C1 : Lionel Messi fait un triplé et le Barça blanchit le PSV Eindhoven 4-0
Ligue des champions mardi, 18 sept. 2018. 15:22 dimanche, 15 déc. 2024. 00:51Barcelone et Lionel Messi ont idéalement lancé leur reconquête de la Ligue des champions : la vedette argentine, auteur de ses 101e, 102e et 103e buts dans la compétition, a offert au club champion d'Espagne un succès confortable contre le PSV Eindhoven 4-0, mardi en ouverture de la C1.
La « Pulga » n'avait plus marqué dans l'épreuve reine du soccer européen depuis mars et le 8e de finale retour contre Chelsea. Il a repris ses bonnes habitudes grâce à un superbe triplé devant son public, permettant au Barça d'enchaîner un 27e match sans défaite au Camp Nou en Ligue des champions, compétition qui manque au club blaugrana depuis 2015.
Le rouleau-compresseur barcelonais n'a pourtant pas été flamboyant pendant les trois-quarts du match, se procurant peu d'occasions franches malgré l'habituelle domination et concédant même un bon nombre de situations dangereuses sur les contre-attaques néerlandaises, souvent emmenées par le jeune Hirving Lozano, 23 ans, révélation mexicaine du dernier Mondial.
Mais, comme souvent lorsque la machine ne fonctionne pas parfaitement, les cadors d'Ernesto Valverde ont fait parler leur talent individuel, accélérant dans le dernier quart d'heure.
Ousmane Dembélé, homme clé du Barça en ce début de saison, a plusieurs fois cassé les lignes en accélérant balle au pied. Et Messi, beaucoup mieux réglé que la fin de semaine dernière contre la Real Sociedad (2-1), a été omniprésent.
C'est d'ailleurs sur une faute provoquée par le Français que l'Argentin a pu frapper un coup franc à 20 mètres. Son petit péché mignon, magnifiquement enroulé dans la lucarne (32). Il a ensuite doublé la mise grâce à un lancement millimétré d'Ivan Rakitic (77). Puis a conclu les débats d'une frappe croisée après une passe de Luis Suarez (87).
Entre-temps, Dembélé avait réalisé un gros numéro pour s'offrir, tout seul, son 5e but de la saison (75). Déjà.
Un gros point noir, tout de même, pour Valverde : le champion du monde Samuel Umtiti a écopé d'un carton rouge évitable en fin de rencontre (79), après deux avertissements reçus pour contestation d'abord, puis pour une grosse obstruction. Le Français manquera à Tottenham lors de la 2e journée.
L'Inter assomme Tottenham
Parlant de Tottenham, l'Inter Milan l'a assommé de deux buts dans les derniers instants de leur affrontement pour s'imposer 2-1.
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La C1 avait manqué à l'Inter et à San Siro et cela s'est vu, et entendu. Quand Vecino a inscrit de la tête le deuxième but des siens dans le temps additionnel (90+2), le vieux stade milanais a tremblé de partout et le vacarme s'est fait intenable.
Il faut dire que dix minutes plus tôt, à peine, la situation des Milanais semblait mal engagée. Après une première période équilibrée, Tottenham avait ouvert la marque par Eriksen, dont la frappe, déviée par Miranda, lobait Handanovic (53e).
Les Londoniens ensuite ont semblé contrôler, profitant aussi de l'imprécision des Nerazzuri qui à l'approche de la surface faisaient à peu près systématiquement le mauvais choix. Mais le capitaine Icardi, qui jouait son premier match de C1, a réussi un geste, un seul, qui a renversé la partie : sa volée du droit parfaite à l'entrée de la surface a trompé Vorm, le remplaçant de Lloris, blessé, et donné à l'Inter l'élan nécessaire pour aller chercher la victoire.
Dans ce groupe B où l'Inter est un représentant du chapeau 4 très au-dessus de la moyenne, cette défaite est embêtante pour Tottenham.
Alors qu'ils avaient atteint les 8es de finale la saison dernière, les joueurs de Mauricio Pochettino sont déjà sous pression avant de recevoir Messi et le Barça, large vainqueur d'Eindhoven dans le même temps (4-0), lors de la prochaine journée et enchaînent une troisième défaite d'affilée après celles concédées face à Watford et Liverpool en Championnat.
Mal partie aussi en Serie A (quatre points en quatre matchs), l'Inter, vainqueur de l'épreuve en 2010, a au contraire pris avec la C1 une belle dose de confiance. Et a enfin effacé ce dernier souvenir déplaisant datant de 2012, quand l'OM et Brandao l'avaient éliminée en 8e de finale.