dans la surface, il a adressé un centre en cloche à Griezmann, mais le Français a été devancé par le poing du portier Bernd Leno (39).

Leno a encore été à la parade à deux reprises avant le retour aux vestiaires (45+3).

Toujours à l'offensive, Leverkusen a trouvé la faille à la 57e minute: lancé par Bellarabi dans la surface, Calhanoglu contournait son défenseur avant de décocher une frappe puissante sous la barre (1-0).

Peu après l'heure de jeu, Simeone a effectué son troisième et dernier changement en lançant Fernando Torres dans la bataille à la place d'Arda Turan.

Mais face à la pression allemande, ses hommes ont eu du mal à sortir de leur moitié de terrain, tandis qu'en face Leno se montrait très rassurant pour les siens dans ses interventions.

Les Espagnols ont vécu une fin de match difficile, contraints à terminer le match à dix après l'expulsion de Tiago, frappé d'un 2e carton jaune pour un tacle dangereux sur Karim Bellarabi.